Il y a quelque chose de fascinant dans les récits de
Clive Barker, qui font surgir le normal de l'extraordinaire et l'extraordinaire du quotidien. Je ne m'amuserai pas à résumer
Everville, c'est déjà fait dans les fiches, mais je me contenterai de signaler ce qui donne à ses récits leur puissance évocatoire si particulière : c'est l'idée que l'amour est plus qu'il ne semble être, qu'il ouvre la porte sur d'autres mondes et détient la clé d'autres réalités où l'homme peut aller à ses risques et périls. En cela, le conteur s'adresse à l'enfant en nous, à l'enfant que tout lecteur porte en lui, inconsolable qu'il n'y ait qu'une réalité, qu'un quotidien, qu'une vie et qu'une mort. Faire rêver, c'est cela.
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