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EAN : 9782842212728
324 pages
La Plage (05/09/2011)
3.97/5   17 notes
Résumé :
Les raisons de réduire ou supprimer les produits d'origine animale de notre alimentation ne manquent pas : c'est bon pour la santé, pour le portefeuille, pour l'environnement, et pour les papilles ! Clea, la célèbre blogueuse, auteur de nombreux livres de cuisine bio, nous guide dans l'élaboration de repas sans viande ni poisson. Vous découvrirez que cuisiner végétarien, c'est s'ouvrir à un monde d'ingrédients qu'on ne soupçonnait pas forcément jusque-là. Grâce aux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Qui aurait attendu de se convertir au végétarisme en voyant la publication d'un livre vraiment épatant consacré à ce mode de cuisine aurait dû attendre longtemps si Cléa, créatrice du blog « Cléa Cuisine », ne s'était pas lancée avec Veggie – Je sais cuisiner végétarien : un kilo de papier pour un nombre approximatif de 500 recettes. de quoi cuisiner et manger végétarien jusqu'à plus faim.


Malgré une couverture kitsch sur laquelle Cléa pédale à bicyclette au milieu de vallées de choux romanesco, de mâche et de raisins, où les épis de blés figurent les éoliennes d'un monde durable, son livre n'a rien d'un manuel de rigolade destiné à ceux qui voudraient rabaisser le végétarisme à l'un de ces trois préjugés : austérité, marginalité, bourgeoisie. Cléa s'accompagne du docteur Bernard-Pellet pour broder une introduction développée sur les principes nutritionnels à mettre en application dans le cadre d'un régime végétarien. On apprendra entre autres que si les protéines, le fer et le calcium sont de faux problèmes, les végétariens feraient bien de surveiller leurs apports en vitamine B12 et en vitamine d'–et ensuite roule santé ! L'introduction se gonfle également d'annexes intéressantes ciblant les ingrédients méconnus à privilégier pour faciliter la transition d'un régime omnivore à un régime végétarien, les modes de cuissons ou les modes de conservation conseillés.


Et pour la cuisine… ne manque plus qu'à tourner les pages pour étudier les 500 recettes proposées. Ici nous ne risquons de prendre qu'un seul risque : nous retrouver dépassés par la densité de l'ouvrage. Pourtant, Cléa a pris soin de découper le livre et de regrouper les recettes en plusieurs catégories. Officiellement, il y a les recettes pour le brunch et le petit-déjeuner (mueslis, crème Budwig, brioches…), les assiettes complètes réalisées en fonction des saisons (carpaccio de navets nouveaux, salade estivale, tarte fine au céleri et roquefort,), de certains besoins nutritionnels spécifiques (soupe miso aux algues et au tofu), permettant de recycler des ingrédients de fonds de placard (miniclafoutis au maïs, gnocchis de polenta) ou reposant sur des ingrédients particuliers (far au tofu fumé), les plats uniques qui demandent un minimum de temps (gratin de choux-raves au tofu fumé, soupe de lentilles corail au potimarron, lasagnes aux poireaux et fromage de chèvre), les repas informels originaux pour les apéros, les pique-nique, les buffets, les tapas, les burgers ou les sandwichs, les repas pour les enfants (boulettes de coquillettes, gratin de boulgour aux courgettes), les repas exotiques (nems au potimarron et au tofu, couscous de légumes aux dattes) et les desserts qui accompagneront le tout. Et officieusement, il y a les recettes ultrasimples (salades composées de multiples ingrédients), les recettes qui demandent de mettre la main à la pâte (boulettes de légumineuses, biscuits sablés…), les recettes sans cuisson (smoothies, pâtes à tartiner, soupes froides, tiramisus…), les recettes de tartines, les recettes plus élaborées (feuilletés aux champignons, chaussons aux légumes…), les recettes avec un appareil salé ou sucré (quiche lorraine détournée, fondants de brebis aux poires, gâteau au kéfir…) et les recettes de fête (pop-corn maison, galette des Rois, bûche de Noël…).


Mine de rien, on apprendra de nombreuses techniques de réalisations végétariennes voire végétaliennes. Cléa se distingue de la plupart des autres livres de cuisine végétarienne en ne proposant pas un changement radical d'alimentation culturelle ; au contraire, elle s'adapte au mieux pour retrouver les recettes classiques du régime omnivore et éliminer la possibilité de justifier son éventuelle réfraction au régime végétarien par son goût immodéré pour la cuisine traditionnelle à base de viande et de poisson. Ainsi, la bonne vieille blanquette de veau sera remplacée par une blanquette de seitan aux légumes oubliés ; et on découvrira aussi le chili sin carne, la brandade de haricots blancs au fenouil ou un roulé de lentilles vertes du Puy. En pâtisserie, la crème pâtissière dévoile son option végétale à base de lait de riz, d'agar-agar, de purée d'amande blanche et de sirop d'agave ; la mousse au chocolat se réalise à partir de tofu soyeux ; les pots de crème ne demandent pas une heure de cuisson ; et on réalisera, de manière générale, que la pâtisserie végétale demande beaucoup moins de temps, d'énergie et de concentration que la pâtisserie « animale ».


Qu'il s'agisse d'avoir envie de trouver une base stable sur laquelle faire reposer un régime végétarien ou qu'il s'agisse de découvrir une nouvelle manière de cuisiner, qu'il s'agisse de faire des économies ou de gérer moins de denrées facilement périssables, ce livre est un trésor qui ne pèse qu'un kilo. Mon seul regret ? devoir rendre à la bibliothèque ce livre indispensable…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ma blogueuse culinaire préférée !
Elle déborde de bonnes idées et de délicieuses recettes végétariennes faciles à réaliser.
Le livre est très agréable à parcourir et très bien illustré.
Cléa nous montre elle-même la réalisation de certains plats et tout ça avec son charmant sourire.
Il ne se passe pas un jour sans que je le feuillette, parfois pour le simple plaisir.
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Un livre un peu fade, j'aime voir les recettes accompagnées d'une photo, ici peut sont illustrées. Je regrette aussi de ne pas voir de recettes « petit prix », le but du livre est de rendre la cuisine végétarienne accessible, or 30€ d'ingrédients pour une entrée, c'est cher.
En positif, il y a une grande variété de légumes et fruits proposés, les recettes sont pour quatre et facilement faisable pour une ou deux personnes. Les quelques plats que j'ai pu faire étaient bon, après tout, c'est quand même le principal argument d'un livre de cuisine.
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Merci Cléa d'avoir élargi mon horizon culinaire !
De nombreuses recettes testées et approuvées, que du plaisir dans la cuisine et dans l'assiette !
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Objectivement, il y a peu de chance que quelqu'un peu habitué à cuisiner (végétarien), trouve dans son placard tous les éléments de bases nécessaires aux recettes de Cléa. Il faudra effectivement s'équiper en poudre d'amande, en farine d'épeautre ou encore en panais, qu'il sera plus probable de trouver en magasins bio qu'en supermarché lambda (encore que, les rayons commencent à s'étoffer). Mais quel plaisir de découvrir tous ces nouveaux produits, toutes ces nouvelles combinaisons, tous ces nouveaux goûts !
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2013/11/clea-veggie-je-sais-cuisiner-vegetarien.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La moindre absorption du fer non héminique est compensée par le fait qu’il est très abondant dans les végétaux. Ensuite, le fer héminique pose des problèmes pour la santé. En effet, nous avons constaté que le cancer du côlon est moins fréquent chez les végétariens que chez les omnivores. Nous avons des raisons de penser que cette différence est en partie due au fait que le fer héminique a un pouvoir oxydant qui favorise ce cancer. Pour cette raison, le fer héminique de la viande n’est probablement pas le plus recommandable et le promouvoir n’est pas pertinent sur le plan scientifique.
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Etre ou ne pas être végétarien… n’est pas la question. J’ai beau ne pas être étiquetée « végétarienne », je peux dire que je sais cuisiner végétarien, et même que je ne sais cuisiner « que » végétarien. Et s’il est rare (mais pas impossible) de trouver de la viande ou du poisson dans mon frigo, on y recensera en revanche une foultitude de produits dits « bio-bizarres » (tofu soyeux, seitan, crème d’avoine, lait de riz et autres graines germées), avec lesquels j’ai grandi et qui laissent souvent mes amis perplexes.
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[…] On débute en remplaçant petit à petit ce qui est facilement remplaçable : les lardons de la quiche par du tofu fumé, le steak par du seitan, la viande hachée par du soja texturé, le pâté de campagne par une terrine végétale. On intègre ces mots nouveaux, un peu barbares, jusqu’à ce qu’ils soient totalement familiers. On se rend compte que c’est bon, que c’est moins cher, que c’est aussi moins d’intendance (les dates de péremption sont lointaines) et que ce n’est pas plus de préparation (souvent moins).
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L’aquaculture intensive (saumons, thons…) provoque l’asphyxie ou la destruction des écosystèmes, comme les mangroves d’Asie et d’Amérique du sud où l’on élève des crevettes. Et pour nourrir les carnivores, on utilise des farines… à base de poissons sauvages : il faut de 4 à 15 kg de farine, selon les espèces, pour obtenir 1 kg de poisson d’élevage.
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Avec les légumineuses, optez pour la praticité :
- En cuisant de grandes quantités pour congeler des portions ;
- En ayant recours aux conserves toutes prêtes ;
- En pochant dans le rayon frais, où rivalisent toutes sortes de préparations au tempeh et au tofu.
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