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EAN : 9782070147991
320 pages
Gallimard (08/10/2015)
3.5/5   6 notes
Résumé :
En 1995, Jonathan Coe se faisait connaître en France par son ambitieux et cinglant Testament à l'anglaise . Quelque vingt années plus tard, ce recueil composé d'essais et d'entretiens datant de 1995 à 2013 met en lumière le cheminement artistique de l'écrivain britannique au gré de ses coups de coeur littéraires, cinématographiques et musicaux, mais aussi de ses réflexions sur les travers de l'Angleterre contemporaine, les paradoxes de la satire ou encore ses propre... >Voir plus
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Samedi par McEwan

Samedi

Ian McEwan

3.64★ (1058)


critiques presse (1)
LeFigaro
27 novembre 2015
Vingt ans d'articles et de réflexions sur la littérature les mutations de la société et ses contemporains. D'une mélancolie sage et délicieusement british.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les Voyages de Gulliver est bien autre chose, et il le savait pertinemment, qu’une histoire de petits et de grands bonshommes. Dans la seconde partie du livre, le tableau s’assombrit. La scatologie qui s’y insinue ne choquera pas le lecteur de Pétrone ou de Rabelais, mais elle s’accompagne ici d’une sorte d’horreur, d’un dégoût physique implicite, absents chez ses prédécesseurs moins misanthropes. Ce sous-texte puissant, qui traverse également la poésie de Swift, saute aux yeux dans la scène où Gulliver est réduit au rôle d’animal de compagnie parmi les femmes de Brobdingnag,qui se déshabillent en sa présence et lui laissent voir leur nudité : « un grain de peau si grossier, si irrégulier, un teint si brouillé vu de près, avec par-ci par-là une verrue large comme un plateau, et des poils qui en partaient, coriaces comme des harnais ».
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Je devais avoir dix-sept ans quand j’ai lu La Vie et les Opinions de Tristram Shandy pour la première fois. Je le dois à Garry Martin, mon professeur d’anglais. L’homme était bon juge des goûts d’autrui et quand il m’a décrit ce singulier roman du XVIIIe siècle plein de pages noires et de fils narratifs en suspens, il a pu voir dans un échange complice mon œil s’allumer d’une excitation que mes camarades réservaient au nouvel album des Clash, ou d’ailleurs, quelques années plus tôt, à la nouvelle série des Monty Python. Nous avons tous nourri tôt ou tard une passion pour cette bande de surréalistes d’Oxbridge et je me souviens très bien d’avoir séché les cours pour aller voir en matinée Monty Python, Sacré Graal jusqu’à trois fois dans la même semaine.
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Les Voyages de Gulliver n’est donc pas un roman, dans l’acception contemporaine du terme. Alors, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une parodie de récit de voyage comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Mais cela ne suffirait pas à expliquer la longévité de l’œuvre ni son statut de classique. Elle fourmille de commentaires détaillés autant qu’allégoriques sur les événements politiques du moment, caractéristique plus à même de rebuter le lecteur moderne que de lui conférer une intemporalité. Il est clair qu’on trouvera peu de chefs-d’œuvre reconnus comme tels qui soient ainsi truffés d’allusions à leur contexte, encombrés de références à une actualité volatile.
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Pourquoi avoir donné à lire aux enfants un des livres les plus radicaux, les plus pessimistes et les plus provocateurs jamais écrits sur les sociétés humaines, voilà qui m’a toujours intrigué. Certes, il y a une part de fantastique dans le récit de Swift – Gulliver le géant, dominant les Lilliputiens, Gulliver le minuscule quasi invisible aux yeux des habitants de Brobdingnag –, mais elle s’exprime sous une forme si farouchement mathématique et prosaïque qu’elle laisse sur sa faim l’imagination enfantine, avide de mystères, de révélations et de grandes envolées.
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L’extravagance débridée du premier voyage nous berce d’une sécurité illusoire. On se croit dans une simple « aventure ». Ce que nous admirons, à ce stade, c’est la froide précision de l’imagination de Swift décrivant les tribulations d’un homme échoué sur les rives de créatures minuscules. Pour la rigueur et la cohérence des jeux de perspectives dans ces chapitres, je ne vois guère qu’un seul de ses contemporains, ou quasi-contemporains, qui l’égale, et c’est Samuel Johnson.
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