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Myron Bolitar tome 10 sur 11
EAN : 9782714445711
396 pages
Belfond (01/03/2012)
3.66/5   639 notes
Résumé :
Une joueuse de tennis enceinte, qu'on fait chanter sur Facebook. Un ancien rockeur au creux de la vague, vivant reclus dans sa villa. Une enquête de routine qui vire aux révélations familiales. Remis par hasard sur la piste de son frère disparu, Myron Bolitar plonge au cœur de secrets bien gardés. Un mensonge vieux de seize ans ne demande qu'à éclater.
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 639 notes

Du Coben Pur jus. Une intrigue solide, des personnages attachants, une bonne dose d'humour et de second degré, et vous voilà partie pour une enquête de plus pour Myron Bolitar. Entouré de ses acolytes, le richissime et néanmoins porte-flingue de Myron, l'imperturbable Win, Esperanza ou même Big Cindi (même si la moquerie sur son poids et ses tenues vestimentaires manquent de finesse). Coben introduit dans l'intrigue sa proche famille, ce qui pourrait laisser croire que Coben essaie de donner un second souffle pour de futures enquêtes. Pas un polar incontournable mais comme souvent chez Coben, une lecture somme toute agréable.
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Le père de Myron est à l'hôpital et sa mère a la maladie de Parkison. Myron s'inquiète d'un mensonge dit 16 ans plus tôt car il se rend compte que ses parents ne sont pas éternels.
Tout commence six jours avant lorsque Suzze, ancienne championne de tennis, enceinte, demande l'aide de Myron car un message a été posté sur sa page Facebook.
De recoupements en recoupements, Myron retrouve sa belle-soeur Kitty qui est l'auteur de ce message. Et tout lui revient. Son frère et sa belle-soeur, chassés de sa vie à cause de mensonges et de colère. Mais Myron a très bien compris qu'il doit faire la peau avec ce frère qu'il a toujours aimé. de plus, Kitty, sa belle-soeur sont plus ou moins liées.
Détruire quelqu'un sur Facebook semble facile. Mais le détruire dans la réalité également. C'est ce qui arrivera à Suzze qui n'a jamais oublié son amour de jeunesse. Pourtant amoureuse de son mari, musicien, elle cherchera à savoir la vérité au péril de sa vie. Car ceux qui ne veulent pas que leurs investissements s'arrêtent feront tout pour contrecarrer les projets des uns et des autres.
Comme dans tous les romans de Myron Bolitar, tous les personnages sont liés et ce qui leur arrive également. Mais on se laisse prendre à chaque fois car il sait nous emmener où il veut.
Voici donc le nouvel Harlan Coben. Après deux romans écrits à ses tous débuts, on replonge dans l'écriture du maître de nos nuits blanches. On retrouve les personnages fétiches d'Harlan Coben, Myron Bolitar, Win, Esperanza, Big Cindy et les parents de Myron. Mais à ces personnages se greffent la famille de Myron, son frère, sa belle-soeur et son neveu. Nous avons également les méchants que l'on connait depuis les débuts, même si un est en prison. Et bien entendu, les clients de Myron. Client qui se fait tuer comme bien souvent dans ces romans.
Comme d'habitude, nous avons un roman très familial. Myron est en quête de son frère avec qui il est fâché depuis plus de 15 ans et il y a aussi les relations qu'il entretient avec son père, émaillées de souvenirs. Les parents de Myron vieillissent avec les nombreux aléas de la vieillesse. Myron est toujours aussi amoureux de Terese, qui ne vit pas avec lui mais qui est en train de finir sa mission. Mais il lui en faut pour qu'il la rejoigne.
Même si ce roman est mené tambour battant, ce n'est pas le meilleur au niveau des aventures de Myron et de ses acolytes. Je pense que cela peut être un roman de transition avant de nouvelles aventures qui se révéleront beaucoup plus alléchantes.
Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans un thriller après avoir lu toute une saga. Mes sens s'aiguisent encore plus. Même si, comme d'habitude, Harlan Coben sait où nous emmener, en laissant quelques indices par ci, par là, je n'avais pas trouvé la trame du thriller. C'était pourtant latent dans un coin de mon esprit. Et lorsque j'ai eu la fameuse phrase, je me suis dit, mais oui, c'est ça. Ce qui veut quand même dire qu'Harlan Coben sait nous balader, tout s'imbrique parfaitement comme à chaque fois. Afin que nous ne menions plus en avant nos recherches, nos questionnements, sur tel point il nous assène un nouvel indice pour nous perdre. Mais tout se lie parfaitement. Je me doutais bien que ses anciens méchants referaient leur apparition. Sans eux, il n'y aurait pas non plus de roman. de plus en plus, j'ai réellement envie de connaître Win. J'adore ce genre de personnage torturé. Mais torturé d'une autre façon que Myron. J'aimerais le perdre dans mes bras. Serais-je tombée “amoureuse” de Win ? Possible, cela fait un bon moment que ce personnage me fascine. Est-ce qu'Harlan Coben pourrait en faire un personnage plus central dans un de ses prochains romans ? Je dis ça, je dis rien mais c'est juste une suggestion. J'aimerais en savoir plus sur lui et que pour une fois, ce soit Myron qui vienne le sauver. Même si l'un et l'autre travaillent de concert mais Myron “profite” beaucoup plus des talents de Win. Vous voyez, je demande beaucoup à Harlan Coben. Et j'ai commencé ma chronique avant d'avoir fini le roman. Et ma demande n'a pas l'air d'être trop irréaliste en définitive.
On retrouve notre Myron au grand coeur, qui tente par tous les moyens de protéger les siens, famille, amis, clients.
Harlan Coben fait également preuve d'humour au début car après ce n'est pas le genre. Des références aux Kadarshian, à la téléréalité..
La lecture est facile, comme je le disais. On s'implique toujours il n'y a pas à dire. Mais je me suis tout de même ennuyée, mot peut-être trop fort, pendant la première moitié du roman. Je déguste, je savoure, je n'ai pas lu ce roman en un jour ou en une soirée. Quelques jours suffisent pour moi. Ce qui m'intrigue également. Qu'est-ce que Myron cache à son père ? Je n'arrive pas à trouver.
Au delà de l'enquête, il y a toujours ces liens familiaux et amicaux prépondérants. La famille de Myron, ses amis, ses clients, tous font partie de sa famille. Et lorsque quelque chose ne va pas, ils sont là pour le soutenir. Comme toujours d'ailleurs mais encore plus depuis que Myron a été enlevé dans un précédent roman et qu'il a été très malmené par ses ravisseurs.
Harlan Coben s'inquiète de la prise de pouvoir des réseaux sociaux et notamment des commentaires ou mises à jours postées sur Facebook. Statuts ou commentaires qui peuvent engendrer le mal. D'ailleurs, nous avons aussi un bon couplet sur les drogues, dures et autres. Drogues qui peuvent tuer, dans lesquelles il est facile de plonger, drogues qui désinhibent.
Mais les réseaux sociaux et notamment Facebook peuvent apporter le bien également puisque vous pouvez tenter de gagner Sous Haute Tension d'Harlan Coben sur sa page Facebook.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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C'est toujours avec un grand plaisir que je retrouve Myron et Win, les héros fétiches de Harlan Coben. Ma mémoire me joue peut-être des tours, mais ils me rappellent une (vieille) série télé avec Tony Curtis et Roger Moore : "Amicalement vôtre" où deux amis issus d'un milieu social totalement opposé, jouaient les enquêteurs, entourés de jolies filles et armés d'un solide humour ravageur. J'arrête là mes divagations car je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre, d'une époque où les héros ne bénéficiaient pas de tous les gadgets électroniques pour leur faciliter la tâche...
C'est vrai que les enquêtes de nos deux compères se ressemblent un peu toutes, et qu'à l'énoncé d'un titre de livre, il est impossible de s'en remémorer la trame (au moins pour ma part). L'histoire est un peu longue à démarrer, certains éléments paraissent tirés par les cheveux (Terese en Angola, au final la mort plutôt "classique" de Brad).
J'ai surtout ressenti que Coben, ayant sans doute l'impression de tourner en rond, voulait nous faire découvrir Mickey, le neveu de Myron afin de pouvoir s'orienter vers d'autres aventures avec ce nouveau héros.
Je vais quand même regretter Big Cyndi, Win, Esperanza et tiens, même les frères Hache vont me manquer.
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman d'Harlan Coben avec son héro fétiche Myron Bolitar. C'était donc un grand plaisir de retrouver Myron, Win, Big Cindy, Espéranza et tous les personnages autour de Myron.

Que dire davantage par rapport à ce qui est déjà écrit par les autres Babéliens, que j'aime bien le style d'Harlan Coben. C'est comme si on se retrouve avec de vieux amis, on passe un très bon moment ensemble et on n'a pas envie que cela s'arrête.

Dans Sous Haute Tension, Myron est confronté dans son entourage le plus proche aux démons du passé ce qui le rend plus sensible et vulnérable qu'auparavant.

J'ai bien aimé les intrigues et le suspense qui comme toujours chez Coben sont bien ficelés. A la fin de l'histoire j'ai ressenti également que l'auteur compte donner un autre sens aux aventures de Myron Bolitar avec le personnage de Mickey, son neveu. D'ailleurs dans ce même livre on peut découvrir quelques pages du livre A Découvert, le premier tome d'une nouvelle série mettant en scène Mickey.

Une lecture agréable qui m'a donnée envie de découvrir le personnage de Mickey Bolitar
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Je trouve toujours difficile de critiquer un roman de série comme celui de Myron Bolitar. Ils ont plus ou moins les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Avec « Sous haute tension », on sait dès le départ qu'à un moment donné, le père de Myron va se retrouver à l'hôpital dans le coma et on laisse sous-entendre que Myron y est pour quelque chose dans cette situation. On apprend aussi que le frère de Myron et sa conjointe sont disparues depuis 16 ans et que Myron y serait pour quelque chose.

Avec ça comme toile de fond, on a hâte de savoir ce qui s'est passé il y a 16 ans et ce qui est devenu du couple et de leur enfant. Mais trop d'éléments des romans précédents reviennent dans ce dernier. Je préfère, et de beaucoup, les romans qui ne mettent pas en scène Myron Bolitar.

Les blagues sur Big Cindy seraient drôle si c'était le premier roman que nous lisons avec Myron Bolitar, mais il est de plus en plus difficile de trouver de nouvelles façons de faire une blague sur la grosseur de Cindy et je ne pourrai pas à nouveau lire ce dicton yiddish à propos des planifications des hommes et de la réaction de Dieu.

Intéressant à lire mais si Coben écrit un autre Myron Bolitar, il devra se renouveler.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
C’était étrange. Quelquefois des jours, des semaines, voire des mois passaient sans qu’il pense à son frère. Leur éloignement fonctionnait un peu à la manière d’un deuil. Dans ces périodes-là, on s’entend dire souvent que le temps guérit toutes les blessures. Foutaises. En vérité, on est anéanti, on souffre, on pleure tant qu’on croit que ça ne s’arrêtera jamais… et puis, l’instinct de conservation reprend le dessus. On arrête. On ne peut plus, on ne veut plus « remettre ça » car la douleur est trop grande. On occulte. On nie. Mais on ne guérit pas vraiment.
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Ca ne t'arrive jamais de lire tout ce fatras sur internet ? Prends n'importe quel sujet d'actualité et vois la somme de "commentaires" racistes, homophobes et paranoïaques. Ca te donne envie de hurler à la lune.
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Les mots étaient superflus. Mais il se souvint des paroles de Win, après que Suzze était venue le trouver à l'agence. On croit que les bonnes choses durent éternellement. On croit qu'on restera toujours jeune, que les gens qu'on aime seront toujours là. En étreignant son ami, Myron sut que rien ne serait plus comme avant. Quelque chose dans leur relation avait changé. Quelque chose était irrémédiablement perdu.
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Nous avons été de bons parents, je suppose. La plupart des gens le sont. Ils font de leur mieux et, s'ils commettent des erreurs, c'est parce qu'ils veulent trop bien faire. Mais en vérité, nous, les parents, sommes dans le meilleur des cas, disons, des mécanos. Nous pouvons régler le moteur et vérifier les niveaux. Nous pouvons faire tourner la voiture, nous assurer qu'elle est en bon état de marche. Mais la voiture est ce qu'elle est. Quand elle entre au garage, c'est déjà une Toyota ou une Jaguar. Tu ne peux pas transformer une Toyota en Jaguar.
Myron grimaça.
- Une Toyota en Jaguar ?
- Tu comprends ce que je veux dire. Je sais que la comparaison n'est pas bien choisie et, maintenant que j'y pense, elle ne colle pas vraiment car je donne l'impression de porter un jugement de valeur, genre la Jaguar est mieux que la Toyota. Or ce n'est pas vrai. Elles sont différentes, avec des objectifs différents. Il y a des gamins qui sont timides, d'autres expansifs, certains aiment les livres, certains le sport, que sais-je. Et la manière dont on vous éduque n'a pas grand- chose à voir là-dedans. On peut vous inculquer des principes, mais quand on essaie de changer ce qui existe, on finit toujours par se planter.
- Quand on essaie de transformer la Toyota en Jaguar ?
- Ne fais donc pas le malin.
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La plupart des gens sont de bons parents. Ils font de leur mieux et s'ils commettent des erreurs, c'est parce qu'ils veulent trop bien faire. Mais en vérité, nous, les parents, sommes dans le meilleur des cas, disons, des mécanos. nous pouvons régler le moteur et vérifier les niveaux. Nous pouvons faire tourner la voiture, nous assurer qu'elle est en bon état de marche. Mais la voiture est ce qu'elle est. Quand elle entre au garage, c'est déjà une Toyota ou une Jaguar. Tu ne peux pas transforme une Toyota en Jaguar
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Videos de Harlan Coben (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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