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Critique de fnitter




On démarre par un prologue percutant décrivant une bataille humains-extra-terrestres sur fond d'extinction programmée de l'humanité. (que les allergiques à la sf militaire se rassurent, cela ne donne pas le ton du roman).

Vient ensuite la description de Darien, planète colonisée par des rescapés du "prologue" accompagnés par des Dariens de "souche", les Uvovos, une race très ancienne et très complexe.
On découvre très vite que l'humanité originelle a survécu et est devenue un empire stellaire (la sphère terrienne) alliée et vassale de l'hégémonie, puissante race extra-terrestre. On découvre le jeu politique des différentes factions en compétition, les complots et manoeuvres pour s'assurer la possession d'un artefact ancien présent sur Darien et qui pourrait faire basculer l'équilibre des forces.

Un univers extrêmement riche, bien structuré, foisonnant et dense.
Un habile mélange d'exotisme, de jeu politique et d'aventures spatiales.

L'auteur nous dépeint son univers comme si nous le connaissions déjà. Un peu complexe au départ, cela a l'avantage de nous plonger directement dans le bain. Très accrocheur.
Chaque chapitre donne le nom de celui sur lequel il va porter.

L'univers, peuplé de multiples races d'extra-terrestres (bien plus puissantes que l'humanité), fait un peu penser à l'univers de David Brin dans Elévation et Marée stellaire (dont l'auteur cite d'ailleurs le nom dans ses remerciements) avec un degré de complexité supplémentaire (anciens univers compressés dans les différentes couches de l'hyperespace, civilisation méca et IA).

Un space opera dans toute sa splendeur, des empires stellaires, des extra-terrestres, des IA et des mécas, des complots, des guerres immémoriales.
Un grand foutoir ? Non ! un superbe moment de sf qui porte même la caution de Iain M. Banks qui parle de Cobley comme : " d'Un nouveau talent du space opera".
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