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Marie-Anne de Béru (Traducteur)
EAN : 9782352045151
400 pages
Les Arènes (11/05/2016)
3.75/5   75 notes
Résumé :
Rosemary est la petite sœur du futur président John Fitzgerald Kennedy. Différente des autres membres de la fratrie, elle accuse un léger retard mental associé à des troubles de l’humeur. Pour le patriarche, Joe Kennedy, obsédé par la réussite, sa famille doit incarner le rêve américain. Ce n’est pas le cas de Rosemary.

Un peu rebelle, elle affectionne les fêtes, pratique la voile et le tennis. En 1939, elle obtient un diplôme d’éducatrice auxiliaire,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Rosemary Kennedy aura vécu 86 ans, de 1918 à 2005, mais il convient en fait de diviser cette plutôt longue existence en 2 parties bien distinctes : les 23 ans ans avant une lobotomie désastreuse et les 63 années restantes, comme invalide à la mobilité réduite et virtuellement abandonnée par les siens.

Je trouve que l'auteure, Kate Clifford Larson, cependant une historienne de renom, bien indulgente ét pour le père de la victime, Joseph Kennedy, qui a organisé cette intervention chirurgicale douteuse ét surtout pour l'honorable docteur Walter Freeman (1895-1972) qui a lobotomisé des milliers de personnes dont beaucoup ont souffert de l'une ou l'autre séquelle grave le restant de leurs jours, sans parler de ceux qui n'y ont pas survécu !

Je dois dire que je pense que le journaliste scientifique américain, Jack El-Hai, est à juste titre beaucoup moins indulgent pour ce toubib se prenant pour Dieu, mais qui n'était même pas chirurgien, et son ouvrage de 2005 sur Walter Freeman "The Lobotomist : A Maverick Medical Genius and His Tragic Quest to Rid the World of Mental Illness" ou l'histoire d'un génie médical franc-tireur et sa quête tragique de débarrasser le monde de maladie mentale, n'en laisse pas l'ombre de doute.
Que l'on ait laissé cet apprenti-sorcier agir à son aise pendant 3 bonnes décennies a de quoi être stupéfait, choqué et scandalisé. D'autant plus que de nombreux neurologues se sont toujours "catégoriquement opposés à cette technique".

La lobotomie, qui est actuellement interdite dans la plupart des pays, est une opération chirurgicale du cerveau  qui consiste à sectionner ou à altérer les tissus fibreux blancs reliant les lobes frontaux au reste du cerveau. Pour cette raison un autre nom pour cette opération est "leucotomie" de leukos, qui en grec ancien signifie blanc. C'est une méthode qui était utilisée pour toutes sortes de troubles mentaux, allant de schizophrénie paranoïaque en passant par des troubles obsessionnels compulsifs, des troubles bipolaires à de fréquentes migraines. La grosse majorité des lobotomisés, à peu près 80 %, étaient de sexe féminin. L'obligation d'assentiment préalable par la personne concernée, après information sur les risques potentiels de l'intervention, n'est venue que beaucoup plus tard. Aux États-Unis dans les années 1980 seulement.

La lobotomie était effectuée sous anesthésie locale, car le patient devait rester conscient de façon à permettre aux chirurgiens "de surveiller l'effet de chaque incision dans le cerveau". C'était une opération pénible et douloureuse, que l'auteure a cliniquement décrite dans son livre, mais que je vous épargne, parce que trop affreux.

À la 4e incision, Rosemary Kennedy, en novembre 1941, "devint incohérente et cessa lentement de parler" (page 219). Très vite, il s'avéra que sa lobotomie était un véritable désastre : elle ne pouvait plus ni marcher, ni parler.
Des années de rééducation et entraînement ne lui ont pas permis de recouvrir l'usage normal de ses membres.
L'intervention chirurgicale avait, en plus, effacé "des années de développement affectif, physique et intellectuel".
L'infirmière qui a été l'assistante à l'opération en a été tellement traumatisée qu'elle a dû changer de métier.

Joseph Kennedy Sr. (1888-1969), le père du Président John Fitzgerald assassiné en 1963 et du sénateur Bob assassiné 5 ans plus tard, s'était comme à son habitude bien renseigné sur les risques d'une lobotomie, même en mobilisant sa fille Kathleen (1920--1948), qui lui avait prévenu des résultats "vraiment insatisfaisants" et que les lobotomisés "n'existaient plus en tant qu'individus".
Après son rappel par le Président Franklin Delano Roosevelt comme ambassadeur en Angleterre, en octobre 1940, pour son attitude équivoque à l'égard d'Adolf Hitler, le père Kennedy avait transféré ses ambitions personnelles sur ses fils. Et c'est là que se situent les craintes qu'il a eu que Rosemary puisse compromettre ces ambitions par un acte insensé. Il voulait absolument croire Freeman qui lui avait assuré que la lobotomie "rendrait la jeune femme plus docile, moins sujette à des sautes d'humeur".

À part son père Joseph, qui payait royalement ses séjours et soins chez les soeurs de Saint-François-d'Assise dans le Wisconsin, elle n'a plus vu sa mère, ni ses frères et soeurs. le sujet Rosemary était tabou chez les Kennedy. Envers son épouse Rose, Joseph adoptait un optimisme de façade en lui disant qu'elle allait "très bien" (page 225).

Mary Clifford Larson dans son ouvrage nous raconte aussi plein de faits sur la famille Kennedy, que je ne résume pas ici, ayant préféré me concentrer sur Rosemary et cette horrible lobotomie.

Étrangement, en lisant l'affligeante mésaventure de Rosemary Kennedy, j'ai été envahi par le même double sentiment de déception fondamentale et colère comme lorsque j'ai lu, il y a 2 ans, l'excellent ouvrage d'Anne Delbée "Une femme" sur le sort épouvantable réservé à la grande Camille Claudel. En somme, pas si étrange que ça, vu d'une certaine perspective... familiale ! Voire mon billet du 19 mai 2017.
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Rosemary est le troisième enfant de Joseph et Rose Kennedy (ils en ont eu huit). Comme ses grands frères, Joe et John, elle est née dans la maison familiale de Boston. C'est un bébé ravissant chez qui on décèle très vite un léger retard mental que ses parents tentent de combler pendant de nombreuses années.

Rosemary est confiée à des précepteurs, passe d'établissements scolaires en institutions spécialisés, mais, au fil du temps, est sujette à des crises de rage aggravées par ce changement constant d'environnement. La jeune fille qui est belle, aime sortir et a même été présentée au couple royal anglais, inquiète maintenant ses parents qui craignent un éventuel scandale.

Joseph Kennedy décide alors, sans consulter Rose, de faire pratiquer sur sa fille une opération très risquée. Le geste chirurgical, une lobotomie, est un échec total qui laisse Rosemary lourdement handicapée. Placée dans une institution, elle disparaît de la vie familiale et ce n'est qu'après la mort de Joseph que sa mère, ses frères et ses sœurs peuvent lui rendre visite.

Ce livre, écrit par une historienne qui a consulté de nombreuses archives des Kennedy, notamment celles récemment ouvertes, comme les lettres de Rosemary, est remarquable. Il montre une image peu répandue d'une famille brillante que le handicap a changée. Les Kennedy ont soutenu financièrement de nombreuses associations de handicapés et John, devenu président, a fait voter des lois importantes en leur faveur.

Même s'ils ont fait des erreurs, obsédés qu'ils étaient par la réussite de leurs enfants, Joseph et Rose, à leur manière, aimaient leur fille et voulaient son bien. Rosemary est morte en 2005, à l'âge de 86 ans, entourée de personnes qui prenaient soin d'elle depuis longtemps.
Ce récit de son histoire et de celle de sa mythique famille se lit d'une traite car il est passionnant.
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Je suis entrée dans ce livre sur la pointe des pieds, me refusant à prendre plaisir à ce qui pouvait être encore une nouvelle histoire "people" sur la dynastie politique américaine la plus observée du XXème siècle.

La fille aînée de Joseph et Rose Kennedy a subi le triste sort d'un lamentable accident d'accouchement et en restera handicapée. Cette déficience intellectuelle et de développement sera un frein dans l'objectif de rayonnement des parents, dans la carrière politique du père et dans son ambition effrénée sur la destinée des huit autres enfants.

Cachée, ballottée d'institutions en couvents, de camps de vacances en foyers, souci constant d'une mère très catholique, Rosemary dérange. Son père prendra seule la décision de la faire lobotomiser, vers ses 20 ans, inquiet d'une sexualité naissante, du "qu'en dira-t-on " et dépassé par la gestion d'une jeune adulte ingérable.
Malheureusement, l'intervention, encore très controversée et peu fiable, dépasse ses attentes. Rosemary en sortira "complètement désactivée".

Triste destinée, décortiquée chronologiquement, avec un souci de crédibilité en s'appuyant sur une documentation solide, qui jette une ombre sur le glamour d'une famille, très en avance sur la maîtrise de son image.

Il faut se défendre de juger mais il est permis de s'offusquer. Dans l'enfance, le souci constant de l'éducation d'une enfant handicapée atténue une sentence trop rapide sur les décisions des parents, néanmoins aimants. On y découvre aussi une fratrie impliquée et disponible, dans une aisance financière qui bien sûr facilite beaucoup le quotidien. Jusqu'au silence assourdissant qui suivra et à la soeur oubliée et cachée.

Autres temps, autres moeurs. Ce qui peut apparaître comme hautement critiquable à notre époque, met l'accent sur le changement d'attitude de nos sociétés concernant le handicap.
Un livre édifiant, qui nous entraîne dans l'intime et qui laisse la question ouverte de la motivation d'un père: réel souci de guérison ou arrivisme.
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J'ai été particulièrement touché par l'histoire de Rosemary qui fut l'une des victimes parmi les dizaines de milliers d'américains à avoir subit les excès de la folie « scientifique » du début du siècle dernier. En effet, l'idéologie de l'eugénisme s'était répandue massivement aux États-Unis et un peu partout dans le monde. Dans sa prison allemande, Adolphe Hitler s'intéressait lui aussi beaucoup à ce sujet et cet intérêt nous le savons tous, causera d'atroces souffrances à l'humanité.
Rosemary naît donc dans ce contexte particulier où les gens qui ont des problèmes mentaux sont internés de force, subissent des traitements inhumains comme la stérilisation forcée car on pensait - à tord -qu'un « taré » ne pouvait qu'engendrer une lignée de « tarés » et ainsi ternir la magnifique société américaine de l'époque. Prostitués, dépressifs, schizophrènes, retardés mentaux, alcooliques, drogués et plus généralement toute personne échappant aux normes de « perfection » revendiquées par les partisans de l'eugénisme, étaient envoyés se faire « soigner » chez des spécialistes qui pensaient pouvoir nous débarrasser des « mauvaises graines » avec des méthodes nouvelles. Dans les années trente, l'eugénisme enfante la lobotomie, une méthode monstrueuse qui consiste en une intervention chirurgicale du cerveau afin disent-ils, de traiter les troubles mentaux. Rosemary subira cette opération et celle-ci la changera à jamais.

Un livre intéressant qui manque toutefois de précisions historiques contextuelles afin de mieux comprendre la situation familiale et personnelle de Rosemary.
L'histoire de Rosy et le caractère attachant de cette dernière nous permettent de nous pencher sur un sujet dont on parle peu aujourd'hui.
Cependant et malgré l'histoire intéressante de la jeune Rosemary, je trouve que c'est un ouvrage assez peu fourni et très peu sévère envers la famille Kennedy, notamment concernant le patriarche Joseph, un sombre personnage qui s'est enrichi dans la finance et particulièrement lors de la « crise » de 1929. Sa femme et lui ont fondé une famille catholique basée sur des valeurs typiques des américains libéraux et capitalistes. La mère Kennedy pousse ses enfants à la compétition pour en faire des vainqueurs et le faible n'a pas sa place dans cette fratrie. L'image est plus importante que tout le reste pour les parents Kennedy, d'ailleurs, Rosemary en sera la principale victime...
Nous pouvons également retrouver les traces de cette quête de la perfection - plus qu'illusoire- lors de la présidence du fils Kennedy: il a transformé la notion de communication présidentielle et les présidents futurs ont tous suivi son chemin.

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J'ai lu cette biographie comme on lit un roman...Et malheureusement ce n'en était pas un! Pauvre Rosemary Kennedy, née dans une famille de battants, élevés pour aller toujours plus haut, dans l'exaltation de l'exploit, du dépassement de soi-même!! Rosemary a souffert lors de sa naissance . Elle est plus lente et moins performante que ses 8 frères et soeurs. Alors on essaie, par tous les moyens, même les plus atroces, de la hisser au niveau du reste de la famille. C'est dramatique. La description de la lobotomie pratiquée sur cette pauvre jeune femme est tout simplement insoutenable.
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critiques presse (1)
Telerama
13 juillet 2016
La biographie de Kate Clifford Larson restitue sobrement, sans emphase ni pathos, la poignante existence de cette « enfant que l'on cachait »
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les handicapés physiques et intellectuels constituaient une autre catégorie d’«individus inférieurs ». Les scientifiques eugénistes et leurs partisans considéraient que ces personnes étaient aussi le produit d’une « hérédité tarée » et qu’ils devraient être traités comme des malades mentaux, les criminels et les indigents incapables de sortir de la pauvreté. D’après eux, pour guérir la société, il fallait les stériliser de force. Certains pensaient même que dépenser de l’argent en asiles d’aliénés, workhouses pour les plus pauvres ou toute autre institution sociale ne faisait que propager les « mauvais germes » que les parents transmettaient à leur progéniture. Cette théorie faisait porter tout le poids de la faute et de la stigmatisation sur les familles. Certains des plus grands hommes politiques du tournant du siècle pensaient ainsi, dont le président Théodore Roosevelt ou de riches industriels tels John D. Rockefeller, Andrew Carnegie, John Kellogg, Mary Williamson Harriman et la féministe Victoria Woodhull.
Freeman et Watts se servaient de leurs patients comme cobayes et menaient leurs expériences sans protocole ni garde-fou, et sans méthodologie, imposée de l’extérieur ou fixée par eux-mêmes. La première lobotomie avait été pratiquée en Europe en 1935 par Egas Moniz, un neurologue portugais. Malgré de graves critiques, Moniz était convaincu de l’efficacité de cette procédure. Ses premiers patients souffraient dé schizophrénie paranoïaque et de dépression. Leur état sembla s’améliorer après l’opération, ce qui lui permit de poursuivre ses études, mais en réalité le soulagement ne fut que temporaire. Au fil du temps, les effets secondaires de l’opération devinrent de plus en plus inquiétants, encore plus handicapant pour le patient que sa pathologie d’origine. Ironie tragique, en 1949, lorsque Moniz reçut son prix Nobel de médecine, des milliers de patients dans le monde avaient subi cette opération. Beaucoup en restèrent handicapés à vie. Certains n’y avaient pas survécu.
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Il était hors de question pour Rose de divorcer et de devenir une femme indépendante, mais rester chez elle, confinée et malheureuse, n’était pas non plus envisageable. Rose devait convaincre son mari qu’elle pouvait être un atout pour lui, comme elle l’avait été pour son père. Son rôle d’épouse était défini par une vision catholique très stricte qui considérait la femme comme l’aide de son mari. Elle ferait passer les besoins et les désirs de Joseph avant les siens, elle les favoriserait afin de s’introduire dans son monde. Elle élèverait ses enfants dans le même état d’esprit : ses filles apprendraient à se sacrifier pour leur père, leurs frères et leur mari
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L’école est ouvertement dédiée « aux choses pratiques » ou pour reprendre l’expression allemande citée par Rose elle-même « Kinder, Kirche und Kuche » – les enfants, l’Église, la cuisine – et à la nécessité de préparer les pensionnaires à leurs futurs devoirs religieux et domestiques. Il va de soi pour les religieuses qu’une fois mariées, leurs anciennes élèves auront à leur disposition de nombreux domestiques : il faut donc qu’elles apprennent à gérer ce personnel et à tenir une grande demeure. Pour autant, c’est la religion qui demeure, comme dans les autres écoles du Sacré-Cœur, le « fondement et le couronnement de l’éducation
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L’appréhension du patient augmente légèrement quand on perce les trous, décrivaient les chirurgiens, probablement à cause de la pression exercée sur le crâne et à cause du bruit, aussi pénible, voire plus, que celui de la roulette d’un dentiste
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Videos de Kate Clifford Larson (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Clifford Larson
Rosemary, l'enfant que l'on cachait de Kate Clifford Larson aux éditions Livre de Poche
Rosemary est la petite s?ur du futur président John Fitzgerald Kennedy. Différente des autres membres de la fratrie, elle accuse un léger retard mental associé à des troubles de l?humeur. Pour le père, Joe Kennedy, obsédé par la réussite, sa famille doit incarner le rêve américain. Ce n?est pas le cas de Rosemary. Un peu rebelle, elle affectionne les fêtes, pratique la voile et le tennis. En 1939, elle obtient un diplôme d?éducatrice auxiliaire, mais son comportement effraie son père. Frénétique dans sa recherche de méthodes pour la soigner, il va trop loin et fait lobotomiser sa fille à la fin de l?année 1941. L?opération tourne mal. La jeune femme en sort lourdement handicapée, à la fois physiquement et mentalement. Elle est alors internée, cachée, effacée. Pendant longtemps, ses frères et s?urs ignorent même ce qu?est devenue Rosemary.
https://www.lagriffenoire.com/104430-poche-rosemary--l-enfant-que-l-on-cachait.html
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