AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782841113408
480 pages
Editions Nil (15/11/2007)
3.27/5   162 notes
Résumé :
Paul West, notre Englishman préféré, a décidé de rester en France pour parfaire son éducation érotico-sentimentale

Paul West a trouvé la Française de ses rêves. Elle n'a qu'un défaut : ses parents. Et même s'il jure ses grands dieux que l'empoisonnement de sa belle-mère n'était pas prémédité, sa fiancée, depuis, ne le regarde plus tout à fait du même oeil...

Sinon, entre deux siestes crapuleuses, Paul West n'a pas renoncé à ouvrir son s... >Voir plus
Que lire après God Save les FrançaisesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,27

sur 162 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
2 avis
Ce livre est idéal pour les transports en commun, si on assume quelques éclats de rires aussi discrets que possible (il ne faudrait pas effrayer mes camarades de galère).

J'ai suffisamment d'humour pour ne pas prendre ombrage des répliques parfois assassines mais souvent véridiques sur les moeurs des françaises et en particuliers des parisien(ne)s. Dans ce volume, Stephen Clarke, fait vivre un véritable enfer amoureux à son héros, Paul West. Paul devra naviguer entre les personnalités des françaises oh combien différentes de celles des anglaises, en particuliers des londonniennes; un choc des cultures qui n'est ni en faveur des françaises, ni des anglaises, mais certainement traumatisant pour un anglais naviguant entre les deux mondes.

C'est un roman proche d'une analyse sociologique, on observe à travers les yeux de notre héros les moeurs des dames ou ladies.

Moi, j'aime à 100%, car si la réplique peut être dure, on sent derrière une affection sincère (enfin j'espère) pour la France et son peuple, et dans tous les cas tout le monde maudit l'administration avec toute cette paperasse.

Qui n'a jamais cotoyé le snobisme des vacanciers se prenant pour des locaux et pestant sur les ouvertements touristes ?
Qui n'a jamais eu un serveur parisien acariatre ?
Qui n'a jamais connu de déboires sentimentaux suite à des incompréhensions avec le beau sexe (50% de la population regroupant les femmes hétéro et les hommes homo)?
Et pour les parisiens qui répondent de temps en temps aux touristes perdus, peut-être que cela rappellera quelques souvenirs :

-Pouvez-vous m'indiquer l'Opéra ? (De façon plus ou moins clair en pointant généralement un guide touristique ou un carte - j'en récupère tous les étés devant l'Opéra Comique alors qu'il cherche l'avenue de l'Opéra et l'Opéra Garnier)
- Comique ? Garnier ? Bastille ?
- ...

Ou encore
- Je veux aller Charles-de-gaulle
- Etoile ou Roissy (C'est-à-dire Métro ou Aéroport ?)
- ... Je veux aller Charle-de-gaulle

Ou encore, mais beaucoup plus rare :
- Clichy ?
- Rue de Clichy ? Place de Clichy ? Avenue de Clichy ? Boulevard de Clichy ? Porte de Clichy ? ou ville de Clichy ? (Ouais, on s'y perd, Généralement, c'est la place, mais c'est tellement drôle)
- ...

Commenter  J’apprécie          110
« Merde Actually » est le second roman du Britannique Stephen Clarke, publié il y a une dizaine d'années. Il fait suite à « A year in the Merde ».
Son personnage principal, l'anglais Paul West, essaie de comprendre le fonctionnement de la vie en France, de son administration et de ses habitants. Tout cela avec humour, un peu de moquerie mais aussi une certaine affection puisqu'il vit en France.
Le titre peut paraître singulier, un peu grossier. le titre français de la version vendue chez nous est « God Save les Françaises » ! Je n'aime ni l'un ni l'autre. le titre français s'explique sûrement par le fait que Paul West est un tantinet obsédé par les femmes et le sexe.
Je l'ai lu dans sa langue originale ; cela me semblait plus logique pour conserver les quiproquos liés au mauvais maniement de la langue de Shakespeare par nos compatriotes. Même si le livre a été bien traduit en Français, il ne peut s'agir que de transpositions la plupart du temps.
Les babelionautes affichent une nette préférence pour son premier volume (en français « God Save la France ») ; je ne peux pas m'exprimer à ce sujet vu que c'était le premier de Stephen Clarke que je lisais, mais en revanche, je peux dire que j'ai passé un bon moment, me disant parfois « heureusement que je ne suis pas dans le métro », car j'ai souvent éclaté de rire.
En effet, l'auteur manie bien l'humour, notamment lorsqu'il rapporte ce que des Français ont pu lui dire en anglais, dans un vocabulaire on ne peut plus approximatif, et avec un accent qui rend les choses incompréhensibles car donnant lieu à des mots complètement différents, existants parfois, mais avec un sens différent. Je vous renvoie à une scène savoureuse entre Paul et ses futurs co-locataires français qui cherchent à savoir s'il connaît la série américaine « Friends » (dont ils prononcent bien entendu, comme de nombreux Français, toutes les lettres, ce qui donne pour un Anglais quelque chose comme « free ends », et cela ne veut plus rien dire).
Si je partage les critiques de certains babelionautes quant à la lourdeur des allusions sexuelles quasi-permanentes (not very British ,is it?), j'ai quand même apprécié l'oeil critique de quelqu'un qui est extérieur à la communauté française et peut ainsi nous ouvrir les nôtres sur certains de nos comportements.
Stephan Clarke m'a fait penser à son compatriote Peter Mayle, de 20 ans son aîné, installé en France également, en Provence plus précisément, jusqu'à ce qu'il soit obligé de s'expatrier aux Etats-Unis, victime de sa notoriété et des paparazzi. Celui-ci a écrit plusieurs livres sur la Provence et les Français, sur un ton humoristique également et dans un langage plus châtié que celui de S.Clarke. Il est toujours délicat de manier l'humour et le langage familier, voire l'argot, dans une langue étrangère. Je me suis demandée si l'auteur avait vraiment mesuré l'impact de son langage. Néanmoins, je vous conseille la lecture de ce roman si vous avez besoin de décrisper vos zygomatiques, en sachant qu'il ne s'agit ici ni de philosophie ni de grande littérature. Have fun !
Commenter  J’apprécie          00
J'avais adoré le premier tome. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce dernier tome mais j'ai beaucoup moins ri et vers la fin, je me lassais. J'aime beaucoup l'humour de l'auteur qui est un des seuls à vraiment me faire rire. J'adore le début du livre, les deux premiers chapitres, il faut dire que le personnage principal, Paul West, londonnien habitant à Paris, part en vacances en Corrèze et à l'Ile de Ré,deux régions que moi, petite parisienne (banlieue parisienne), connait très bien. Ca m'a donc touchée. J'ai adoré la descriptions de ses deux lieux, je m'y croyais presque et je pense que l'auteur écrit ce livre en connaissance de cause. Donc, j'ai bien ri mais au fil des pages, l'histoire m'a de moins en moins interessée et l'humour est beaucoup moins présent que dans le premier. Ca sent le rechauffé !! Ceux qui ont adoré le premier tome, je vous conseille ce livre mais le livre n'apporte rien de bien nouveau.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà la digne suite du premier tome (God save la France). Les aventures de cet Anglais confronté au mode de vie parisien sont assez drôles.


Seul petit bémol : je n'ai pas retrouvé la légèreté du premier volume, j'ai trouvé que le rythme n'était pas aussi entraînant que lors du précédent livre. Peut-être en attendais-je trop de ce livre...
Commenter  J’apprécie          60
Le premier roman de cet auteur a été traduit en 21 langues et fait plus de 200,000 ventes en France. C'était donc de bonne augure pour ce roman qui, comme son titre le suggère, table sur la culture française vue par un Anglais comme toile de fond à un roman satirique. Les tribulations de ce jeune British qui tente à la fois d'établir un commerce à Paris et une relation stable avec une Française donnent lieu à quelques scènes cocasses mais... Peut-être faut-il être Européen pour saisir les subtilités des remarques interculturelles car quant à moi, j'ai souri parfois, apprécié le ton badin et la grande capacité d'auto-dérision de l'auteur mais globalement je trouve que le projet tourne court. Cela se lit facilement, on a hâte de voir comment cela va aboutir mais c'est loin d'être une oeuvre marquante...
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La règle d'or, ai-je martelé à mon staff, c'est que notre souhait le plus char est de voir nos clients revenir. Une évidence, me direz-vous ? Pas pour l'entièreté du personnel de restaurant en France.

Je dois reconnaître que, parfois, la faute ne revenait pas à l'équipe, mais au client. Celui-ci pouvait se révéler être une vraie tête de noeud.
Ainsi ce touriste d'une trentaine d'années, muni de l'équipement complet du visiteur anglo-phone qui se risque en territoire ennemi l'espace d'un week-end prolongé : coupe-vent prévu pour résister aux typhons, guide touristique gardé ouvert d'un doigt au chapitre consacré aux échanges avec la populace locale et mine perpétuellement soupçonneuse. Il avait une gigantesque ceinture-portefeuille qui devait sans doute receler un parachute, avec une boucle spécialement prévue pour y loger une petite bouteille d'eau minérale à laquelle il était raccordé par un tube en plastique accroché à son col, ce qui lui permettait de boire sans s'arrêter et d'éviter ainsi de tomber dans une embuscade. Ledit tube se balançait devant lui à chaque mouvement telle l'antenne d'un capteur satellitaire, fonction qu'il remplissait peut-être également...
[...]
-Quelles sont vos options végétariennes ? a prononcé soigneusement le touriste, avec un fort accent britannique.
C'était à tous les coups l'une des formules d'urgence qu'il avait apprises par coeur avant de traverser la Manche, en plus de "appellez l'ambassade" et " où est mon anorak?".
Commenter  J’apprécie          20
Le meilleur moment pour envahir la France? Chaque premier mercredi du mois, à midi tapant. C’est alors que toutes les sirènes antiaériennes se mettent à ululer d’un bout du pays à l’autre, superbement ignorées par les Français. Une force d’invasion par les airs disposerait de plusieurs minutes avant que quiconque se rende compte qu’ils ne s’agissait pas de l’exercice d’alerte mensuel, et que d’authentiques chasseurs-bombardiers frôlaient la tour Eiffel.
Commenter  J’apprécie          70
À l’université, la vie relève encore plus de la survie. Dans un prétendu esprit de démocratie, les universités accueillent n’importe quel bachelier (et qui a une maman prête, le jour de l’inscription, à faire la queue pendant des heures). Du coup, les salles de classe et amphithéâtres sont bondés et les étudiants doivent se battre pour avoir un siège ou demeurer debout au fond. L’enseignant, lui, s’il n’est pas en grève ou absent pour faire une recherche mieux payées, arrive, parle dans un micro, puis disparaît. A la fin de la première année, la moitié des étudiants seront écartés faute d’avoir reçu assez de soutient. Darwin lui-même n’aurait pas pu inventer façon plus efficace de transformer de jeunes français en éclaireurs solitaires.
Commenter  J’apprécie          20
Les feux rouges, bien sûr, sont une autre forme de file d’attente. L’attitude du français à leur égard est donc simple : ces feux ne sont là que pour l’empêcher de faire ce qu’il a d’important à faire. L’automobiliste français a deux raisons philosophiques supplémentaires d’ignorer les feux rouges. La première, pense-t-il, est que ces feux, à l’instar des préservatifs, on été inventés par quelque angoissé congénital qui pense que je ne sais pas faire attention à moi. La seconde est que si je décide qu’il n’y a pas de risques à brûler le feu, c’est qu’il n’y en a pas. Je suis français, je le sais donc mieux que quiconque. Au final, la conduite en France est à se tirer les cheveux.
Commenter  J’apprécie          20
” Ouch ! Le mot avait fait très mal en sortant, mais je me suis senti nettement mieux que si je l’avais gardé en moi. Nous autres Britanniques avons beaucoup plus de difficultés avec ce terme que les Français. Le verbe français “aimer” désigne à la fois ce qui est pour nous to love, aimer profondément, et to like, apprécier, de sorte que déclarer à quelqu’un son amour en français suppose beaucoup moins d’engagement et de risques qu’en anglais. Ca m’était arrivé à moi aussi : entendre une fille française me dire : “Je t’aime…” et ajouter aussitôt “… bien”, ce qui revenait à dire qu’elle m’aimait pas d’amour. En anglais aussi, nous pouvons relativiser la force du mot love, mais en général nous ne l’employons pas à tort et à travers. Quand on love, on love.”
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Stephen Clarke (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen Clarke
Stephen Clarke - Edouard VII, un roi anglais made in France
autres livres classés : humourVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (397) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20190 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..