AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bollengc


Avec Dix mille guitares, Catherine Clément nous offre un livre d'inspiration historique. Ce roman propose une interprétation de la guerre connue comme la guerre des trois rois qui eut lieu au Maroc à la fin du XVIème siècle, ainsi que des faits historiques connexes à cet évènement.

Le roman est construit comme une pièce de théâtre: on nous présente d'abord les personnages dans leur ordre d'apparition. La pièce est découpée en 3 parties principales, chacune relative à un personnage (Sébastien, puis Rodolphe et enfin Christine) et chaque chapitre correspond à une partie de l'histoire décrite du point de vue d'un protagoniste. Parmi les protagonistes, on retrouve entre autre la corne du bada de Sébastien, qui joue le rôle de relais dans ce roman et permet les transitions d'un personnage à un autre.

Malgré cette originalité dans la construction du roman, il est assez difficile à aborder. On entame le roman par le prologue qui est réellement indigeste et qui résume en 5 pages le contenu du livre. On lit en quelques phrases, juxtaposées parfois sans aucune liaison ni lien, une quantité d'information impossible à digérer puisqu'on nous introduit quasiment tous les membres des familles royales européennes ainsi que des les conflits politiques et religieux de l'époque.
Pour ceux qui n'ont pas été découragés et qui ont osé poursuivre, la suite est beaucoup plus reposante, les phrases sont construites et lisibles mais la narration faite par une corne de rhinocéros peut quand même perturber. Certains mettront en avant l'originalité de l'écriture.

Pour poursuivre sur une note plus positive, ce roman est quand même captivant pour une personne intéressée à L Histoire mais qui ne connaîtrait pas forcément ces faits. Une telle personne devra quand même s'armer de courage pour éventuellement chercher de son côté les références historiques aux personnages rencontrés dans le livre si elle veut pouvoir profiter du roman et comprendre les relations des dirigeants de cette époque.
On regrettera quand même que Catherine Clément n'ait pas stoppé son livre à la fin de la deuxième grande partie. La troisième partie sur Christine de Suède semble en effet complètement décorrélée du reste de l'histoire, mis à part la coupe faite avec la corne du bada...
Commenter  J’apprécie          00







{* *}