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EAN : 9781560974277
80 pages
Fantagraphics books (01/01/1998)
3.76/5   290 notes
Résumé :
Une petite ville, aux États-Unis. Décor banal, distractions rares, morne quotidien. Deux filles, deux copines à la vie à la mort : Enid et Rebecca. Elles se racontent tout, passent leurs journées ensemble, partagent les mêmes obsessions. Pêle-mêle : les garçons, les derniers trucs à la mode, les programmes de télé idiots, les autres filles qu'elles débinent à longueur de journée. Et puis, aussi, l'envie de partir. De changer de monde, de changer de vie. De se sépare... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Rêvant de "Ghost World", j'imaginais mon improbable rencontre avec le fantôme de Chon, l'un des héros dérangés de « Savages » de Don Winslow :

- Don, il faut que je te parle d'une BD étonnante "Ghost World" de Daniel Clowes. Elle a été publiée aux Etats-Unis de 1993 à 1997 sous forme de feuilleton dans le magazine Eightball et seulement après sous forme d'un ouvrage unique par Fantagraphics Books.
- Va te faire foutre ! J'ai pas le temps de lire des BD… à Laguna Beach.

- Oui, oui, je connais ton surnom, Monsieur « Fuck you ». Non, mais franchement, je pense que tu adorais l'histoire de ces deux adolescentes, Enid Coleslaw (1) et Rebecca Doppelmeyer, qui viennent de terminer le lycée. Elles regardent la télévision, font les boutiques, vont dans les bars, et se moquent de toutes les personnes qu'elles croisent de près ou de loin. Ça me fait penser à ta copine Ophélia ! La came en moins bien sûr…
- T'avise pas de comparer ma copine O à ces deux gamines. Vas mourir connard !

- Non, non, pas moi, je ne suis pas prêt pour le grand départ. C'est plutôt Enid qui aime le morbide. Elle s'est déniché un corbillard pour se déplacer comme « La reine des pommes » de Chester Himes. Et puis, moi, je n'ai pas de problème existentiel comme ces adolescents qui ne savent s'ils doivent aller à la fac, se trouver un job ou encore se dénicher un copain à tout prix !
- Ta gueule, connard ! On n'a pas de problème de boulot ou de fac, nous ! On fabrique et on vend la meilleure dope qui existe sur la marché… Et question sexe, Ben et moi on assure. Tu piges !

- Monsieur connard, j'ai des enfants tout de même. Peut-être, un dernier argument pour faire pencher la balance pour lire « Ghost World ». Tu sais, cette BD a été adaptée au cinéma et a rencontré un large succès aux Etats-Unis !
- Putain, quel nase ? Tu crois que j'ai le temps d'aller au cinéma avec notre business.

- Qui moi ? Décidément, j'ai beaucoup de mal à communiquer avec les jeunes. J'essaie de te parler d'une bande-dessinée américaine et branchée sur la difficulté de passer du monde particulier de l'adolescente à l'âge adulte. Que soit la relation avec les parents, la découverte du sexe, le déchirement avec les copains et copines, les décisions d'avenir super difficiles à prendre. Et toi, tu connais que l'insulte comme réponse !
- Ta gueule trouduc ! Je vais t'en coller une si tu continues !

- Trou Duc d'Anjou c'est mieux non ? Bon, la vulgarité à petites doses, ça va cinq minutes. Mais quand c'est systématique, j'ai un peu de mal, tu comprends. Tu as le vocabulaire aussi évolué qu'Enid, l'héroïne de cette BD. Remarque, tout compte fait, c'est encore plus problématique pour une fille.
- Toi, t'es vraiment bizarre. Si un mec prononce des insultes dans un roman noir déjanté et violent, ça te gène moins qu'une ado, dessinée dans une case bleue et blanche, qui éructe des noms d'oiseau à tout bout de champ dans une BD !

- Je crois que tu as bien résumé mon blocage sur ce bouquin. Maintenant, je conseille justement à chacun de se faire son opinion en découvrant cette BD décoiffante ! Salut Chon, on se revoit bientôt dans « Cool » … Sans rancune !


(1) Enid Coleslaw est l'anagramme du nom de Daniel Clowes.
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Ce n'est jamais évident d'entrer dans une bande dessinée de Daniel Clowes, il y a toujours un côté dérangeant, voyeur, avec des personnages ambigus et un rythme monotone. Et c'est toujours un bon moment après la fin de la lecture que son impact se fait sentir.
Le graphisme est en bichromie, sans nuances, en aplats uniquement, le trait épais au noir et un vert d'eau pour donner du relief.
Enid est une ado un peu rebelle, dans une ville sans âme des Etats-unis, intéressée par le morbide, comme toute sa génération d'ados en manque de sensations, une légère tendance punk, mais en fait, c'est une américaine moyenne comme tant d'autres, Rebecca est sa meilleure amie. L'histoire raconte la vie de ces ados, cette période avant d'entrer dans l'âge adulte, une jeunesse perdue, qui rêve d'autre chose que ce que la vie leur propose, mais qui finira par s'en contenter, comme d'autres avant eux. le récit s'attache à de petits détails de leur vie, série TV, magasin de disques, rencontres diverses, et les autres sont bien évidemment tous des nazes…
C'est une critique de la société américaine, du soi-disant rêve américain. Chez Daniel Clowes, tout tourne autour du regret, de ce que la vie propose en réalité, du destin qui n'est jamais glorieux, c'est une éloge du pathétique, plutôt cruelle mais tellement réelle.
Bref, on lit ça sans trop savoir où l'auteur nous mène, il nous endort, comme il endort ses personnages, et on se réveille avec une sacré gueule de bois.
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Deuxième rencontre avec Daniel Clowes et j'ai retrouvé son univers un peu cynique et froid.
La couverture de l'ouvrage que j'ai emprunté haute en couleurs ne correspond pas à l'intérieur de la bande dessinée, puisque Daniel Clowes n'a utilisé pour seule couleur qu'un bleu-vert, très froid et distant, reflétant finalement le monde et les pensées d'Enid et Rebecca.
On part à la rencontre de deux jeunes filles, Enid et Rebecca, qui portent un regard assez sournois, parfois acerbe sur le monde qui les entoure. Malgré ce qu'elles pensent et les propos crus qu'elles tiennent, je me suis attachée à elles.
J'ai particulièrement aimé le graphisme de Clowes, tout en subtilité et réalisme. Les dessins et les textes sont clairs, la couleur bleu-vert dominante nous offre un ouvrage lisse et glacial. Les visages sont très expressifs et assez durs...
Finalement que de compliments.
Un auteur à découvrir réellement.
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Un grand classique, aussi bien le film de Terry Zwigoff avec Steve Buscemi et Thora Birch que la bande dessinée, dont la fin m'évoque une nouvelle d' E. M. Forster (The Celestial Omnibus, de mémoire, je ne sais pas si elle a été traduite). Pour en revenir à Ghost World, en dehors du graphisme de Clowes, on note l'attention portée aux marginaux, l'ironie avec laquelle sont traités nombre de clichés, au premier rang desquels le rêve américain.
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Il s'agit d'un comics paru en feuilleton de 1993 à 1997. Il est découpé en 8 chapitres. Il constitue une histoire complète, et indépendante de toute autre.

Enid Coleslaw et Rebecca Doppelmeyer sont 2 copines inséparables de 18 ans qui se racontent tout et qui effectuent des sorties ensemble. Elles vivent dans une ville américaine indéterminée, très étendue, avec une densité de population assez faible. Il doit s'agit d'une période de vacances. Elles passent le temps dans leur chambre, dans la cafétéria du coin, à se promener. Elles fréquentent des individus qu'elles débinent systématiquement, dont certains très déconcertants (un ex-prêtre catholique s'adonnant à la représentation infographique d'enfants nus et ligotés). Leur occupation majoritaire semble bien être de critiquer tout, et tout le monde. En plus de leurs remarques acerbes et cyniques sur un humoriste, la presse féminine, etc., elles communiquent sous forme de vacheries avec Josh (un jeune adulte de leur âge travaillant dans une superette), Melorra (une copine se lançant dans une carrière de comédienne). Elles croisent Norman, un vieillard attendant un bus à un arrêt par lequel la ligne ne passe plus, Bob Skeetes un astrologue.

"Ghost world" est un comics indépendant devenu culte et ayant même été adapté au cinéma (Ghost World, avec Scarlett Johanson). Il s'apparente à un court roman (80 pages) avec une forme graphique un peu bohème. Clowes n'utilise qu'une seule couleur, un bleu vert de faible intensité, sans être délavé. Chaque page baigne dans une ambiance crépusculaire, sans être vraiment glauque. La mise en page est assez dense puisque Clowes dessine de 6 à 10 cases par page. Dès les premières pages, il s'avère être un metteur en scène intelligent et compétent. Il réfléchit à chaque séquence de manière à rendre les dialogues vivants et à ce que les dessins servent à amener des informations complémentaires sur le plan visuel. Il utilise à la fois la variété des angles de prises de vue, mais aussi la profondeur de champ pour faire exister la ville, ou pour décrire l'intérieur des pièces d'appartement. Il travaille également sur les tenues vestimentaires très ordinaires (sauf peut-être les couvre-chefs d'Enid), et les coupes de cheveux (en particulier l'évolution de celle d'Enid). le style graphique utilisé relève d'un parti pris étudié : Clowes se situe entre un parti pris très réaliste, et une épuration des traits pour assurer une meilleure lisibilité des cases. Il ne cherche en aucun cas à en mettre plein la vue au lecteur, mais ce dernier a l'impression de se promener vraiment dans cette banlieue dépourvue de personnalité, de voir toutes ces personnes, chacune particulière avec leur forme de visage, leur tenue vestimentaire. Il n'est pas possible de rester indifférent à l'apparente banalité de chacun, ou au physique ingrat de quelques uns.

Au fur et à mesure des chapitres, le lecteur peut prendre plaisir aux vacheries débitées par ces 2 demoiselles. Mais il est vrai que leur vie respire l'ennui et la sourde angoisse du lendemain, l'entrée dans la vie active après le lycée. Elles ne semblent avoir aucun souci financier, aucun projet d'avenir, une culture contestataire superficielle, et toujours ce dénigrement lapidaire systématique à la bouche. Malgré la personnalité affirmée des individus qu'elles côtoient, il s'installe peu à peu un sentiment de vacuité terrible devant ces existences inutiles, tout juste taraudées par l'inquiétude hormonale de la sexualité. Elles vivent en vase clos, se confortant l'une l'autre de leurs certitudes et de leur dédain pour le reste de la race humaine (avec une exception passagère pour David Clowes, le double fictif de l'auteur durant 2 pages).

Cet enlisement dans un cynisme de façade et une position morale supérieure finit par lasser et le lecteur se désintéresse petit à petit. Toutefois cet immobilisme n'est qu'apparent et petit à petit la relation entre ces 2 jeunes femmes va évoluer insensiblement. À partir de la moitié de l'histoire, la dynamique de la relation entre Enid et Rebecca commencent à subir doucement les contraintes du réel. Daniel Clowes s'intéresse plus à Enid Coleslaw (dont le nom forme une anagramme de celui de l'auteur) et à son besoin de trouver une autre posture existentielle dans la vie. Cette jeune femme très critique perçoit l'obligation de changement, mais refuse de renoncer à son besoin d'absolu. Elle est le jouet de son système de valeurs qui la conduit dans une impasse, tout en refusant de renoncer à ses idéaux, et en étant dans l'impossibilité physiologique de lutter contre ses flux hormonaux. Sa provocation ne suffit plus à faire face à la réalité.

À partir de là, le positionnement d'Enid n'est plus seulement celui d'une jeune femme au seuil de la vie adulte. Clowes en fait lentement mais sûrement une personne à part entière qui se retrouve devant sa solitude, l'incommunicabilité, les valeurs qu'elle s'est choisies et forgées, et l'obligation de devoir vivre dans le monde qui l'entoure, alors que ses proches poursuivent eux aussi leur propre cheminement dans la vie. le dénouement du récit provoque une incroyable sensation d'achèvement, presque morbide malgré le renouveau qu'il annonce.

Cette histoire en 8 chapitres propose de suivre de jeunes femmes très critiques, peu constructives, dans une période de leur vie charnière, sans être remarquable ou spectaculaire. Autant il est difficile de ne pas ressentir l'ennui profond qui est le leur, autant la position inconfortable d'Enid renvoie chaque individu, quel que soit son âge, à ses propres choix dans la vie, à ces convictions, à sa solitude, d'une manière aussi douce qu'impitoyable, dans une narration très poignante.
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critiques presse (3)
Bedeo
03 février 2023
Ce bicolore noir bleu fera penser au plus récent Riad Sattouf, les visages aussi sont reconnaissables, ayant influencé une génération suivante d’artistes. Un peu froids, un peu timides parfois, un peu glaçants, un peu menaçants d’autres fois, ils constituent l’enjeu principal du dessin, le décor renvoyant à une Amérique semi rurale des années 90 étrangement assez familière, car si l’on excepte l’absence de portables et de réseaux sociaux, le mal être et le vide est plutôt intergénérationnel, et porté avant tout par ce dessin propre, lisse mais pourtant plein d’aspérités.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
24 janvier 2023
Ghost world regroupe donc les principaux thèmes chers à Clowes : le regard sur le monde, des personnages qui se cherchent une identité, complètement en marge… On a sans cesse l'impression que sous l'œil des deux jeunes filles, l'humanité ne vaut pas grand chose, ou en tout cas qu'elle se résume la plupart du temps à un ensemble de dégénérés stupides.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
08 juin 2016
Troublante par la dureté de son propos, mais aussi très marquante par la personnalité sans appel de son auteur, devenu l'une des figures majeures de la BD indépendante US.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J’ai beaucoup de copines qui ressemblent à Enid et Rebecca. Je suis un homme tranquille et silencieux. C’est peut-être pour cela que les filles que je fréquente sont facilement amenées à oublier ma présence et bavardent comme si je n’étais pas là. […]

Avec cette bande-dessinée, je n’ai pas l’intention de faire le point sur les femmes. J’ai seulement envie de vous faire connaitre certaines d’entre elles, telles que je les connais.

Daniel Clowes
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- Avant mon projet d’aller à la fac, j’avais la secrète intention de ne rien dire à personne, de monter dans un bus et d’aller m’installer dans une ville au hasard, pour y devenir cette personne complètement différente…
- Et puis ?
- Et puis ne pas revenir tant que je ne serais pas totalement devenue cette personne. J’y pensais tout le temps.
- Je ne comprends pas…
- C’est parce que tu ne te détestes pas tout à fait.
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- Quand j'avais, genre treize ans, je pensais que ça devait être assez cool d'être une prostituée... Je m'imaginais que des types séduisants te filaient des rendez-vous romantiques, que tu couchais avec et qu'en plus ils te payent pour...
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- Le genre de mec avec qui je voudrais sortir n'existe même pas... Faudrait un mec bourru, qui fume comme un pompier, intello, aventurier, tu vois, un type sérieux, mais quand même drôle et un peu salaud...
- Alors comment t'expliques que l'unique mec avec qui t'aies couché soit exactement le contraire?
- Je sais, c'est la merde! Quelque fois je me dis que c'est la frustration sexuelle qui me fait péter les plombs!
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Petit extrait en anglais -
Enid : - God, it drives me crazy when I know exactly what I want and I can't find it anywhere ! It's like does anybody want my money ?! I mean what the fuck !?
Even if you just want something like a totally normal pair of shoes, it's impossible ! I'd pay like a million dollars for just a normal pair of black shoes !
Oh My God, look !
Becky : - What ?
Enid : - That little old man bought those pathetic flowers at the grocery store to take home to his wife !
Oh God, it's so cute, I'm dying !
Becky : - Doesn't Josh live around here ?
Enide : - hey yeah ! He'll know where I can get old children's records !
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Vidéo de Daniel Clowes
Dans le 173e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’homme qui en a trop vu, histoire basée sur le témoignage du photoreporter Ali Arkady que met en scénario Simon Rochepeau, en dessin Isaac Wens et qui est édité chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Les Beatles à Paris, un titre que nous devons au scénario de Philippe Thirault, épaulé par Vassilissa Thirault, au dessin de Christopher et c’est publié aux éditions Robinson - La sortie de l’album Les herbes sauvages que l’on doit à l’auteur Adam de Souza et qui est édité chez Gallimard - La sortie de l’album Delta blues café que l’on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin de Miras et que publient les éditions Grand angle - La sortie de l’album Des femmes guettant l’annonce que l’on doit à Fedwa Misk pour le scénario, Aude Massot pour le dessin et qui est édité chez Sarbacane - La sortie d’Après, le troisième et dernier tome de la série Cadres noirs, adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre par Pascal Bertho au scénario, Giuseppe Liotti au dessin et c’est édité chez Rue de Sèvres - La réédition dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes des éditions Delcourt de Pussey, album que l’on doit à Daniel Clowes
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