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EAN : 9782070367740
501 pages
Gallimard (18/02/2000)
3.49/5   210 notes
Résumé :
Dona Prouhèze : Qu'ai-je voulu que te donner la joie ! Ne rien garder ! Etre entièrement cette suavité ! Cesser d'être moi-même pour que tu aies tout ! Là où il y a le plus de joie, comment croire que je suis absente ? Là où il y a le plus de joie, c'est là qu'il y a le plus Prouhèze ! Je veux être avec toi dans le principe ! Je veux épouser ta cause ! Je veux apprendre avec Dieu à ne rien réserver, à être cette chose toute bonne et toute donnée qui ne réserve rien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Je sais, le mot est galvaudé, mais là que dire d'autre? «ÉNORME !» Et pas seulement parce que c'est un sacré challenge pour le metteur en scène: jouée, la pièce dure facilement une bonne dizaine d'heures. Comme le dit Olivier Py, on a l'impression que «C'est une oeuvre cosmogonique qui tente d'embrasser le monde». Dans le Soulier de satin, Claudel rompt les digues, laisse les flots tourbillonnants de son imaginaire, de sa créativité, nous emporter, brassant lieux et personnages multiples, des plus poétiques, comme l'Ombre double, aux plus farcesques, comme les pédants; les registres les plus divers se mêlent, du drame mystique à l'humour distancié de l'exhibition des artifices théâtraux, voire à un comique burlesque. La composition, immense, foisonnante, entrelace de façon complexe plusieurs fils narratifs: les amours de Prouhèze et Rodrigue, que Claudel rapproche des amants stellaires de la légende chinoise qui «chaque année après de longues pérégrinations arrivent à s'affronter, sans jamais pouvoir se rejoindre, d'un côté et de l'autre de la Voie lactée»; le merveilleux chant, la mélodie joyeuse des amours de Doña Musique; l'énergie bouillonnante de la lumineuse fille de Prouhèze, Doña Sept-Épées, aussi déterminée à combattre qu'à aimer; l'histoire des conquêtes espagnoles qui entraînent les personnages aux quatre coins du monde...

Mais c'est surtout l'originalité de la pièce, sa capacité à nous faire écarquiller les yeux et à nous plonger dans un étonnement rêveur qui impressionne. On se laisse porter par la beauté poétique du style, l'étrangeté envoûtante de son rythme, son côté mystérieux, par l'ampleur, la profondeur de l'univers si singulier, extrême, du Soulier de satin.
Et on se dit qu'on y reviendra encore, parce que, comme le déclare l'annoncier au début de la pièce, «c'est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau», et ce mélange d'éblouissements et d'obscurité a un sacré goût de revenez-y.
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C'est au Danemark en 1919 que Claudel a eu la première idée de ce qu'allait devenir le soulier de satin. Au départ, il devait s'agir d'un « petit drame espagnol », qui devait même servir de prologue à Protée. Mais petit à petit, le petit drame s'étoffe progressivement, jusqu'à devenir lors de son achèvement en 1924 la pièce que l'on connaît à la longueur exceptionnelle. La pièce ne sera publiée en entier qu'en 1928, et ne connaîtra la scène qu'en 1943, dans une version abrégée, à la Comédie Française, dans la mise en scène de Jean-Louis Barrault. Ce dernier aura pendant de nombreuses années une sorte d'exclusivité sur la pièce, dont il donnera des versions différentes, sur différentes scènes. Mais c'est Antoine Vitez qui donnera ce qui ressemble à la première véritable intégrale de l'oeuvre en 1987, au festival d'Avignon. le spectacle durait plus de 10 heures...Un grand voyage et une grande aventure. On s'est un peu plus habitué maintenant à des pièces très longues, mais à l'époque c'était complètement hors normes. Depuis, d'autres metteurs en scène se sont attaqué à l'oeuvre, dont Olivier Py. Manoel de Oliveira en a fait une adaptation cinématographique, condensée en 7 heures.

Oeuvre de toutes les démesures, oeuvre somme, le soulier de satin compte des adeptes convaincus, comme des détracteurs acharnés. Sacha Guitry aurait ironisé à la sortie de la première représentation « Heureusement qu'il n'y avait pas la paire ».

La pièce est composée de quatre journées, et se déroule sur des dizaines d'années, entre l'Espagne, l'Afrique, l'Amérique...L'auteur situe l'action « à la fin du XVIe siècle, à moins que ce ne soit le commencement du XVIIe siècle ». Certains événements historiques sont évoqués (l'invincible Armada, la bataille de Lépante…) mais plutôt comme une sorte d'arrière fond, des situations archétypales, qui font sens pour le spectateur, plus qu'ils ne renvoient à un contexte historique précis, certains d'ailleurs sont trop éloignés dans le temps pour avoir pu se dérouler pendant la pièce. Les deux rois d'Espagne qui se succèdent dans la pièce ne sont même pas nommés, ce sont des rois, tout simplement. Claudel ne vise aucune exactitude ni vraisemblance historique, nous sommes dans un espace-temps où tout est possible, où tout est à la disposition de l'imaginaire de l'auteur et du spectateur.

L'intrigue principale de la pièce concerne l'amour impossible de Dona Prouhèze et Don Rodrigue. Elle est mariée au vieux Don Pélage qui l'envoie en Afrique, lui est nommé vice-roi des Indes par le roi, et doit partir aux Amériques. Une lettre arrivée avec dix ans de retard rendra leur union définitivement impossible. Elle mourra sans qu'il la sauve, il finira mutilé, misérable. Mais l'essentiel est l'union spirituelle, que la séparation ici-bas magnifie. En dehors de ce couple, nous ferons connaissance avec des dizaines de personnages, rois, pêcheurs, bandits, européens, africains, asiatiques...Qui chacun auront leur scène, avant de disparaître.

Foisonnante, chatoyante, jouant sur tous les registres, la pièce est un immense patchwork dans lequel chaque pièce a sa place, la seule possible. Les commentaires évoquent les influences de Shakespeare et du théâtre espagnol du siècle d'or, pour le côté baroque, la façon de mélanger le sérieux et le rire, le lyrique et le comique, la mort et la farce. Sans oublier le découpage en journées, pratiqué en Espagne. J'aurais envie d'y enjoindre la tragi-comédie, pratiquée dans le théâtre français du début du XVIIe siècle, même si je ne sais pas à quel point Claudel pouvait la connaître, mais dans le théâtre français, c'est ce qui s'en rapproche un peu. Comme un certain théâtre romantique, dont celui de Victor Hugo. Cromwell, dans sa démesure n'est pas sans évoquer la démesure du Soulier de satin. La représentation n'est au fond qu'une façon possible de l'existence du texte, même par réellement nécessaire. La phrase claudélienne se déroule, coule, et engloutit le lecteur-spectateur-auditeur, comme la phrase proustienne se déroule, coule et engloutit...Le mot, l'image, la réalité intime de l'auteur emporte le spectateur dans un monde de sensations, de ressentis, d'affects, subjectif et de ce fait irrévocable.

C'est une expérience inoubliable.
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ???
"Le soulier de satin" est une pièce de théâtre de Paul Claudel assez connue car sa particularité est de durée onze heures mais c'est aussi pour cela qu'elle est rarement jouée.
Je dois dire que malgré mes efforts j'ai eu du mal à suivre.
Il s'agit d'une sorte de fable qui repose sur la séparation de deux amants, Prouhèze et Rodrigue, en Espagne dans un temps ancien, vers le la fin du 16e siècle sans que cela soit certain. L'idée est que l'absence, le manque de l'être aimé augmente la passion. Pour autant, l'intrigue est constituée d'une multitude d'événements et rebondissements avec un nombre très élevé de personnages (je crois qu'il y en a plus de 70 au total).
L'histoire est en permanence entrecoupée d'autres histoires avec des points de vue différents, c'est comme un puzzle dont il manque des morceaux et donc difficile à reconstituer.
Il semblerait que ce soit volontaire car dès le début de la pièce Paul Claudel déclare "L'ordre est le plaisir de la raison : mais le désordre est le délice de l'imagination."
Je comprends bien la proposition expérimentale et l'originalité de ce dispositif avec cette pièce présentée en quatre journées qui s'étale sur vingt ans, mais le mélange des genres est vraiment déroutant. J'ai eu l'impression que cette pièce ne pouvait être appréciée que par les professionnels de la profession.
Et puis je n'ai pas été sensible au côté Cendrillon de Prouhèze qui remet à la Vierge Mère son soulier. D'ailleurs, je n'ai pas vraiment compris pourquoi. C'est peut-être parce que j'ai décroché avant la fin.


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Je n'avais pas pu, malgré mes tentatives, lire "Le soulier de satin" avant de l'avoir vu au préalable au théâtre. D'autres, plus imaginatifs que moi, sauront le lire sans l'avoir vu. La scène est l'univers, avec en bas la planète Terre, élargie depuis peu à l'Amérique et au Japon, en haut le Ciel, Dieu et ses anges. Les amants, à grand effort, car l'amour est rebelle, parviennent à s'aimer au-delà d'eux-mêmes, dans le sacrifice qui est, chez Claudel et selon le christianisme, l'amour suprême. Leur parole est magnifique, d'une rhétorique noble, jamais lourde ni déclamatoire, toujours passionnée et poétique; héritier du Romantisme, Claudel trouve le secret de cette fusion shakespearienne du sublime et du grotesque : pendant les onze heures de spectacle du "Soulier de Satin", on rit aussi. C'est un mystère médiéval, une pièce contemporaine par sa scénographie et selon les dernières mises en scène, un "auto sacramental" du Siècle d'Or (la marque de Calderon est très forte) et bien d'autres formes d'art, kabuki en particulier, mêlés en un ensemble cohérent. Bref, une pièce fondamentale du théâtre moderne, qu'il faut aller voir au théâtre. Après onze heures de représentation, le retour chez soi,, une bonne nuit de sommeil, ouvrir le livre et une semaine durant, revoir la pièce page à page dans son esprit, à mesure qu'on lit les mots et les versets de Claudel. La poésie, qui réclame, dit-on, de la lenteur et de la rumination, s'harmonise parfaitement avec le jeu scénique qui exige du rythme et une certaine rapidité ; l'enchantement de la langue et du style est constant. Claudel, après tout, n'a fait que retrouver les habitudes de ces auteurs d'opéras baroques vénitiens, dont les représentations duraient une journée entière : il instaure dans sa pièce, ou plutôt il restaure, une relation autre entre le lecteur et l'oeuvre d'art.
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Polyphonie et drame intime : quand le silence est chargé de sons.

Cette pièce est un formidable opéra tout en mouvement, couleurs et sensations, sur lequel l'angoisse et la souffrance de la séparation n'apparaissent qu'en ombre portée, dans des dialogues d'un lyrisme et d'une beauté inégalables. Par ces voix tissées d'où s'élève un chant fiévreux vers le créateur, c'est l'univers entier, dans toute sa diversité, qui est invoqué tout au long de ces quatre journées comme autant de moments et d'aspects de la vie, pour tourner autour de cette histoire très personnelle, qui est également un long apprentissage du silence et de l'acceptation. Une grande oeuvre.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
DONA PROUHEZE

Quel est donc cet appel irrésistible?

DON CAMILLE

Dites-moi que vous ne l’avez pas ressenti vous-même?
Les moucherons ne sont pas plus faits pour résister à cette extase de la lumière, quand elle pompe la nuit,
Que les cœurs humains à cet appel du feu capable de les consumer. L’appel de l’Afrique!
La terre ne serait point ce qu’elle est si elle n’avait ce carreau de feu sur le ventre, ce cancer rongeur, ce rayon qui lui dévore le foie, ce trépied attisé par le souffle des océans, cet antre fumant, ce fourneau où vient ce dégraisser l’ordure de toutes les respirations animales!
Nous ne sommes pas toutes choses entre nos quatre murs.
Vous avez beau tout fermer, vous avez beau vous arranger entre vous, vous ne pouvez pas exclure cette plus grande part de l’humanité dont vous avez convenu de vous passer et pour laquelle le Christ aussi cependant est mort.
Ce souffle sur vous qui fait frémir vos feuillages et battre vos jalousies, c’est l’Afrique qui l’appelle en proie à son éternel supplice!
D’autres explorent la mer, et moi, pourquoi ne m’enfoncerais-je pas aussi loin qu’il est possible d’aller, vers cette autre frontière de l’Espagne, le feu!

DONA PROUHEZE

Les capitaines que le Roi envoie vers ces Indes nouvelles ne travaillent pas pour eux, mais pour leur maître.

DON CAMILLE

Je n’ai pas besoin de penser tout le temps au Roi d’Espagne, n’est-il pas là partout où il y a un de ses sujets? Tant mieux pour lui que je pénètre où son nom ne peut passer.
Moi, ce n’est pas un monde nouveau qu’on m’a donné pour le pétrir à ma fantaisie,
C’est un livre vivant que j’ai à étudier et le commandement que je désire ne s’acquiert que part la science.
Un Alcoran dont les lignes sont faites de ce rang de palmiers là-bas, de ces villes nacrées sur le bord de l’horizon comme un titre,
Et les lettres, de ces foules dans l’ombre des rues étroites aux yeux de braise, de ces formes empaquetées qui ne peuvent sortir une main sans qu'elle devienne de l’or.
Comme les Hollandais vivent de la mer, ainsi ces peuples à la frontière même de l’humanité (non parce que la terre cesse mais parce que le feu commence) de l’exploitation de ces rives au delà du lac ardent.
C’est là que je me taillerai un domaine pour moi, une insolente petite place pour moi seul entre les deux mondes.
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Je n'épouserai personne ! C'est dans la prison de Londres que je me suis aperçue que j'avais une âme, une âme vivante et qui n'était pas faite pour vivre dans une prison.
J'ai juré que jamais plus je ne me laisserais mettre dans une prison.
J'ai juré que jamais je ne supporterais un gros corps d'homme entre le soleil et moi !
Je ne veux pas vivre dans la pâte !
Je veux quelqu'un qui m'aide et non qui m'engloutisse !
On vit, avec vous ! Je vis, avec vous, depuis deux jours ! vous ne me demandez rien, vous êtes comme la musique qui ne vous demande rien mais qui d'emblée, vous enlève et vous met d'accord avec elle.
Dès que vous êtes là, il y a de la musique, je me livre avec ardeur, confiance et mesure, comme entre les bras d'un puissant danseur, je sens que je fournis à votre esprit ce qu'il voulait ! Vous êtes là et aussitôt je suis forte et gaie, je me sens toute brillante et toute sonore !
C'est comme un coup de trompette qui vous nettoie, comme une fanfare guerrière qui ranime l'esprit abattu et le remplit de courage et de feu !
Et en même temps nous sommes libres tous les deux ! Je n'ai aucun droit sur vous et vous aucun sur moi. C'est charmant ! Nous sommes ensemble tant que durera la musique.
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La joie d’un être est-elle pas dans sa perfection? et si notre perfection est d’être nous-mêmes, cette personne exactement que le destin nous a donnée à remplir,
D’où vient cette profonde exultation comme le prisonnier qui dans le mur entend la sape au travail qui le désagrège, quand le trait de la mort dans notre côté s’est enfoncé en vibrant?
Ainsi la vue de cet ange pour moi qui fut comme le trait de la mort! Ah! cela prend du temps de mourir et la vie la plus longue n’est pas de trop pour apprendre à correspondre à ce patient appel!
Une blessure à mon côté comme la flamme peu à peu qui tire toute l’huile de la lampe!
Et si la perfection de l’œil n’est pas dans sa propre géométrie mais dans la lumière qu’il voit et chaque objet qu’il montre
Et la perfection de la main non pas dans ses doigt mais dans l’ouvrage qu’elle génère,
Pourquoi aussi la perfection de notre être et de notre noyau substantiel serait-elle toujours associée à l’opacité et à la résistance,
Et non pas l’adoration et le désir et la préférence d’autre chose et de livrer sa lie pour de l’or et de céder son temps pour l’éternité et de présenter à la transparence et de se fendre enfin et de s’ouvrir enfin dans un état de dissolution ineffable?
De ce déliement, de cette délivrance mystique nous savons que nous sommes par nous-mêmes incapables et de là ce pouvoir sur nous de la femme pareil à celui de la Grâce.
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Qu’importe le désordre, et la douleur d’aujourd’hui puisqu’elle est le commencement d’autre chose, puisque
Demain existe , puisque la vie continue, cette démolition avec nous des immenses réserves de la création,
Puisque la main de Dieu n’a pas cessé son mouvement qui écrit avec nous sur l’éternité en lignes courtes ou longues,
Jusqu’aux virgules, jusqu’au point le plus imperceptible,
Ce livre qui n’aura son sens que quand il sera fini.
C’est ainsi que par l’art du poète une image aux dernières lignes vient réveiller l’idée qui sommeillait aux premières, revivifier maintes figures à moitié faites qui attendaient l’appel.
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Qu’est-ce que cette femme que vous aimez? Au dehors cette bouche peinte comme avec un pinceau, ces yeux plus beaux que s’ils étaient des boules de verre, ces membres exactement cousus et ajustés?
Mais au dedans c’est le chagrin des démons; le ver, le feu, le vampire attaché à notre substance! La matière de l’homme qui lui est entièrement soutirée et il ne reste plus qu’une forme brisée et détendue comme un corpuscule de cricri, horreur!
Ne suis-je pas dans la dépendance de Votre Seigneurie? que de fois ne l’ai-je suppliée de songer au salut de son âme et de la mienne?
Que seront dans cent ans ces cent livres de chair femelle auxquelles votre âme s’est amalgamée comme avec un crochet?
Un peu d’ordure et de poussière, des os!
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Vidéo de Paul Claudel
https://www.laprocure.com/product/1525906/chevaillier-louis-les-jeux-olympiques-de-litterature-paris-1924
Les Jeux olympiques de littérature Louis Chevaillier Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. » Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
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