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EAN : 9782290308592
311 pages
J'ai lu (18/02/2002)
4/5   1651 notes
Résumé :
La civilisation des chiens bruisse de mythes. Fondateur, celui de l'homme est le plus répandu : on le raconte aux chiots pour les distraire, mais certains le considèrent intrinsèquement lié à l'apparition de la race canine. Qui sait ? L'éventuelle présence de l'homme sur terre dans un lointain passé donne lieu à des spéculations et sert de base à huit contes formant suite sur l'évolution des canidés depuis que les hommes ont abandonné leurs cités... et que l'un d'en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (154) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1651 notes
Demain les chiens se présente sous la forme de huit épisodes, de huit sections d'un ensemble plus vaste. (Rappelons qu'à une certaine époque, il était fort difficile de faire publier de la science-fiction, que les auteurs arrivaient parfois à glisser ici ou là, dans une revue pulp, une nouvelle ou un texte court. Ça n'est que plus tard qu'on demanda aux auteurs de réunir leurs textes pour les éditer sous forme de romans. D'où ces formes parfois assez bâtardes, aux sutures imparfaites, qu'on nomme, paraît-il des " fix-up ". Ici, je ne sais trop comment nommer ces tronçons, en tout cas, pas huit nouvelles ni huit contes car chacun d'eux n'aurait aucune raison d'être, s'il était séparé des sept autres.)

L'autre raison de ce fractionnement est peut-être à rechercher dans le fait que la narration est censée se dérouler sur quelque chose comme 12000 ans (un peu plus, un peu moins, on n'est plus à cela près). On imagine assez qu'il est difficile de suivre un même personnage sur une période aussi longue.

C'est pourtant ce qu'essaie de faire l'auteur, Clifford Simak, (de façon assez poussive et tirée par les cheveux d'après moi) en nous faisant suivre différents représentants d'une même famille (les Webster) et un robot à la longévité surnaturelle (surartificielle devrait-on plutôt dire) nommé Jenkins.

Ce faisant, l'auteur s'embarrasse (et nous embarrasse au passage) de sortes de présentations avant chaque tronçon narratif, qui seraient censées être des commentaires effectués par des chiens à propos des événements relatés, dont ils se demandent s'ils sont ou non légendaires, et si l'humanité a bel et bien existé ou si elle n'est finalement qu'un mythe.

Ces passages, ces sutures maladroites, ces bourrelets cicatriciels, m'ont profondément ennuyée et n'apportent selon moi, absolument rien à l'ensemble, surtout pas de la crédibilité. Pour le reste, je trouve que le fond de l'ouvrage est intéressant : l'auteur nous interroge sur l'humanité et ses travers, lesquels travers sont, selon lui, absents ou largement atténués chez les autres animaux, notamment les chiens.

Selon lui encore, les robots créés par les humains sont plus moralement acceptables que les humains et leurs fameux travers : les robots se contentant d'agir pragmatiquement et " scientifiquement ".

Que l'humain soit bardé de défauts et relativement infréquentable en tant qu'espèce, ça je suis bien prête à le reconnaître et à m'engager dans le même sens que l'auteur. En revanche, que " l'humanité " des animaux ou des robots soit recommandable, là, j'éprouve quelques doutes.

Commençons par les machines. Cela tombe bien car en ce moment, on est en plein remplacement des humains au travail par des machines, et l'on peut dire sans grand parti pris que les réponses des robots sont parfois totalement inhumaines car elles ne tiennent pas compte des cas particuliers.

Si votre orientation universitaire est pilotée par une machine, faut-il espérer qu'elle soit plus " humaine " que dans le cas d'un dialogue humain avec les différents intéressés (universitaires et étudiants) ? Si votre praticien (médecin, avocat, etc.) est une machine, est-ce à dire qu'elle sera vis-à-vis de vous plus humaine, plus compréhensive de votre situation particulière ? Je n'en ai malheureusement pas l'impression.

Venons-en maintenant au cas des chiens (ou de tout autre animal). La notion d'intérêt particulier est-elle absente dans les prises de décisions de ces animaux ? Ne sont-ils capables de tromperies ou de dissimulations ? On sait que des animaux aussi éloignés de l'être humain que le corbeau ou le poulpe ont déjà des aptitudes effrayantes dans ce domaine. Alors qu'en serait-il des chiens, des orques ou des singes ? (Celles et ceux qui ont déjà vu le raffinement de cruauté d'un groupe d'orques chassant le phoque sur un morceau de banquise savent de quoi je veux parler.)

En somme, je partage le constat de Clifford Simak sur la désespérante cruauté, l'égoïsme, la mesquinerie parfois de l'espèce humaine mais, contrairement à lui, j'ai du mal à croire que le reste vaille beaucoup mieux.

Il nous dresse le portrait d'une humanité finissante qui, par paresse, par couardise, par manque d'ambition positive préfère toujours la facilité et s'en va finir, soit sous forme de grosse patate extatique sur le sol de Jupiter, soit en hibernation permanente dans des gros bocaux hermétiques.

Les humains ont eu le temps de faire don de la parole aux chiens, qui se révèlent de bien meilleurs voisins pour le règne animal et qui créent une société harmonieuse, où tout il est bien, où tout il est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Franchement, j'ai un peu de mal avec cela.

L'auteur nous barbouille également d'une espèce de pseudo philosophie, dite de Juwain, qui serait une sorte de sens empathique universel et surdéveloppé, censé favoriser les relations de tous envers tous (les hommes exceptés car trop viscéralement maléfiques comparés aux autres).

Les robots, et au premier rang desquels Jenkins, sont des humanoïdes privés des deux principaux défauts des humains : d'une part, ils ne sont pas (ou faiblement) mortels et d'autre part, ils font passer l'intérêt général avant le particulier.

Bon… pourquoi pas… Mais dans l'ensemble, même si je reconnais des qualités à l'ouvrage, je me sens un peu déçue. La narration est très artificielle, les Webster se retrouvent d'une génération à l'autre (et que les mâles, bien entendu) avec des caractéristiques similaires (il suffit de regarder les tempéraments de n'importe quelle lignée de rois pour se faire une opinion là-dessus), jouant tous des rôles majeurs dans le devenir de l'humanité. Idem pour le robot bienveillant qui est opérationnel pendant des milliers d'années… Je reste un peu sur ma faim, mais ça n'est bien entendu que mon chien d'avis, c'est-à-dire, très peu de chose.
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"Tout être doit garder un souvenir du passé, quelque chose à quoi il puisse se raccrocher, qui soit un héritage et une promesse."
Demain les chiens, de Clifford Simak.

Une réflexion qui renvoie, à la niche et dos à dos, (comme des chiens...de faïence ?) les 3 philologues canins:Tige, Bounce et Rover, qui se souvenaient de la race humaine.
Car il y avait un os: l'homme avait disparu de la Terre.
-Dans son livre "Le Mythe de l'Homme", Bounce demande : « Si l'Homme avait suivi une autre route, n'aurait-il pas pu, avec le temps, connaître un aussi grand destin que le chien?

Un roman où on peut découvrir comment les "Websters" ( des humains) ont décliné, puis comment les chiens ont appris à parler et à lire, comment les mystérieux mutants ont influencé le cours de l'histoire, pendant que les robots, comme Jenkins, ont veillé sur le monde...
Et à la fin des fins, ce que les chiens ont découvert que les hommes n'avaient même pas entraperçu:
« Car un Dieu ( un Webster ) ne peut pas se tromper. »

C'est ce que nous racontaient, tous les soirs, entre chien et loup, les vieux cabots à nous, jeunes chiots un peu fous de croire à l'existence d'une autre espèce intelligente...
"Tous les soirs, avant d'aller se coucher, ils discutent des hommes. Ils s'assoient en cercle et l'un des plus âgés raconte un des récits qu'ils se transmettent de génération en génération. Puis ils restent là à s'émerveiller. À espérer. "

Car, là bas très loin de la Terre, les hommes avaient renoncé. La planète Jupiter a permis aux humains de devenir "autre chose, dans un autre corps, et qui leur fait virtuellement basculer dans une sorte de Paradis comparé à l'existence humaine normale "(Le paradis ).Au prix de la survie de l'humain en tant qu'espèce, car l'Homme adopte alors le corps d'une créature autre, capable de vivre dans l'atmosphère de Jupiter…
- " Je ne peux pas y retourner( quitter Jupiter) dit Sultan le chien
– Moi non plus, dit Fowler l'homme.
– Ils me rechangeraient en chien.
– Et moi en homme. "

..." Alors, vous devrez reprendre le flambeau et mener le rêve à son terme. Vous devrez agir comme si vous étiez humains."
– Nous, les chiens, on fera ça, lui promit le chien Nathanaël qui frétillait de la queue.

Pensez comme on aurait pu aller plus loin, plus vite, s'il avait existé deux races pensantes, intelligentes, à travailler ensemble ( les chiens et les hommes). "Parce que, comprenez-vous, les deux races ne penseraient pas de la même façon. Elles pourraient confronter leurs idées. L'une penserait à quelque chose que l'autre avait oublié."
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Ce n'est pas une révélation, je suis plutôt hermétique à la SF. Non, que je n'aime pas, mais surtout parce que, la plupart du temps, je n'y comprends rien. Pour peu qu'on y traite d'ufologie ou de technologies avancées et, là, je suis totalement larguée.
Mais mon amie Sara, adepte du genre, ne comptait pas me laisser sur cet a priori et m'a mis ce livre dans les pattes.

Chacun des huit contes est précédé d'une note en introduction dans laquelle le remplacement de l'homme sur Terre par une civilisation canine - secondée par de gentils robots, dont le fabuleux et bienveillant Jenkins - est un fait établi.
Et même si j'avoue n'avoir pu contenir un petit sourire en coin en lisant que d'éminents philosophes ou chercheurs portaient le nom de Skip, Voyou ou Tige, les deux ou trois premières pages ont suffit à ce que j'intègre parfaitement la situation.

Nous voici donc, nous, humains, réduits à l'état de mythes et légendes sur lesquels les intellectuels canins émettent de nombreux doutes quant à l'existence réelle. Légendes qui, néanmoins, émerveillent les chiots lorsqu'elles leur sont contées à la veillée.
L'ensemble est vraiment bien ficelé. Très riche, tant par la réflexion qu'il suscite que par ses personnages très touchants, qu'ils soient hommes, chiens ou robots. Seules, les fourmis, quelque peu schizophrènes ne m'ont pas été sympathiques.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce livre, surtout quand - on ne le sait qu'à la toute fin - Simak dévoile son état d'esprit lorsqu'il a rédigé ce roman.
Mais je n'ai pas l'intention de faire une thèse car je l'ai lu comme Simak espérait qu'on le lise : "Si mes idées d'alors transparaissent trop, j'ai échoué en tant que conteur. Or, j'ai pour seule prétention d'essayer de toutes mes forces d'être un bon conteur."

Passionnant ! Absolument passionnant. Et, "You know what ?", comme disait Droopy, je l'ai beaglement aimé, nom d'un chien !
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Une oeuvre incontournable que je ne découvre qu'aujourd'hui.

Demain les chiens est un recueil de nouvelles écrites entre 1944 et 1947 et publiées dans le fameux pulp Astounding Science Fiction de John W. Campbell. Il faut y ajouter la nouvelle conclusive écrite en 1951 et publiée ailleurs, et un court texte hommage écrit en 1971. le recueil en lui-même fut publié en 1952. Les nouvelles se suivent et on y retrouve sensiblement des personnages communs. Chaque nouvelle est précédée d'une courte introduction où des intellectuels chiens donnent leur avis sur la nature réelle ou fantaisiste des « contes ».

Le titre est un peu trompeur : l'homme a une très grande place dans ces récits. C'est la fin de sa civilisation à laquelle on assiste, en commençant par la fin de la civilisation urbaine, à notre époque à peu près. Les avions privés permettent de loger loin de son lieu de travail (comme notre télétravail) et l'idée forte est que si on supprime les villes, il n'y a plus de cible pour les armes nucléaires. Les hommes se dirigent donc vers une civilisation plus rurale, chacun isolé dans un grand manoir avec des serviteurs robots, un peu à la manière du roman d'Asimov Face aux feux du soleil. Les hommes sont vus essentiellement à travers une famille, les Webster, qui au fil des générations finira par devenir le nom commun pour désigner l'homme.

Je ne vais pas détailler tous les thèmes balayés par ce recueil, juste vous en donner un avant-goût. C'est avant tout un recueil de temps très long ; les millénaires se succèdent en quelques ellipses. Les hommes disparaissent, lentement, sans bruit, mais d'autres choses les remplacent : les robots, les chiens qui vont développer leur propre civilisation et l'étendre à tous les animaux (il y a un côté Jean de la Fontaine dans la splendide nouvelle Ésope). Il y a aussi des mutants humains, une forme de vie sur Jupiter qui joue un grand rôle, des mondes parallèle et… j'arrête là, je vous laisse la surprise du reste.

Ce temps long donne une impression d'inanité de ces formes de vie qui s'agitent le long de leurs dizaines d'années d'existence. Tout cela à quoi bon ? Mais Clifford D. Simak décrit tout ceci avec une extrême douceur. La violence en est quasiment bannie, et en tout cas hors la loi. Malgré la situation précaire des « websters », le sentiment dominant la lecture est très feel-good.
Le texte de Simak intégré à la fin du volume avoue que le recueil est surtout le rejeton de la désillusion de l'auteur quant à l'espèce humaine. Car Simak est effondré par la puissance des armes nucléaires qui montrent le bout de leur nez. En même temps c'est une forme d'utopie, sans volonté d'anticiper véritablement le futur.
Mon édition contient enfin une postface de Robert Silverberg qui reprend brièvement la biographie de l'auteur et l'importance colossale de ce recueil dans la SF.

Une question cependant n'est pas abordée, et c'est bien dommage : que sont devenus les chats ?
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Un recueil de nouvelles estampillé Science Fiction et dont les narrateurs seront des chiens, plutôt original et intrigant.
Ce recueil a de plus la particularité que toutes ces nouvelles sont reliées chronologiquement et possèdent toutes des éléments récurrents qui seront la famille "Webster", "Jenkins" le serviteur et les chiens bien sûr, ces ingrédients me feraient d'ailleurs plus penser aux huit chapitres d'un même livre si l'on considère la filiation des récits sur plus de 10 000 ans.
Dans l'art assez difficile qu'est la nouvelle, l'auteur se révèle excellent même si du coup le contexte et le fil rouge reste le même, l'homme et le chien sans oublier les robots.
Un récit qui va aborder le sujet de la destiné de l'homme et de son utilité finalement, un récit philosophique teinté de mélancolie et de regrets, un récit qui se veut avant tout une réflexion sur le sens de la vie, ici nous aurons le point de vue profondément humaniste et désabusé de l'auteur, si vous devez lire ce recueil vous comprendrez que sa conclusion est sans appel.
Pour conclure j'ai bien aimé ce voyage dans l'avenir que nous propose Clifford D. Simak, bien aimé le cheminement philosophique et bien aimé aussi cette piqûre de rappel, nous ne faisons que passer...
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Citations et extraits (139) Voir plus Ajouter une citation
_ Les chiens ont besoin de vous. Et les robots aussi. Car les uns et les autres n'ont jamais été que les serviteurs de la race humaine. Sans vous, ils sont perdus. Les chiens sont en train de construire une nouvelle civilisation, mais ils progressent lentement.
_ Ce sera peut-être une civilisation meilleure que la notre, dit Webster. Elle donnera peut-être de meilleurs résultats. Car la notre n'a pas été une réussite, Jenkins
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Au fond, commença Joe, vous êtes des gens très seuls, vous autres humains. Vous n'avez jamais connu votre semblable. Vous ne pouvez pas le connaître parce qu'il vous manque le terrain d'entente commun qui vous permettrait de le comprendre. Vous avez des amis, biens sûr, mais vos amitiés se fondent seulement sur des émotions, jamais sur une compréhension véritable.
Vous vous entendez les uns avec les autres, évidemment, mais par tolérance plutôt que par sympathie réelle. Vous arrivez à régler vos problèmes, mais des solutions que vous y apportez il ressort que toujours les plus forts ont raison de l'opposition des plus faibles.
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« Si vous croyez qu’une Chambre de Commerce, que des discours creux, que des plans à courte vue vous apporteront la solution, c’est de la folie. La réponse à tous les problèmes qui vous occupent existe et elle est simple : la cité, en tant qu’institution humaine, est morte. Elle continuera peut-être à se débattre encore quelques années, mais c’est tout.
– Mr Webster… dit le maire.
Mais Webster ne lui accorda aucune attention.
– Sans ce qui s’est passé aujourd’hui, continua-t-il, je serais resté et j’aurais continué à jouer à la maison de poupées avec vous. J’aurais continué à prétendre que la cité était un organisme vivant. J’aurais continué à me leurrer et à vous leurrer aussi. Mais il existe, messieurs, quelque chose qui s’appelle la dignité humaine.
Le silence glacial qui suivit ne fut rompu que par des bruits de froissement de papier, ou par la toux d’un auditeur embarrassé.
Mais Webster n’en avait pas fini.
– La cité a échoué, dit-il, et c’est aussi bien ainsi. Au lieu de rester assis à pleurer sur son corps brisé, vous devriez vous lever et vous répandre en actions de grâces sur cet échec.
« Car si cette cité n’avait pas perdu toute utilité, comme les autres, si les cités du monde n’avaient pas été abandonnées, elles auraient été détruites. Il y aurait eu une guerre, messieurs, une guerre atomique. Avez-vous oublié les années 1950 et 1960 ? Avez-vous oublié ces nuits où vous vous réveilliez en attendant que tombe la bombe, tout en sachant que vous ne l’entendriez pas venir et que si elle venait vraiment, vous n’auriez pas de nouvelle occasion de l’entendre ?
« Mais les cités ont été abandonnées, l’industrie s’est dispersée, il n’y avait plus d’objectifs, il n’y a donc pas eu de guerre.
« Certains d’entre vous, messieurs, dit-il, beaucoup d’entre vous sont vivants aujourd’hui parce que la cité a été abandonnée par ses habitants.
« Alors, pour l’amour du ciel, laissez la morte. Félicitez-vous qu’elle soit morte. C’est l’événement le plus heureux de toute l’histoire humaine.
Sur quoi John J. Webster tourna les talons et quitta la salle.
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« Cette série fut écrite en réaction contre le crime massif et la guerre, mais aussi comme une sorte d’accomplissement de mes aspirations personnelles. J’y créais un monde que j’aurais voulu vrai. J’ai fait les chiens et les robots à l’image des gens avec lesquels j’aurais aimé vivre. Et le point capital est celui-ci : ce sont des chiens et des robots parce que jamais les humains ne pourront être cette sorte de gens ». Clifford D. SIMAK
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— J'ai trimé dur. J'ai saisi l'occasion par les cheveux. J'ai eu du flair. J'ai…
— Vous voulez dire, corrigea Webster, que vous avez léché les bottes qu'il fallait et que vous avez marché sur les pieds qu'il fallait. Vous êtes le brillant exemple de cette sorte de gens dont le monde aujourd'hui ne veut plus.

LA CITÉ.
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