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EAN : 9782842284992
370 pages
Le Pré aux Clercs (08/11/2012)
3.6/5   39 notes
Résumé :
Depuis des millénaires, un tournoi oppose les anges de l'Ordre aux légions du Chaos. Ces duels à coups d'épées flamboyantes doivent rester inconnus des humains. Jusqu'au jour où la jeune Ayati est le témoin d'une de ces luttes à mort au bout de sa rue. Engagée malgré elle dans l'ultime bataille entre les deux clans d'immortels, elle devra risquer son âme et mettre en péril son amour, alors que le monde menace de basculer dans l'Apocalypse.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Encore une jolie trouvaille que j'ai faite grâce à Babelio. Pourtant, aux premiers abords, je ne suis pas spécialement attirée par les histoires d'anges et de démons. Je ne sais pas trop pourquoi... Peut-être ce côté trop religieux qui me dérange un peu. Mais "Les Adversaires" m'a tout de suite plu entre un résumé attrayant et une couverture sublime. Oui, je marche souvent à la couverture, comme beaucoup d'entre vous sûrement. Et puis, le résumé, justement, ne mettait pas en avant, justement, ce côté religieux dont je vous parlais juste avant. du coup, j'ai sauté sur l'occasion.

Même si certains événements étaient très prévisibles tout le long du roman, j'ai passé d'excellentes heures à découvrir ce nouvel univers où les anges ne sont pas vraiment des enfants de coeur, et ou les démons ne sont pas non plus des bourreaux sanguinaires (du moins, pas tous). Assez complexes, les deux mondes qui s'affrontent se dévoilent petit à petit au lecteur, lui laissant le temps d'assimiler toutes ces nouvelles informations tout en le laissant dans une certaine pénombre, permettant ainsi de prendre un réel plaisir à la lecture. Je n'aime vraiment pas les romans qui se dévoilent dès les premières lignes, ni à l'inverse, ceux qui donnent toutes les informations vitales dans le dernier chapitre. Il y a toujours un juste milieu qui entretient le suspens et qui permet au lecteur de poursuivre. Fabien Clavel a très bien su jouer sur ce point là. Sans compter les différents personnages qui se croisent tout au long de l'histoire.

J'ai beaucoup apprécié les parallèles entre les anges, les démons et les humains, comme les personnalités totalement différentes des protagonistes. Ayati est sûrement, avec Driss, le personnage le plus réussi. Elle, qui est loin de l'héroïne brave et téméraire, mais en même temps qui n'est pas une écervelée et qui au fil du temps nous montre toute l'étendue de sa force. Lui, pour son côté perdu et complexe... le personnage le plus attendrissant de l'histoire, malgré les apparences. J'avoue que j'ai pensé à Katniss et Peeta de Hunger Games à un moment donné en les voyant évoluer. Je sais que les quatre personnages sont assez éloignés, mais je ne sais pas, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à eux, en voyant Ayati et Driss se battre contre leurs destinées...

Un autre pari gagnant, le choix de la "narration" multiple, enfin si l'on puis dire, car c'est un narrateur unique qui nous expose les fait, mais chaque chapitre se concentre sur un ou deux personnages, nous plongeant ainsi dans une tranche de temps et d'espace bien définie. Ne suivre qu'Ayati, l'héroïne, n'aurait pas été très judicieux en même temps, je pense. Mais ces histoires qui s'entrecroisent restent une excellent idée qui donne une dynamique intéressante, surtout grâce aux chapitres assez courts. Pour ma part, les chapitres de Nogel, qui est loin d'être un personnage que j'apprécie, étaient ceux que je lisais le plus rapidement pour pouvoir passer à ceux qui concernaient Ayati, Tumaël ou Driss. Même Satrinah me manquait. D'ailleurs, en parlant de la démone et de Tumaël, les relations qu'ils entretiennent avec Driss et Ayati m'ont beaucoup touchée. J'ai trouvé plutôt "audacieux" de montrer ce côté humain des anges ou démons. Tout au long du roman, il était presque impossible de ne pas voir que ces êtres immortels ne cherchaient qu'une seule chose : devenir humain. Il était ainsi très facile de se mettre à leurs places et d'essayer de les comprendre, alors que les Seraphims étaient des statues de marbre pour moi, sans réel intérêt car "sans âme" finalement.

Je ne sais pas si une suite est prévue, la fin semble assez ouverte pour cela, mais en soi, ce roman se suffit à lui-même et se conclut d'une façon, certes attendue, mais juste. J'entends par là qu'il n'y a pas de grandiloquence ou de big happy end, juste une fin qui clôture parfaitement ce récit qui n'a montré aucune fausse note à mon humble avis. J'ai encore quelques questions qui me taraudent cependant, si bien que j'espère une suite.
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Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous présenter ce roman grâce à Babelio et aux éditions le Pré aux Clercs. J'aime beaucoup la fantasy et j'avais hâte de découvrir ce livre. Sachez que je l'ai dévoré et que je l'ai adoré!

Driss et Ayati sont deux jeunes humains qui essaient de survivre au mieux dans leur vie pas toute rose. Ils n'auraient jamais cru qu'une guerre séculaire se déroulait sous leurs yeux depuis toujours et encore moins qu'ils allaient devenir des pions dans celle-ci. Pourtant c'est bien ce qui va se passer le jour où Ayati verra une personne de sa connaissance se faire tuer sous ses yeux. Elle sera alors recherchée par les deux fractions rivales (anges et démons), l'une pour l'éliminer l'autre pour tenter de la sauver. Quant à Driss une simple décision va changer sa vie à jamais et il se retrouvera alors aussi dans la course.

Tout semble ici rappeler un énième récit de fantasy. Bien sûr, les codes ne peuvent pas être totalement réécrits sinon nous ne serions plus dans le même genre mais où l'auteur fait fort, c'est qu'il réussit à les reprendre, les faire siens et nous les servir de très belle manière! Son style est sublime et nous embarque dans un récit haut en couleur et sans temps morts. Les évènements s'enchaînent, les révélations pleuvent et on sent le compte à rebours qui avance inexorablement vers un dénouement qui nous fait craindre le pire.

Les héros sont touchants et quelques soient leurs choix, le lecteur ne peut que s'attacher à eux et avoir peur pour eux. Nous passons de l'un à l'autre pour vivre les évènements de leur point de vue, ce qui les rend proche de nous et nous transmet leurs émotions. On passe du rire aux larmes, du doute à l'angoisse, pour finir dans un énorme tourbillon émotionnel. Autant dire qu'on n'en ressort pas indemne et qu'on en redemande!

J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont nous sont présentés les anges et les démons. L'auteur les voit d'une manière parlante qui m'a beaucoup plu, sans tomber dans les théories chrétiennes si répétées. D'ailleurs le fait qu'Ayati soit d'une autre religion apporte une touche supplémentaire et un regard critique sur nos idéaux, j'ai trouvé cela très judicieux.

En bref, j'ai adoré ce récit tant pas son style sublime que par ses personnages charismatiques et attachants. Ce roman me donne envie d'en lire d'autres de l'auteur et de plonger aussi dans les autres livres présents dans cette nouvelle collection! Une rencontre haute en émotions comme je les aime!
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J'avais très envie de découvrir la boîte de Pandore, nouvelle collection du Pré aux clercs, c'est pourquoi je remercie le forum Mort Sûre et cette occasion qu'il m'a donné d'ouvrir la boîte... Mon dévolu était tombé sur Les adversaires, de Fabien Clavel, un auteur que je souhaitais découvrir d'avantage.


Une nouvelle fois, il aborde le thème des créatures fantastiques, ici, les anges. Déchus, grandioses, démoniaques... et surtout mélancoliques. C'est le ton le plus important qui teinta ma lecture et la noya quelque peu : la mélancolie. Celle de ces créatures belles mais souvent impuissantes, qui ne sont pas en paix avec leur immortalité. Au contraire.... Quelque soit leur nature et leur camp, elles évoluent dans notre monde, notre espace à tous, où un tournoi les oppose depuis des millénaires pour désigner celui qui sera le messager de Dieu. Lorsque Ayati, une jeune indienne sensible et perdue, assiste à un combat opposant un ange "Veilleur", et un démon, sa vie, trop tranquille, bascule totalement... Elle se retrouve impliquée dans cette ultime bataille entre les clans d'immortels.

Le monde est en train de sombrer dans l'Apocalypse. Pas d'espoir. de lueur du soleil. Pluie, sang, peine. Remords et chagrin de ces êtres fabuleux. L'auteur a construit une ambiance lourde et triste, ou tous les personnages nagent dans leurs blessures, tentant malgré tout de se construire et de se faire une place dans le monde des hommes. La lecture peut être difficile à démarrer, car il faut s'habituer à cette triste atmosphère, où le ciel semble pleurer toutes ses craintes, et sa fin, sur nos héros. Héros que nous suivons, chapitres après chapitres, par des points de vues différents. Hors, ils ne sont pas narrateurs et la première personne n'est jamais utilisée. le narrateur et le lecteur semblent tous deux être spectateurs de ce chaos silencieux, de cette étreinte sourde et douloureuse entre les deux clans, bien et mal s'alliant parfois dans des temps ou la neutralité légale, prétexte à une alliance, les protège.

L'originalité de l'auteur, autre que dans son écriture de la mélancolie, à mon goût, tiens surtout dans les castes qu'il a construit, faites de différents niveaux dans leur hiérarchies respectives, côtés anges ou démons. Tous ont leurs lois, leurs coutumes, et surtout leurs souvenirs, qui les poussent à adopter les mêmes comportements, par tradition, et certainement, un fort devoir de mémoire envers ceux qui sont tombés avant eux, et après avoir appris leur savoir aux humains. Les anges et démons, qui seraient présents depuis toujours dans notre société, et auraient permis à l'homme de grandes évolutions... sont toujours parmi nous selon Fabien Clavel ! Soit pour protéger, ou agir, dans la société des humains, soit pour devenir comme eux.... et perdre leurs ailes. L'idée de perdre ses ailes, par amour, par foi en la race humaine et ses sentiments, est l'idée la plus touchante du roman, car la plus mélancolique, et la plus défendue... L'écriture des sentiments, pour décrire cette vie stérile des sans ailes, est celle qui m'a le plus touchée, alors que je n'ai pas trouvé que les autres sentiments étaient très présents le reste du temps.

Tout est une question d'opposition : la colère et la rage sont opposés à l'amour et à la protection. Des sentiments forts, puissants, qui sont eux décrits et montrés. Alors que les sentiments plus subtils, les multiples facettes des humains, ne sont pas abordés... Par choix sans doute, car finalement, ce sont des créatures fantastiques que nous suivons.

Les personnages sont très différents, mes préférences étant allées aux deux plus jeunes, Ayati et Driss, Ceux qui nous mènent, tout en faisant avancer, vite et de façon inattendue, l'intrigue, autant que l'Apocalypse. J'aurai pu préférer Tumaël, ange gardien triste, et trop mélancolique, ou Samaël, démon trop méchant... Mais mon affection est allée aux humains, proches de nous, de la nuance et du côté perdu par les évènements que l'on peut tous ressentir.

Le récit, un peu lent, et difficile à aborder à mon goût à cause des changements de points de vue qui ralentissent régulièrement l'avancée de l'intrigue, mais aussi à cause de cette omniprésence de la mélancolie, peut néanmoins être abordé par tous lecteurs, dès 14 ans, qui saura s'accrocher à une histoire bien menée, originale, dans un contexte sombre de fin du monde. Mais surtout, les amateurs de fantastique, d'anges, de démons, de sorciers... en auront pour leur compte. Mon seul regret est que je m'étais imaginé une fin très différente, qui aurait plu d'avantage à mon coeur de guimauve, mais l'auteur à heureusement su me surprendre, et me proposer un dénouement satisfaisant les attentes qu'il avait provoqué.

Je le remercie pour l'originalité du texte et toutes les surprises dans ma lecture qui en ont découlé. Autant dans l'écriture de la mélancolie que j'ai expérimenté, que l'univers complexe qu'il a imaginé autour des anges... Une expérience à tenter, et une collection qui nous promet des imaginaires hors du commun.
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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Comme tous les 372 ans, l'Apocalypse va débuter. Ce n'est pas l'Apocalypse comme on l'entend, rassurez vous, c'est juste une sorte beat them all entre sept Anges, où le vainqueur deviendra le nouvel El, le seul Ange à pouvoir parler à Dieu. Une sacrée promotion, donc.


Ces sept Anges sont appelés les Philiaphores, les porteurs de Coupes. Ils représentent les 7 catastrophes annoncées dans la Bible, où il est écrit que chacun des sept Anges viendra verser une Coupe sur terre, chacune contenant une catastrophe divine.


Ça marche comme ça depuis toujours, rebelote tous les 372 ans, sept Anges sont élus au hasard et doivent s'entre-tuer. Mais cette fois, pour la première fois, des humains et des Démons sont élus parmi les sept Philiaphores en question.


Ayati est une jeune fille solitaire, un peu blasée. Elle va un jour assister à un combat entre Ange et Démon. Un Éon, Noguel, officiellement lieutenant Nogar aux yeux des Hommes, va la placer sous la protection d'un Veilleur, Tumaël. Pour faire simple, l'Éon est un super-Ange et le Veilleur un ange qui a renoncé à ses ailes. Alors en gros, Ayati rejoint le clan des gentils.


Driss est un beau jeune homme, apparemment délinquant, le genre qu'on aime bien éviter dans le métro. Il m'a vite été antipathique. Avant de comprendre que c'était le rôle qu'il jouait qui ne me plaisait pas, un rôle qu'il détestait lui même. Un jour, il rencontre Sam, Sammaël, le Démon le plus gradé, le plus respecté, le plus craint. Ce dernier le prend sous son aile. Alors je pense qu'on peut dire que Driss rejoint le clan des méchants.


C'est sans compter sur le fait qu'Ayati et Driss se connaissent, ils étaient dans la même classe, au lycée. Et si les chapitres alternent entre Anges et Démons, on sent bien qu'à un moment ou à un autre, ces deux là vont finir par se rentrer dedans.


Un roman très agréable, vite lu, parce qu'on est vite happé par l'histoire. On s'attache à chacun des personnages, même les « méchants » et l'humour, parfois noir, est présent tout au long du livre. J'ai beaucoup aimé le style de Fabien Clavel, que je ne connaissais pas mais qui m'a convaincue. Je pense m'intéresser à ses autres romans sous peu.


Je remercie Babelio et la nouvelle et prometteuse collection Pandore, grâce à qui j'ai pu lire ce roman que j'ai donc beaucoup apprécié !
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Ayati est une jeune femme qui travaille dans le restaurant de son père. Un jour, une cliente qui ne lui est pas inconnue va oublier son portefeuille sur le comptoir. Tentant de la rattraper, elle va la suivre jusqu'à un parking où elle va assister à un spectacle effroyable : un affrontement sans merci à coups d'épées flamboyantes qui se révèlera être un combat à mort.

En réalité, ces duels se déroulent entre deux catégories d'êtres surnaturels qui se vouent une haine féroce depuis des millénaires : les anges et les démons. Tous les 372 ans survient « L'Apocalypse », c'est-à-dire « La Révélation », un évènement qui vise à élire « El », le seul ange qui sera capable d'être en contact avec Dieu. Sept candidats, appelés « Philiaphores », mais également les « porteurs de coupes » sont désignés pour concourir à ce poste. Ils vont devoir s'entretuer, car l'Apocalypse ne pourra se terminer que s'il ne reste qu'un seul survivant. Cependant, cette nouvelle Apocalypse est très différente des autres, puisque cette fois-ci, les anges ne semblent pas être les seuls à avoir été choisis comme Philiaphores : des Veilleurs, des démons, et même des humains semblent également disposer d'une aura enflammée au-dessus de leur tête, signe qu'ils sont eux aussi porteurs de coupes. Ayati va se retrouver embrigadée malgré elle dans cette lutte pour le pouvoir, dans cette compétition mortelle pour devenir l'unique El des quatre prochains siècles.

J'ai été conquise par cette histoire ! Fabien Clavel a su apporter sa touche personnelle au mythe des anges et démons. Cette quête pour le pouvoir, pour devenir en quelque sorte le bras droit de Dieu est excitante, parce que cette fois-ci, tout est loin de se passer comme prévu et personne ne sait pourquoi les règles ont changé si subitement !

L'intrigue se déroule près de notre capitale, à Villejuif, sous un temps très pluvieux et dans des rues lugubres, amenant un sentiment d'insécurité persistant tout au long du récit. le déroulement est intéressant, car l'auteur alterne le point de vue des deux camps qui s'opposent depuis des millénaires : les anges et les démons. C'est vraiment un plus de pouvoir les suivre les uns après les autres : on apprend à les connaître, à cerner leurs motivations, à comprendre pourquoi ils sont devenus ce qu'ils sont. On apprendra au fur et à mesure de la lecture qu'ils ne sont pas si opposés que ça, les démons ne souhaitant simplement pas se conformer aux règles qui leur interdisent d'agir directement sur les humains. Je n'ai pas eu de préférence pour l'un ou pour l'autre camp, car l'auteur est assez neutre dans sa manière de nous les présenter : ils n'ont pas le même mode de vie, pas la même vision des choses, c'est agréable de pouvoir les découvrir en parallèle. Les cent-cinquante premières pages sont par contre un peu ardues à comprendre, car il est difficile d'assimiler le rôle des différentes catégories d'anges et de démons régulièrement citées (Eon, Veilleurs, Invocateurs et j'en passe), mais quand les explications viennent, ça va tout de suite beaucoup mieux.

J'ai aimé cette histoire, car outre le rythme très énergique procuré par des chapitres courts et l'alternance entre anges et démons, j'ai trouvé que la part fantastique était habilement ancrée dans la réalité. En plus, il y a un côté policier dans l'intrigue, ce qui est plutôt original dans de la fantasy : un mélange étonnant, mais qui m'a plu. Les créatures, quant-à-elles, se sont tellement mélangées aux Hommes au fil des siècles qu'elles ont un côté très humain, au point de les confondre, et que ça paraît très naturel de les voir se battre à coups d'épées flamboyantes en pleine rue, ou de posséder des corps. La fusion est très réussie, d'ailleurs, Ayati et Driss ne semblent pas si étonnés que ça d'apprendre que ces êtres vivent parmi eux (enfin, c'est ce que j'ai ressenti).

Ces deux humains qui vont s'allier réciproquement aux anges et aux démons, sont deux personnages que j'ai appréciés, car ils sont loin d'être parfaits. Ayati, qui souffre d'un manque évident de reconnaissance, travaille dans le restaurant indien de ses parents. Sa vie est loin de l'enthousiasmer, elle n'a pas de réel but dans la vie et elle aurait besoin que, pour une fois, quelqu'un croie en elle. Driss quant-à-lui, a beaucoup souffert de voir son père travailler pour la peau et dépérir à cause de sa maladie. En s'alliant au mal, il espère avoir une vie plus facile et ne plus penser à ce qui l'attend chez lui. Ce sont deux personnages fragiles dont le chemin va immanquablement se croiser. Même si j'ai beaucoup aimé ces personnages, j'ai surtout eu un petit coup de coeur pour Tumaël, le Veilleur, qui est très sensible et torturé. On ressent une réelle compassion pour cet être dont l'existence a été pleine de désillusions. Son passage à l'état d'humain ne s'est pas déroulé comme il l'aurait souhaité et j'ai été émue par son destin.

En résumé, une histoire fantasy à l'allure de thriller vraiment réussie et qui sort des sentiers battus en matière d'anges et de démons. L'auteur a su y apporter quelque chose de neuf que j'ai apprécié !

Lien : http://www.plume-a-papote.fr..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
17 mai 2013
Si le roman a un ton très moderne il n’est pas pour autant froid. En effet, une vraie émotion se développe peu à peu. Les personnages s’étoffent et on s’attache en particulier à certains auxquels, au départ, on n’aurait pas pensé s’attacher !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Moi, je vis dans le présent. C'est votre problème, à vous les anges : vous êtes toujours, soit à remâcher un passé idéal, soit à imaginer un avenir radieux. Il n'y a jamais de place pour l'ici et maintenant dans vos têtes.
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Il avait gardé l'idée que les gens plongés dans des bouquins en permanence ne vivaient pas vraiment dans le monde, ils traînaient dans une sorte d'ailleurs, un entre-deux étrange qui l'effrayait et le fascinait à la fois.
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- Et puis, je n'ai jamais aimé le truc des mecs qui se sentent obligés de mater les filles, de les siffler, de faire des commentaires sur leur physique. Le désir obligatoire. Comme si on devait toujours avoir la gaule et être prêt à sauter sur un cul pour avoir le droit d'être un homme.
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Il lui ouvrit les bras et l'enfant se précipita vers lui. Sam la déposa sur ses genoux. Le petit corps était brûlant, non pas de fièvre, mais de la chaleur des draps. Ils restèrent là un moment sans parler.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour.
Il avait envie de lui montrer les étoiles, de lui dire que son père était sûrement là-haut. Ça n'aurait même pas été un complet mensonge. Mais le cœur lui manqua et il ne dit rien. De toute façon, la petite s'était déjà rendormie contre lui. Paisible.
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- Vous allez réussir à vous payer plusieurs invocateurs en même temps ? chuchota-t-elle.
- Je n'en suis pas sûr. Mes réflexes sont un peu rouillés.
- On m'a refilé un ange gardien d'occase !
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Vidéo de Fabien Clavel
Animé par Willy Richert avec Charlotte Binder
Désirs de mondes : imaginer et rêver
Les mondes imaginaires, d'où ils viennent et les rapports qu'ils entretiennent notre monde…
dimanche 4 décembre – Avec la participation de l'autrice-illustratrice, Sandrine Bonini, des auteurs Fabien Clavel, Philippe Lechermeier et de l'auteur-illustrateur Mortis Ghost.
Et la classe de 5ème 2 du collège Sainte-Clothilde, Paris (75). Un grand merci à la professeure Maryline Laguitton.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec la séquence La Tête dans les images Júlia Sardà, Leina et le Seigneur des Amanites, texte de Myriam Dahman et Nicolas Digard, Gallimard Jeunesse Avec le soutien de l'Institut Ramon Llull.
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