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EAN : 9782070346257
1104 pages
Gallimard (15/11/2007)
4.33/5   43 notes
Résumé :
La vie de trois adolescents, Benjamin, Philip, Doug, et de leurs amis dans l'Angleterre d'avant l'avènement de Mrs Thatcher. Le lecteur les retrouve des années plus tard : devenus quadragénaires, ils tentent de faire leur chemin au cœur des années Blair, de 1999 à 2003.
Que lire après Les enfants de Longbridge : Bienvenue au club - Le cercle ferméVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un époustouflant retour en arrière et un grand pas en avant. Quelle atmosphère ! Jonathan COE décrit les années 80 et le début des années 2000 à travers ce récit qui nous conte la vie de Benjamin, Claire, Paul, Patrick, Philip, Doug, Cicely, Loïs…

Je ne vais pas résumer l'histoire. Simplement, on côtoie les ouvriers, du temps de Tony BLAIR, les attentats de l'IRA, ainsi que l'espoir de ces jeunes en l'avenir et leur évolution qui n'est pas celle espérée, loin de là, la guerre en Irak. Egalement, la fermeture des entreprises. La montée du libéralisme total et l'impact sur les gens, la montée des groupuscules extrémistes, qui sont liés, pour quelques-uns aux politiques...

Pas très réjouissant tout ça. L'atmosphère reste lourde tout au long du livre. C'est Zola ou Dickens des années 2000 !
En me lançant dans ce livre je ne m'attendais pas du tout à ça. Attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas le lire ! Simplement, je voulais lire quelque chose de léger et pour le coup, c'était raté !

A lire à un moment où l'on est bien dans sa tête, à proscrire pour ceux qui se sentent près de la dépression !

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Joli coup éditorial que cette belle édition de poche réunissant sous le titre Les enfants de Longbridge les deux livres de Jonathan Coe racontant les aventures d'un groupe d'amis à plusieurs années d'intervalle.
Sachant que j'avais beaucoup aimé Bienvenue au club et le cercle fermé, et bien que je possède déjà ces deux ouvrages séparément, mon mari m'a offert cette nouvelle édition, ce qui me donne l'occasion de les relire avec plaisir.
À noter également l'intéressante préface de Jonathan Coe.
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'Les enfants de Longbridge' réunit deux ouvrages écrits à quelques années d'intervalle par Jonathan Coe. Ce diptyque retrace la vie d'adolescents sur fond sociétal et politique britannique des années 70.
Tout commence en 2003 avec une rencontre fortuite qui nous plongera au 15 novembre 1975 chez Benjamin. Dès cet instant, le lecteur est transporté dans la banlieue de Birmingham, plus précisément Longbridge. Longbridge est aussi le nom de l'usine qui est au centre de l'ouvrage ; elle sera le témoin - ou la victime, des évolutions économiques et politiques du pays, évolutions subies également par la bande de copains. Benjamin, Philip, Doug, Loïs et les autres grandissent puis vieillissent en se croisant, se détachant, s'aimant ou s'évitant... Leurs histoires respectives sont intimement liées aux événements extérieurs et on les suit avec intérêt voire même avidité.
Cette édition réunit deux ouvrages qui se répondent, je suis donc particulièrement contente d'avoir pu les lire l'un après l'autre. L'atmosphère et l'état d'esprit des personnages sont en mouvement et il est plus facile de les comprendre en considérant les deux livres comme un seul récit. L'auteur l'explique dans sa préface, il est pri-mor-dial de la lire.
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Cette fresque familiale propose, à travers les histoires croisées de quelques personnages, une chronique de l'Angleterre des années soixante à deux mille. Encore une fois, Coe mêle habilement destins personnels et collectif. C'est l'histoire d'espoirs déçus, C'est la fin d'un monde le jour où Leyland ferme ses portes, c'est une carrière d'écrivain qui ne prendra pas la forme espérée, ce sont des amours déçues et des travaillistes devenus soudain étrangers aux aspirations sociales. Bienvenue au Club et le Cercle fermé proposent une image saisissante de la vie, de ces petites choses qui font qu'elle vaut la peine d'être vécue. le livre est drôle, touchant et politiquement nécessaire .
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
06 juillet 2015
Couleur marron: voilà ce que furent, sous la plume de Jonathan Coe, les seventies anglaises.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Bill jugea inutile de poursuivre sa lecture. Il avait déjà consacré trop de temps à organiser des conférences et des réunions pour démentir ce genre d’absurdités, à faire en sorte que le syndicat réplique en publiant des brochures antiracistes qu’il était généralement obligé de rédiger lui-même (et Dieu sait qu’il n’était pas un styliste). Et la combinaison de ce message manuscrit et de ce tract nauséabond le laissait profondément déprimé. C’était facile, tellement facile que ça en devenait écœurant, de donner aux travailleurs des prétextes pour se déchirer au lieu de s’unir contre l’ennemi commun. Tant d’efforts réduits à néant.
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Page 174

O Barbara, ma Barbara, ma muse et ma déesse, callipyge enchanteresse, immarcescible acmé de toute magnificence en ce monde frangible et dysmorphique, puissent un jour les forces tutélaires de la péripétie nous octroyer l’insigne félicité d’une communion sybaritique !

Chéri, tu veux bien me passer le dictionnaire s’il-te-plaît ? …
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Elle faisait allusion à L'alchimiste de Ben Jonson , dans une mise en scène de M. Fletcher dont l'ennui dévastateur avait, trois soirs d'affilée, plongé un auditoire de parents, confits d'admiration devant leur progéniture, dans une catatonie quasi comateuse.
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Il faut comprendre, Jack, qu'on ne recherche pas le conflit pour le plaisir. Vous, les patrons, on dirait que ça vous dépasse. A l'origine, il y a des revendications, des revendications concrètes et légitimes.
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- Ecoute, hier soir il ne s'est pas passé grand-chose: on était bourrés comme des coings, on s'est un peu tripotés. Pas la peine de m'offrir un dîner aux chandelles
- Mais non, Jennifer! Il ne tolérait pas cette manière désinvolte de décrire les faits. Peut être qu'elle ne s'en rendait pas compte encore, mais il s'était produit quelque chose de beaucoup plus décisif, de beaucoup plus profond; "Je crois vraiment... je crois vraiment que c'est important qu'on se revoie."
- Jennifer soupira "Bon d'accord; si tu le dis. Qu'est-ce que tu me proposes?"
Enfin une question qu'il avait préparée. "Il y a un cycle de courts métrages surréalistes français à Cannon Hill Park. Ils vont passer des raretés de René Clai et de Man Ray.
- Et qu'est-ce que tu dirais de boire un verre au Grapevine?"
ils allèrent donc boire un verre au Grapevine.
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Vidéo de Jonathan Coe
Grand entretien avec Jonathan Coe. Modéré par Camille Thomine.
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