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Critique de marina53


Elle lui avait donné 3 mois après leur divorce pour qu'il se trouve un appartement. Recherches vaines. Philippe est mis à la porte en ce dimanche soir de mai, après une dernière histoire racontée à sa fille, Claire, avec qui il est très proche. Une première nuit passée dans sa voiture, une brève toilette le lendemain dans les locaux de l'entreprise de pompes à chaleur dans laquelle il travaille en tant que commercial. Des hôtels de seconde zone et un dossier pas très rassurant pour les agents immobiliers. de mauvais chiffres au boulot, un contrat qui lui passe sous le nez et Philippe démissionne. Recherche de boulot infructueuse. L'argent qui vient à manquer rapidement. Et la rue pour seul domicile...

Philippe n'a rien vu venir. Son ex-femme, son boulot, l'argent, tout lui file entre les doigts. Il est devenu l'un de ces hommes que l'on regarde à peine. Mais, une fois dans la rue, comment rester digne une fois qu'on tend la main pour faire l'aumône ? Garder la tête haute malgré ces regards détournés, gênés ou méprisants ? Se sentir encore un homme, être quelqu'un dès lors que seuls les gestes du quotidien, manger, dormir, pisser, font encore de lui un homme ? Seuls ces gestes le maintiennent encore en vie. Heureusement que dans cette société parfois inhumaine et froide Philippe va faire de belles rencontres, humaines et animale. Harold Cobert nous livre un roman social très fort et profondément humain dans lequel l'on suit Philippe dans son combat du quotidien, déterminé à ne jamais baisser les bras. Un portrait bouleversant et saisissant d'une société individualiste où se mêle poésie et âpreté, tristesse et petits bonheurs... boulettes de viandes et crêpes au sucre !

Passez Un hiver avec Baudelaire...
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