AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782344006184
56 pages
Glénat (02/03/2016)
3.45/5   40 notes
Résumé :
On connait Rimbaud le poète. Mais ce que l'on sait moins, c'est qu'à l'âge de 29 ans, il partit seul étudier une région dangereuse et inexplorée de l'Ethiopie. Ce travail fut publié par la Société de Géographie française. C'est sur les traces de ce Rimbaud « l'explorateur » que part Valentin Bracq, son ami d'enfance.
En 1892, il arrive à Harrar dans l'ancienne maison de l'auteur. Rimbaud est déjà mort de la gangrène. Valentin va alors mener une véritable enq... >Voir plus
Que lire après Rimbaud : L'explorateur mauditVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 40 notes
5
2 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
5 avis
1
0 avis
Lorsqu'on songe à Rimbaud, il nous vient souvent à l'esprit un passage de ses poèmes ou l'anecdote de sa dispute avec Verlaine mais rarement ses voyages. Pourtant, Arthur aura passé une bonne partie de son temps à voyager, à jouer les explorateurs mais aussi les marchands d'armes. Evidemment, c'est beaucoup moins glorieux que d'écrire le Dormeur du Val… S'il avait su qu'il allait y laisser sa santé et sa peau, il aurait peut-être continué à travailler ses rimes. Peut-être pas car c'était un rebelle, un écorché vif.

Ce bel album nous retranscrit les dernières années de sa vie. Les couleurs sont superbes, les détails viennent appuyer l'histoire. Rien que la couverture donne une idée de la beauté des dessins. Quant au scénario, il retranscrit les moments rimbaldiens. Certes, les auteurs ont certainement dû imaginer quelques aspects mais dans l'ensemble, rien ne m'a paru surprenant.

À découvrir !

Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          560
"Explorateur, Arthur Rimbaud ? Allons !"
La bande-dessinée a parfois de ces audaces !
Car le pari était risqué.
Rimbaud est un nom difficile à manier.
Pourtant cet album, tant par son propos que par son graphisme, est une véritable réussite.
Le livre, l'objet en lui-même, est magnifique.
Comme souvent chez Glénat, la "façon" est soignée.
Un dossier, une biographie en sept pages et quatorze illustrations, a été ajouté en fin de volume.
On y voit "un coin de table", celui d'Henri Fantin-Latour.
La préface de l'album est signée par Christian Clot de la Société des Explorateurs Français.
Elle est brillante.
Elle résonne comme une véritable caution du sérieux des auteurs.
Le scénario est signé Philippe Thirault, les dessins par Thomas Verguet.
Les couleurs ont été apposées par Céline Labriet.
Elles sont un élément important ajouté à l'album.
Les teintes, toutes en nuance et finesse, soutiennent le graphisme.
Le découpage des planches est aussi un réel ingrédient de la qualité de l'ouvrage.
Il est irrégulier, heurté et ajoute au propos.
Le dessin, par son style, ne surprend pas.
Mais il est réalisé avec soin.
Il sert efficacement une histoire dense et tragique.
J'ai ouvert cet album alors que je venais à peine de refermer "l'homme aux semelles de vent", la magnifique pièce de théâtre écrite en 1941 par Georges Bonnamy.
J'ai donc abordé cette lecture avec envie mais aussi avec un peu de l'appréhension d'être déçu.
La bande-dessinée a parfois de ces audaces !
Elle vient ici, sans devoir en pâlir pour autant, se nicher au creux de la plus saisissante des littératures.
Je remercie les auteurs de l'album, les éditions "Glénat" et, bien sûr, nos amis de "la masse critique", de m'avoir offert ce captivant moment d'intimité avec l'homme qui se cachait derrière un de nos plus brillants poètes ...

Commenter  J’apprécie          450
La collection Explora de Glénat, chapeautée par Christian Clot, se poursuit avec un personnage que nous n'aurions pas soupçonné être concerné par ces aventures faites pour mettre en avant l'exploration de notre monde : Rimbaud !

Arthur Rimbaud, tout comme nous connaissons le poète maudit, mort bien trop jeune après avoir multiplié les excès à ses dépens ainsi qu'à ceux de ses proches, semble avoir été également un « explorateur maudit ». C'est donc un épisode surprenant dans son approche que nous proposent ici Philippe Thirault au scénario et Thomas Verguet au dessin. Au coeur de l'Afrique de l'Est, nous trouvons dans les premières pages un Rimbaud en proie aux pires cauchemars, héros tourmenté qui finit par se réveiller à l'hôpital de Marseille en 1891. le 10 novembre de cette année-là, Arthur Rimbaud atteint sa fin et la question de son testament ainsi que du rapatriement de ses affaires laissées en Afrique déclenche l'envoi sur ses traces d'un certain Valentin Bracq qui va retracer, avec nous lecteurs dans sa musette, le parcours du personnage principal en tant qu'explorateur.
C'est en effet l'Abyssinie qui fut l'objet d'envie d'exotisme de la part d'Arthur Rimbaud une fois ses affres de sa vie avec Paul Verlaine passés. Là-bas, le scénario met surtout une chose essentielle pour lui : l'appât du gain ! Rimbaud veut faire fructifier ses économies, ainsi que les routes commerciales qu'il découvre au fur et à mesure, alors il fait tout pour faire des transactions entre les différents acteurs des marchés locaux, en tombant notamment dans le trafic illégal d'armes. C'est un choix plutôt sympathique pour enrichir l'image du poète torturé et très subversif, mais il n'y a entre Rimbaud et l'Abyssinie qu'un rapport de domination, il y a davantage à dire que ce road trip sans cesse décevant pour le héros. Pourtant, le dossier historique final (que nous louons une nouvelle fois) retrace l'ensemble de la vie de Rimbaud et précise les éléments qui manquent au scénario : l'errance est certes un aspect fondamental de l'exploration « made in Rimbaud », mais l'apprentissage de quantité de langues, l'immersion dans les moeurs locales et l'étude des paysages sont autant de qualités qui auraient largement enrichi la quête de l'aventure et qui manquent un peu à la narration.
Il faut par contre reconnaître l'onirisme constant qui soutient cet album. En effet, de la première à la dernière page, les rêves, les cauchemars et les hallucinations qui inspirent, effraient ou représentent Arthur Rimbaud forment le coeur du récit. Cela se ressent aussi d'un point de vue graphique : il y a un petit manque de profondeur dans les dessins, peut-être par manque de temps, ceci étant surtout visible quand on cherche à repérer les détails dans les décors africains ; cela sert par contre à former des paysages plus flous et des hallucinations plus cohérentes visuellement.

Cet album est donc un rêve constant, une hallucination sans cesse renouvelée. On comprend facilement le parallèle choisi avec la vie du « poète maudit », toutefois dans une telle collection d'explorateurs, on aurait pu s'attendre à une autre facette de ce fameux Arthur Rimbaud.

Commenter  J’apprécie          290
Merci aux éditions Glénat et à Babelio pour la découverte de cette belle bd, issue de la collection Explora, collection consacrée à la découverte des grands explorateurs.

Bien sur, de prime abord, on aurait tendance à voir Rimbaud avant tout comme un poète, mais ce serait oublier que l'homme eut toute sa (courte) vie la bougeotte, cherchant sans cesse un ailleurs fantasmé, apaisant, qu'il ne trouva jamais. Ce récit, qui est bien une fiction, s'inspire néanmoins de faits réels. le scénario est signé Philippe Thirault, les dessins sont de Tomas Verguet et les couleurs de Céline Labriet.

L'histoire débute par l'évocation des derniers jours de Rimbaud, à Marseille, en 1891. Il est atteint de synovite, a déjà été amputé d'une jambe et se montre de plus en plus délirant. Sa soeur le veillera jusqu'à la fin. Puis elle prend connaissance du testament de son frère, qui souhaite léguer une somme d'argent à Djami Wadaï, son fidèle domestique, qu'il connut lors de son périple en Abyssinie. de plus, la soeur du poète, qui n'écrivit finalement que quatre ans, cherche à rapatrier les poèmes qu'il aurait pu rédiger, durant son errance africaine. Un homme de confiance est donc envoyer sur place...

Son enquête est le prétexte pour retracer le parcours de Rimbaud en Abyssinie, et brosser le portrait d'un homme qui se rêvait en explorateur, en découvreur de monde, mais qui cherchait également à faire fortune, via diverses entreprises commerciales hasardeuses. Les dessins et couleurs (bien que manquant peut-être d'un brin de personnalité) sont magnifiques, très solaires et rendent vraiment à merveille une Afrique encore largement méconnue. Philippe Thirault suggère également avec justesse les rapports qui s'établissent entre autochtones et occidentaux et la cupidité de ces derniers.

Le point fort de cette bd est finalement son aspect graphique. Bien que la personnalité de Rimbaud soit esquissée avec une certaine rigueur documentaire, j'ai tout de même eu le sentiment qu'il demeurait assez insondable et inaccessible. Et puis ce n'est qu'une toute petite partie de sa vie qui est évoquée : une mise en perspective avec sa jeunesse, notamment sa relation avec Verlaine, n'aurait peut-être pas été superflue, pour tenter de comprendre le mal-être dont il ne parvint jamais vraiment à se défaire. du coup, j'ai hésité entre trois et quatre étoiles, mais les dessins m'ont fait basculer vers une générosité somme toute plutôt mérité.

PS : le dossier historique en fin de volume, réalisé par Christian Clot (le géniteur du concept) est bien fichu et intéressant.
Commenter  J’apprécie          280
Bonne idée sans doute que cette collection « explora », grand public, créée par Christian Clot et lancée par Glénat en 2012, avec pour objectif de présenter en BD, à raison de quatre à six par an, une centaine d'explorateurs et leurs découvertes. Dès douze ans précise l'éditeur sur son site… Pas sûr que Rimbaud cadre avec l'esprit d'une telle collection. de quelle exploration veut-on parler ? Rimbaud est mis en scène de 1881 à 1891, les dix dernières années de sa vie, quand ayant tourné le dos à la poésie et à l'Europe, il devint marchand et négociant, trafiquant d'armes à ses heures, dans la corne de l'Afrique.

Découvreur de l'Abyssinie donc en un temps où encore très peu d'Européens s'y risquaient. Une région convoitée par les puissances occidentales pour ses ressources et agitée alors par de nombreux conflits internes (guerres inter-tribales et guerres menées par le négus Ménélik pour l'unification de l'empire d'Ethiopie), voilà pour le contexte illustrant le scénario. Outre la copieuse correspondance relative à cette époque qui nous est parvenue, l'ex-poète a aussi laissé quelques rapports et cartes qui font date publiés par la Société française de géographie. Tout cela, le dossier final de Christian Clot le synthétise très bien. Oui, mais pour ce qui est de la transposition de cette partie de la vie de Rimbaud, dans cette bd, c'est une autre affaire. On trouve mieux ailleurs ("La ligne de fuite", Futuropolis, 2007 ; "Lettres d'Afrique", Vertige graphic, 1991 ; "Le Chapeau de Rimbaud", Akileos, 2010).

Le scénario est le suivant : après la mort d'Arthur à Marseille en 1891, sa soeur et exécutrice testamentaire, Isabelle, missionne en Abyssinie un ami de son frère pour rapatrier ses biens et retrouver aussi la trace du domestique Djami à qui Rimbaud voulut transmettre une part d'héritage. L'idée pourrait fonctionner– l'ami fictif Valentin Bracq partant sur les traces de l'ex-poète et de Djami (qui a bien existé, lui) ; la documentation historique et géographique fournit une base solide. C'est la quête imaginaire en forme de retour au Harar qui sombre vite à mon goût dans le cliché. Les intentions s'égarent dans des "illuminations" graphiques vraiment peu convaincantes d'un Rimbaud coincé entre ses comptes caravaniers et ses vapeurs. Représentations appuyées, réductrices et caricaturales.

Décrochage rapide devant les premières visions de cauchemar de Rimbaud et de sa mort hautement dramatisée dans les bras de sa soeur à Marseille. DONG, DONG, DONG, DONG, DONG, DONG, DONG, DONG, DONG, DONG. Dix, il y en a bien dix puisqu'il est mort à dix heures, le 10 novembre 1891. D'accord. Un vrai paradis d'onomatopées inventives parfois (ça fait aussi « tchof tchof » quand Arthur mâchonne du khat). Et puis Pitié pour le monde animal : les Hyènes qui font GRR, GRRRRRR, les serpents SSSSS... et les crocodiles empotés en vue plongeante.

La lecture complète du dossier final s'avère l'indispensable préalable pour se repérer dans les diverses étapes du voyage qui se fait ici à rebours des pérégrinations rimbaldiennes, de Harar à Aden. le déroulement de la narration est extrêmement fragmentaire et le texte fort laconique – le contenu des bulles parfois indigent (il est vrai que l'infréquentable Rimbaud avait la réputation d'être un grand taciturne…). le récit joue peut-être excessivement de l'ellipse, l'affaire se boucle en quarante sept pages sur une fin en forme de « flop ».

Côté dessin une certaine raideur du trait. Composition et découpage privilégient le rythme mais les effets d'accélération ou de raccourci manquent complètement de naturel. Beaucoup de travail sur les plans (panoramiques ou gros plans très nombreux) dans cette découverte abyssine, il est vrai. Peu-être trop d'attachement à des détails anecdotiques ou sans grand intérêt, ce qui nuit a l'ensemble et contribue à nourrir le poncif. La réception du Pacha de Zeilah réserve au lecteur un curage de dents mémorable qui restera je pense inscrit dans les annales de la BD, inch allah ! Une complète déception.
Commenter  J’apprécie          151


critiques presse (2)
BDGest
29 avril 2016
Subtilité de l’écriture et finesse du dessin sont à la hauteur des mystères explorés et des interrogations suscitées.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 février 2016
Rimbaud est une aventure humaine, une invitation au voyage sur les pas d’un des plus grands auteurs français.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je suis une construction mentale...la somme des interrogations d'hommes d'hier, d'aujourd'hui, et de demain. La somme des frustrations des amoureux d'Arthur qui se demandent pourquoi il a rompu un pacte non écrit et cessé brutalement de composer sa musique à l'âge de vingt et un ans. Mais Arthur ne nous doit rien. C'est nous qui lui devons tellement.
Commenter  J’apprécie          180
Explorateur, Arthur Rimbaud ? Allons ! Un poète génial devenu bohème, saisonnier, responsable de chantiers, commerçant, voire trafiquant à ses heures... Mais explorateur ? Il le fut des mots, dont il a su tirer des illuminations que nul avant lui n'avait osées. Sans doute il le fut dans ses fuites perpétuelles d'adolescent écorché, emporté des flots comme un bateau ivre, trop précoce pour être vraiment compris. Peut-être. Il le fut dans son rapport aux autres, les poussant à bout d'insultes et de vulgarité, leur faisant vivre des saisons en enfer pour en tester les limites de résistance. Discutable.Puis il posa définitivement sa plume, pour partir vers un ailleurs sans savoir lequel.
Commenter  J’apprécie          80
La vision des expéditions d'Arthur Rimbaud racontée dans cet album, basée sur des faits réels, n'en est pas moins une vision d'auteur.
Voici quelques faits confirmés au sujet d'Arthur Rimbaud et le contexte historique de ses aventures.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les ouvrages de la bibliographie ...
(dossier historique de Christian Clot)
Commenter  J’apprécie          60
Tu sais, j'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, et de nouvelles langues.
Je me suis dispensé de toute morale.
J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels !
Aujourd'hui je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ...
Commenter  J’apprécie          60
Rimbaud voulait être riche pour ne plus avoir à travailler.
Mais cette richesse matérielle qu’il appelait de ses vœux était restée une chimère. Il ne manquait ni de courage ni d’idée, mais c’était un mauvais négociant.
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Christian Clot (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Clot
Une aventure totalement inédite qui interroge les capacités d'adaptation humaine.
D'août 2016 à fin février 2017, Christian Clot a parcouru en solitaire les quatre milieux les plus extrêmes de la planète. Trente jours pour chaque expédition avec quinze jours entre chacune d'elles. du désert du Dasht-e Lut, en Iran, aux monts de Verkhoïansk, en Iakoutie, des canaux marins de la Patagonie à la forêt tropicale du Brésil, il est passé de + 60 à – 60 °C et de 2 à 100 % d'humidité, dans des conditions particulièrement hostiles. Une aventure jamais réalisée auparavant, pour étudier, grâce à de nombreux protocoles scientifiques, les capacités d'adaptation humaine. Aux côtés de Christian Clot, nous pénétrons dans des territoires aussi absolus que splendides, en quête de réponses aux questions qui rythment ses pas : comment réagissons-nous face à des situations qui nous dépassent, lorsque les doutes, les peurs, les incertitudes prennent le dessus ? quelles solutions trouvons-nous lorsque nous nous sentons incapables d'agir face à l'ampleur des difficultés, de la tâche à accomplir ?
+ Lire la suite
autres livres classés : explorateursVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus



Lecteurs (71) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5219 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}