Une excellent bouquin qui reprend les différentes formes de violence, et qu'on peut reconnaître à la fois chez les individus et dans les organisations de notre société. Et qualifie la manipulation "de l'araignée" de ce qu'elle est réellement alors qu'elle est souvent niée dans notre société, de la violence pure et simple.. Même si elle est moins détectable que celle explosive du "tigre", et qui m'insupporte davantage parce qu'elle peut être niée par son auteur, un être (ou une organisation) destructeur qui va vous affirmer le contraire avec un aplomb sidérant.
Quelqu'un qui vous flanque une baffe ne peut pas nier l'avoir fait. Par contre, quelqu'un qui vous sape et vous détruit par de petites remarques continues, peut vous dire qu'elle le fait "par amour" pour vous. le comble de la perversité à mes yeux. Je pense que de nombreuses personnes dépressives, sujettes à de graves phobies ou à des crises d'angoisse, devraient se demander s'ils n'ont pas (ou n'ont pas eu dans leur enfance) dans leur entourage quelqu'un type "araignée"...
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On a noté ensuite que la violence de l'Araignée agissait dans la durée, provoquant soit accumulation progressive de négativité (champs électromagnétiques, radioactivité, poison, calomnie), soit une déperdition progressive d'énergie (étouffement, paralysie, contrainte, vampirisation), les deux se traduisant par une perte de liberté d'action pour la victime, voire la perte de vie pure et simple.
Alors que la violence du Tigre s'apparente à une décharge basique et brutale, celle de l'Araignée a le plus souvent une action lente et progressive dont les effets se font ressentir à la longue, dans la durée.
Le paradigme relationnel dominant est fondé sur la séparation, la division, l'affrontement, le conflit, la domination et le contrôle, à tous les niveaux.
Une précision d'importance : il ne s'agit aucunement d'attribuer une forme de violence aux hommes et l'autre aux femmes. Nous verrons que les deux formes de violence, yin et yang, peuvent être exercées tant par les hommes que par les femmes.