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Le Royaume du Nord (Clavel) tome 6 sur 7
EAN : 9782226035042
360 pages
Albin Michel (07/02/1989)
3.88/5   144 notes
Résumé :
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens Wabamahigans vivent sur la Longue Île et la baie James leur appartient. Personne ne leur disputait ces territoires ingrats dont ils sont seuls à exploiter les ressources. Cependant, au début des années 70, le gouvernement québécois entreprend la construction d'énormes barrages hydro-électriques qui menacent d'engloutir la terre de leurs ancêtres. La "civilisation" a déclaré une guerre aveugle aux derniers des Wamabahigans.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le style de Bernard Clavel est toujours simple, imagé, équilibré. Il se lit facilement.
Il sent bon la terre, l'eau, la bête, l'arbre, la fumée….le sauvage.
Ce roman, fait de courts chapitres, entrecoupés d'extrait de courriers, d'articles de journaux, de notes de missionnaires, et de décisions de justice est très vivant.

Et que nous conte ce roman ?
La vision lucide de la mort de son peuple par un vieux chef Wabamahigan, indien du grand Nord canadien
Un monde où tout tournait rond a l'image du wigwam et du village
Le cercle universel est tout ce qui constitue son monde: soleil, lune, cycle des saisons, de la vie et de la mort, le corps des morts que l'on sangle pour lui redonner sa forme de foetus avant de le remettre dans le ventre de sa mère la terre.

Tout tourne, tout se renouvelle, tout est fluide. Alors les angles des maisons des blancs, les tombes creusées au carré, l'esprit anguleux fait de tromperies, la croix de ce Christ qu'on cherche à leur imposer ne sont pas pour eux

J'ai été très sensible à cette vision claire que l'auteur nous donne du choc de ces cultures : Carré versus cercle. Ça paraît simpliste mais c'est bien cela.

Bien sûr, vous l'avez deviné, ceux qui gagneront ce sont….les mauvais, les blancs, nous….

Car comment pouvaient-ils résister à l'appel de cette civilisation, la nourriture facile, le confort de l'électricité, des ski-doos, des moteurs de bateau ?
Aussi lorsque les blancs entreprirent les immenses chantiers de barrages hydro-électriques de la baie James. Pratiquement tous acceptèrent les indemnisations proposées par le gouvernement, en échange de leurs terres de chasse traditionnelles.

Seuls quelques irréductibles « maudits sauvages » tinrent tête à l'homme blanc se replièrent sur eux-mêmes et refusèrent tout en bloc. Leur chef Mestakoshi aura la « chance » de mourir avant de voir son arrière-petit-fils, désoeuvré, gratter des billets de loto en buvant son Coca-cola.

Quelle tristesse….mais un bien beau roman
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Les talents de conteur de Bernard Clavel s'expriment pleinement à travers cette saga "Le Royaume du Nord dont "Maudits sauvages" est le dernier tome. Il y met en scène les Wabamahigans, une tribu amérindienne occupant les territoires autour de la baie James dans le nord canadien. Dans ces terres reculées, ils y vivaient en paix, à peine impactés par la civilisation des Blancs, jusqu'à ce que, en ce début des années 70, un projet de barrage hydroélectrique ne voit le jour sur la Sipawaban, la rivière qui rythme leur existence. Leur lieu de vie, terrain de chasse et de pêche, allant disparaitre sous les eaux, ils sont donc "invités" à le quitter pour rejoindre une réserve.
Voilà comment apparaissent les premières dissensions entre les différentes générations de la tribu. Il y a ceux qui sont prêts à céder aux promesses de relogement et de confort proposées par les Blancs, il y a ceux qui comptent sur la justice pour leur donner raison et il y a les anciens qui, sous la houlette du vieux chef Mestakoshi, refusent d'abandonner le lieu où reposent leurs ancêtres et qui organisent une résistance passive : le pot de terre contre le pot de fer... Si j'avais dû situer ce roman sur une échelle temporelle, je me serais trompée d'un ou deux siècles. Jamais je n'aurais imaginé que l'histoire inspirée de faits réels puisse se dérouler entre les années 70 et 80, je pensais que l'expropriation des Indiens était bien plus ancienne.

Plus je redécouvre Bernard Clavel, plus je tombe sous le charme de son écriture. Chacun des romans de cette saga est une exhortation pour l'homme à vivre en harmonie avec la nature, un discours avant-gardiste en quelque sorte. J'ai trouvé la construction de ce livre magistrale. Certains chapitres sont consacrés à l'intrigue proprement dite, d'autres relatent les pensées du chef indien traditionaliste et traduisent le lien très fort qu'ils entretiennent avec la Terre et avec leurs ancêtres et enfin, d'autres rapportent des coupures de presse, des récits ou des courriers écrits par des Blancs où le lecteur découvre les a-priori portés sur ceux qu'on appelle les sauvages. La fin de ce peuple sous la pression du monde qui se dit "civilisé" et des intérêts mercantiles est poignante. Je garde en moi l'image de ce vieux chef qui choisit de se laisser mourir dans son wigwam ancestral alors que ses descendants se sont déjà convertis à la société de pacotille promise par les envahisseurs.

Une écriture moderne et puissante au service de la nature et de l'être humain, qui fait de ce roman un coup de coeur auquel j'accorde un 20/20.

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Maudits sauvages est le premier roman que j'ai lu de Bernard Clavel. le dernier de sa saga le royaume du nord, mais qui peut être lu de façon indépendante comme la plupart des autres. Cependant, la lecture des autres livres rajoutera une autre dimension à l'ouvrage, puisque nous découvrons ici les amérindiens qui étaient absents de tout les premiers livres. Et c'est justement ce qui frappe d'autant plus.

La lecture de ce livre m'a fait aimer Bernard Clavel, parce qu'il parle toujours à sa façon de choses qu'il aime en y laissant traîner le spectre de la réalité. La plupart de ses livres finissent par la mort, qui est toujours là pour tout le monde. Mais la plupart de ses livres parlent aussi et surtout de la vie. Ces morts finales ne sont que là pour souligner l'importance d'autant plus grande du reste. Et l'écriture de Bernard Clavel est puissante, elle se permet de nous faire ressentir pleinement la vie et le monde. Il y a dans son oeuvre un véritable talent de conteur, d'ensorceleur. Et que j'aime ça ...

Bernard Clavel est aussi un homme qui aime la nature. Non pas pour sa bonté, puisqu'il se permettra souvent de nous rappeler sa cruauté involontaire, son injustice ou sa force, mais pour souligner sa beauté. Et pour nous montrer à quel point l'homme doit y être sensible.
Lorsque j'ai lu ce roman, je ne connaissais rien du style de l'auteur et je me suis contenté de le lire, sans rien savoir. J'ai été happé alors par les descriptions qu'il nous fait du grand nord Canadien, de ces espaces semi-sauvages et de cette faune et cette flore. Il parle avec amour d'un cours d'eau, nous décrivant ce qui s'apparente à un personnage du récit. Si les descriptions vous barbent, ne tentez même pas la lecture : elles sont nombreuses et forment le coeur du récit, puisque avant tout ce sera la mise en avant de ce monde, de ce paysage. Et une fois le décor planté, il introduira l'humain.

L'humain ici, c'est l'amérindien. Ce natif, celui qui était là avant nous et qui aujourd'hui encombre. Il encombre les tribunaux, à cause des lois, mais aussi le terrain, où l'on voudrait pouvoir faire quelque chose de moderne. Il encombre aussi les esprits, avec une image qu'il a donné, peut-être vraie peut-être fausse, mais qu'il n'a pas voulu. Et tout cela passera par la figure du chef des Wabamhigans, Mestakoshi. Lui sera le dernier à se dresser face à cela, à montrer la voie qu'ils ont toujours emprunté. Mais aussi à revenir sur les erreurs, à montrer que si le passé ne revient pas, on peut au moins le regarder avec lucidité.
Ce roman est une déclaration d'amour à ces peuples, mais avec une justesse de propos assez remarquable : Bernard Clavel ne se contente pas de faire un plaidoyer larmoyant expliquant leur disparition, il nous la fait ressentir. Il nous met dans la peau de ces amérindiens dont la société va disparaitre, et qui a aujourd'hui disparu. Rien ne sera manichéen, et il suffira de constater la réalité de ce monde.
Ce livre m'a fait poser beaucoup de questions : sur nous et sur notre société en premier lieu, mais aussi sur eux et leurs société. Qu'avaient-ils donc pour qu'aujourd'hui ils soient si encensé par les mouvements new age ? Pourquoi est-on si peu objectif à leurs propos ? Quelques éléments de réponses se trouvent dans ce livre, et j'ai beaucoup aimé la tendresse qui se dégage de ces pages, la mélancolie face à un monde qui disparait.
A ces égards, le titre est évocateur : les sauvages maudits, c'est ceux que l'on ne veut plus, qu'on encourage à disparaitre, mais aussi ceux qui sont victimes d'une malédiction, qui disparaissent sans que l'on ne puisse rien y faire. Et le terme "sauvage" est lourd de sens, face à celui de "civilisé". Et pourtant, Bernard Clavel nous montre un monde sauvage dans lequel ils sont à leurs place, à contrario d'un monde civilisé qui les prive de leurs vies et de leurs énergie. Des masses d'indiens assis devant un supermarché et jouant au loto est-elle la résultante d'une civilisation selon nous ?

A travers ce livre, Bernard Clavel nous parle d'une disparition, de la fin d'un peuple. Et ce thème est l'un de ceux qu'il abordera souvent. Ses personnages sont souvent les derniers d'un peuple, d'un métier ou d'un endroit. Il raconte à travers beaucoup de ses livres la fin des campagnes françaises, la disparition de métiers et de façons de vivre. C'est un auteur qui a un amour pour un monde en voie de disparition, et cela se sent dans chacun de ses livres. Celui-ci touchera surement plus parce que le sujet est plus intéressant aux yeux de beaucoup de monde, et justement cela m'interroge : pourquoi est-ce plus intéressant lorsque c'est plus éloigné ? La disparition des amérindiens semble avoir plus d'impact que celles de nombreuses civilisations qui existaient chez nous et qui sont également remplacées aujourd'hui par une "civilisation" résolument moderne. Et cela me fait réfléchir à tout ce qui est perdu chez nous aussi, et que ce livre met en lumière parce qu'on le voit mieux chez les autres. Encore une histoire de paille et de poutre, tout ça ...
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Avec cette saga romanesque de Bernard Clavel de 6 romans :

Volume I : Harricana
Volume II : L'or de la terre
Volume III : Miserere
Volume IV : Amarok
Volume V : L'angélus du soir
et le dernier de la saga : le royaume du Nord
Volume VI : Maudits sauvage

Sixième et dernier tome du cycle consacré par Clavel au Nord québécois.
le merveilleux Bernard Clavel nous représente le drame des Amérindiens ,les wabamahigans qui ont un mode de vie bouleversés
et même détruits, par l'ingérence des blancs sur leur terre sous le prétexte de construire des barrages hydroélectriques.

Chacun des romans de cette saga de 6 volumes est une incitation pour
l'homme à vivre en harmonie complète avec la nature.
J'ai trouvé la construction du 6ième roman , remarquable.
Il y a des chapitres consacrés à la trame qui raconte en détail l'intrigue ,
d'autres relatent les pensées du chef indien qui ne vit que pour sa terre et son peuple , avec toutes les traditions et les croyances
que lui ont inculqués ses ancêtres . D'autres rapportent des coupures de presse (réelles
je pense ) écrites en italique et dont la teneur n'est pas en faveur des indiens, ( ces maudits sauvages !!) comme disent les
gouvernements du Québec .

J'ai été saisi (comme dans tous les romans du Grand Nord ) par les descriptions,
de ces espaces sauvages ; de la faune et la flore.
Clavel parle avec tendresse , de toutes ces eaux qui jalonnent le pays Canadien.
Ces descriptions ont une place importante pour l'élaboration du roman elles en sont le coeur et sont nombreuses
une fois le décor planté et bien , comme dans une pièce de théâtre, entre enfin les humains ; indiens et blancs.
Je ne vous dévoile rien d'autres ! à vous de venir puiser dans, la belle écriture de Bernard Clavel , vous ne serez pas déçu
De plus quand j'ai fini sa lecture ,j'étais comme l'auteur, Envahi d'un vide immense .
Heureusement qu'il m'en reste encore à lire , de Bernard Clavel ,un de mes auteurs préférés.

Allez , à vos lunettes et pénétrez dans ce monde du Royaume du Grand Nord une dernière fois !!


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Après cette critique personnelle ,je poste ici, (car je ne sais pas ou le poster ?) un texte que Bernard Clavel a écrit lorsqu'il a mis un point final à ce tome 6 "Maudits sauvages "



Moi le lecteur je suis dans le même état que lui, je quitte avec nostalgie , toutes ces lectures .
Mais je garde au fond de moi ,l'espoir que là haut Clavel voit qu'il est encore lu, et que l'amour existe toujours. Place à Monsieur Clavel ::



""A présent que s'achève mon Royaume du Nord, je sens se creuser en moi un vide immense.
Voyageur parvenu au terme de sa longue traversée, je me hisse sur la rive péniblement atteinte
et, me retournant, je contemple l'océan ou la tempête s'est calmée.
Il me semble que le silence ou je viens de plonger tant de personnages me gagne peu à peu.
Mes compagnons sont morts. Je reste seul et tout autre voyage à entreprendre me pèse comme si je leur avais laissé le plus vif de mon être, comme si je me sentais impuissant à prendre sans eux une route qu'ils ignorent .
J'ai partagé avec eux dix années de ma vie qui furent lumineuses parce que l'amour s'ouvrait devant moi en même temps que m'était offert une terre et son peuple .
L'amour demeure, plus solide et plus profond, mais les tombes qui jalonnent le long ruban de pistes parcouru alourdissent le souvenir.
Il me faut à présent pénétrer un autre univers .A force de volonté, je devrais y parvenir, mais le Royaume du Nord
demeurera au fond de moi, avec ses joies, ses douleurs, avec l'écho de ses tempêtes qui m'ont nourri durant tant de lunes .



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c'est l histoire de la naissance du canada 🍁.depuis l arriver des premiers colons dans la baie James, au canada d aujourd'hui.Bernard clavel
nous fait partager son amour pour les indiens qui a l arrivé des premiers colons ,partagèrent leurs nourriture 🍲 et leur connaissance pour aider l,
homme blanc a survivre.jusqu'à l, histoire de leur petit fils rejeter par les blancs.Bernard clavel
nous dévoile l, envers d'une époque, et d'un génocide perpétré avec la plus parfaite conscience..a lire pour tout les amoureux du grand nord.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes ici pour attendre l’heure où le Grand Esprit viendra nous chercher. Mon seul souci à moi, chef Mestakoshi, c’est de savoir ce qu’il adviendra du dernier d’entre nous. Qui donc saura que son âme vient de quitter son enveloppe de chair ? Qui donc viendra, pendant que son corps sera encore tiède et souple, le serrer dans les courroies de cuir de manière que son menton repose sur ses genoux ? Qui fera en sorte qu’il entre dans le ventre de sa mère la terre tel qu’il était avant son éveil dans le ventre de sa mère la femme de son père ? Qui l’enveloppera de la plus belle peau d’orignal ? Qui creusera le trou rond où ses os dormiront pour l’éternité ? Qui fermera le trou après y avoir mis ce dont il a besoin pour le grand voyage ?
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J’ai été le premier des Wabamahigans à posséder un ski-doo. Le premier à acheter un moteur de bateau. Avec ça je me croyais un homme supérieur aux autres. J’étais fier. Je me croyais plus fort.
Il marque un temps. On dirait soudain que les mots passent moins facilement sa gorge. Il contemple tout le monde avant de poursuivre :
J’ai eu tort. Les chiens ne boivent pas de pétrole. Ils ne tombent pas en panne. Dans la tempête, ils savent retrouver le chemin du village. Les pagaies sont moins lourdes qu’un moteur.
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Quatre jours passent encore après la fin de la bourrasque. Le froid a serré d'un coup. Il tient le Royaume du Nord sous sa griffe d'acier. Il est d'un bleu très pur avec des reflets presque émeraude, avec des aubes et des crépuscules de sang, avec de la cendre violette partout sur la taïga où le blanc ne domine pas. Dans les nuits, il serre encore plus fort. Il devient noir et argent. Même sa voix est métallique. Il est d'une terrible solidité et pourtant, tellement tendu, tellement effilé qu'on le croirait constamment prêt à se rompre.
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Depuis que l'école leur a enlevé leurs petits-enfants, les vieillards n'ont plus personne à qui enseigner le bois, les cours d'eau, le grand froid des hivers, la trappe, la chasse et la pêche, le passage des oiseaux, les vertus de certaines plantes qui guérissent les maux. Alors ils jouent aux dames, ils bavardent entre eux et continuent d'ausculter le fleuve.
Sipawaban annonce le temps. Il parle des saisons. Il dit si le printemps sera précoce ou l'hiver rigoureux. Il raconte ce qui se passe en amont, sur les terres de chasse et de trappe. Chaque frémissement de son eau est un signe. Chaque remous porte une nouvelle.
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Nos pères nous ont raconté l'histoire du chef des Wabamahigans d'il y a bien longtemps.
Alors que les Blancs descendus de leur bateau voulaient chasser son peuple pour s'établir à sa place, le chef est tombé à genoux devant eux. De ses doigts crispés il a arraché une poignée de terre qu'il a embrassée puis serrée contre sa poitrine en disant : " Nous vous offrirons tout ce que nous possédons et qui peut s'emporter, mais jamais nous ne vous céderons un pouce de notre terre." Ces paroles sont en nous comme le chant du vent dans les arbres, comme le grondement des chutes d'eau, comme le craquement des glaces sur les rivières quand revient le printemps. Ces mots sont en nous comme le roulement sourd du galop des caribous en migration. Comme le hurlement du Loup Blanc qui a conduit jusqu'ici Tiska la mère de notre peuple. Le Loup Blanc : Wabamahigan.
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