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Sophie Mayoux (Traducteur)
EAN : 9782020476935
169 pages
Seuil (06/05/2003)
3.62/5   64 notes
Résumé :
J. M. Coetzee revisite ici le roman de Daniel Defoe, Robinson Crusoé, en abandonnant sur une île déserte de l'Atlantique, une jeune Anglaise, Susan Barton. Elle se retrouve face à deux hommes : le naufragé, Cruso, et un nègre à qui on a coupé la langue, Vendredi. Secourue, elle revient à Londres avec Vendredi et décide de raconter son histoire à l'écrivain Daniel Foe... Fable, allégorie, palimpseste littéraire, ce roman brillant explore et interprète les extrêmes ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Mhhh mhhhhh ...
Mhhhhh ? Mhhhhhh ....

Oui, c'est tout l'effet que ça me fait de suivre l'histoire de celle qui refuse de raconter son histoire, qui tient sa langue, comme on dit , ainsi que l'histoire de celui qui n'a plus de langue, Vendredi.

Il n'en reste qu'un bruit de cette lecture, un mugissement que je ne peux écrire ici qu'en onomatopée : Mhhhhhh ...

Bon d'accord, il y a d'autres lettres dans ce roman autres que celles qui constituent Mhhhh ... M et H. Vendredi lui-même écrit plusieurs pages de o : ooooooooooooooooo et Foe, l'auteur de Robinson Crusoe qui a perdu deux lettres, projette d'apprendre à écrire à Vendredi une longue nouvelle de aaaaaaaaaaa ... À quand la sortie du chef d'oeuvre que je ne l'achète pas ? Il est néanmoins intéressant de constater qu'il manque des lettres à Defoe qui devient Foe et qu'il manque aussi une autre à Crusoe qui devient Cruso. On se demande qui a bien pu voler tous ces e ... mais on ne cherchera pas plus longtemps en se rappelant que cette histoire plus qu'étrange a été écrite par Coetzee (Oui, je le soupçonne d'avoir volé les e )

Passez votre chemin si vous comptez lire une robinsonnade ou une réécriture de Robinson Crusoe à la Michel Tournier par exemple car seul le premier chapitre se déroule sur l'île de Cruso, et il ne s'y passe rien en plus ou pas grand chose comme l'admettent les personnages et Coetzee. Certes, Coetzee a introduit une femme sur l'île mais il aurait pu tout aussi bien introduire une pirate ou un cannibale, ça aurait été plus amusant, ce personnage féminin étant insignifiant ... Non c'est pire que ça, elle est pénible ... Et c'est la narratrice, argh ! Quelle ne fut pas ma joie de découvrir que Cruso meurt très vite et que tout tourne finalement autour d'elle ... (ironie)

Malgré tout, il y a Vendredi mais il ne parle pas Vendredi alors on n'entend parler que la narratrice, Susan Barton, qui a la fâcheuse tendance de faire dire à Vendredi ce qu'il ne dit pas ... Mais l'énigme que constitue Vendredi par son silence reste néanmoins assez prenante pour qu'on poursuive la lecture et remercions Vendredi qui nous aura permis de découvrir à la fin du livre un dernier chapitre de toute beauté, vraiment, mais terrifiant, aussi ... Et on comprend mieux, à la fin, pourquoi Susan Barton est aussi ... détestable ... et pourquoi Vendredi ne parle pas ...
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J.M.Coetzee, Foe, roman, traduit de l'anglais par Sophie Mayoux


La robinsonnade, ou la réflexion sur la robinsonnade, de J.M.Coetzee a pour titre le nom de Foe, le créateur sans particule de Robinson.
I. Une femme anglaise, Susan Barton, partie en vain au Brésil à la recherche de sa fille qui lui avait été enlevée et repartie dans son pays via Lisbonne, est jetée dans une barque par des mutins portugais avec pour compagnie le cadavre du capitaine de qui elle partageait le lit. Elle aborde sur une île: je me laissai glisser par-dessus bord, et c'est à peine si je fis une éclaboussure" _occupée par deux habitants, un vieil homme blanc Cruso le maître, "le vrai roi de son île" et son jeune serviteur noir à la langue coupée, Vendredi. L'île est inhospitalière: elle n'offre que des terrasses en pierre construites, dans quel but, par Cruso et Vendredi, et qui ressemblent à des tombes - et inféconde: rien n'y pousse. Et le désir y est mort: ni Cruso ni Vendredi n'ont le désir de s'en échapper, Vendredi n'a pas le désir d'échapper à son maître, Cruso celui de consigner son histoire, peut-être parce qu'il ne se sent pas un naufragé. Cruso a un fugace désir pour Suzan, Vendredi reste indifférent. Suzan se dit que si Cruso et elle s'étaient unis, alors la vie serait née. Elle écrira l'histoire.
Susan passe un an d'ennui et d'attente sur l'île. Un bateau les secourt. Cruso est malade, Susan lui fait l'amour: "Je nage en toi, mon Cruso"; il meurt pendant le voyage du retour. Le capitaine du bateau dit à Susan d'écrire son histoire qui fera sensation; en effet, jamais de femme auparavant ne s'était retrouvée sur une île déserte. Susan a peur que son histoire ne paraisse ennuyeuse, car elle ne possède pas l'art de conter, et Cruso est un personnage décevant.
II. Arrivée en Angleterre, Susan trouve un auteur, Foe, pour mettre en forme son histoire, et lui adresse des lettres. Un portrait de l'écrivain est brossé, dans l'imagination de Susan, quelqu'un qui travaille sans relâche, pas de dimanche pour lui, dans la solitude, se documente, doté de la capacité à voir des vagues au lieu de prés, à donner de la substance à un récit, vie aux personnages. Car l'enjeu est énorme: respecter la vérité et plaire aux lecteurs.
Une de ses lettres lui étant revenue, elle se rend chez l'écrivain dont la maison est occupée par des huissiers. Elle décide d'y habiter avec Vendredi, qui sombre dans les langueurs, et attend que l'écrivain écrive son livre. Elle attend, comme elle attendait à Bahia, puis sur l'île. Qu'attend-elle? Une jeune femme observe la maison qui dit être sa fille. Sans doute une folle. A qui elle dira qu'elle n'a pas de mère, qu'elle "est née de [son|père".
Elle réfléchit à l'île. Elle aimait bien la fraîcheur du sable sous ses pieds, le cri des oiseaux. Elle se met à la place du lecteur. Qu'est-ce qu'il aimerait savoir? De fait, l'île est pleine de mystères. Aussi Cruso craignait-il le sommeil et l'oisiveté. C'est pourquoi il défrichait l'île et avait inventé le danger des Cannibales, pour entretenir la vigilance. Pourquoi Cruso ne s'était-il pas muni d'un mousquet? Qui a coupé la langue de Vendredi? Pourquoi Cruso et Vendredi ne l'ont-ils pas désirée? Pourquoi Vendredi, à califourchon sur un tronc, a-t-il éparpillé des pétales sur la mer? Pourquoi n'avait-il pas le désir d'une vie nouvelle? "Sans désir comment est-il possible d'élaborer une histoire?"
Si l'écriture du livre est lente, Susan agit beaucoup, elle s'inquiète pour Foe, donne sa liberté à Vendredi et veut le rendre à l'Afrique, mais craint qu'il ne soit de nouveau vendu, lui apprend sans succès à comprendre des mots et à écrire. Elle croit converser avec lui en jouant de la flûte en même temps que lui.
III. Elle retrouve Foe, au milieu de certains de ses personnages, se demande-t-on, dont celle qui est supposée être sa fille. Est-elle alors un personnage, elle aussi? Elle doute. L'écrivain veut faire de l'île un épisode seulement de son livre. Elle refuse. Elle n'est pas un personnage dont l'auteur écrit l'histoire à sa fantaisie. Elle veut être le père de son histoire. Au cours de la nuit où elle chevauche Foe, elle comprend que la Muse n'est pas la déesse qui fait engendrer des histoires aux poètes, mais qu'elle est le fécondateur. La mère de l'histoire, c'est l'écrivain. L'écrivain pourra la faire exister, éternellement, en racontant son histoire. Foe se demande si nous, les hommes, "serions meilleurs ou pires si nous n'avions plus l'occasion de descendre nuitamment au fond de nous-mêmes et d'y rencontrer ce que nous y rencontrons".
De ses réflexions antérieures, Susan a tiré que "si l'histoire semble stupide, c'est qu'elle s'obstine à ne pas parler." Elle en revient à la perte de la langue de Vendredi, ou d'une autre perte plus hideuse. Il faut faire parler le silence de Vendredi.
Susan "tire le rideau sur lui" Vendredi pour séparer l'alcôve de l'endroit où Foe et elle dorment ensemble.
IV. Un narrateur à la première personne, Coetzee?, pénètre dans la chambre De Foe. Il aperçoit Vendredi avec une cicatrice au cou, preuve qu'il a porté le collier, et lit les pages écrites par Foe, qui met en scène un narrateur à la première personne. C'est le début de l'histoire de Susan. Mais le narrateur plonge dans l'eau, parsemée des pétales lancés par Vendredi, et voit Susan morte. Il va vers Vendredi, parce que "dès la première traction, le rideau de l'alcôve se déchire", et l'écoute. De sa bouche sort un flot lent qui se répand jusqu'aux extrémités de la terre.

Est-ce le rêve de Foe, de Susan, qui veulent tirer des profondeurs de Vendredi une vérité, ou une recherche des origines, ou quelque chose qui ébranle l'imaginaire, le mystère qui réside au coeur de l'histoire, qui siérait à celle-ci? La seule vérité inspire le respect, mais l'histoire se vêt d'art, de rêve et d'imaginaire: "nous ne ferons jamais fortune ... en étant simplement ce que nous sommes". L'écrivain enrichit la réalité, il accueille les histoires des autres, et les renvoie dans le monde mieux habillées."Le conteur ... doit deviner quels épisodes de son histoire recèlent des promesses de richesse et démêler leur sens caché, puis les tresser ensemble comme on tresse une corde." Cet art de la divination, ne l'a pas qui veut.
Coetzee s'empare d'un mythe fameux, à partir duquel il réfléchit sur la condition du colonisateur et du colonisé, sur le statut de la femme, sur la notion de personnages qui choisissent "le seul être destiné à raconter [leur| véritable histoire", "qui affirme[nt leur| liberté en racontant [leur| propre histoire conformément à [leur| propre désir", sur ce qui fait un écrivain.
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C'est un livre étrange et difficile d'accès. Il commence par le récit d'une femme anglaise, Susan Barton, partie au Brésil à la recherche de sa fille que l'on a enlevée. Alors qu'elle quitte ce pays sans l'avoir trouvée, elle se retrouve sur une embarcation de fortune après que l'équipage de son bateau se soit mutiné. Elle parvient alors sur une île qui n'est autre que celle de Robinson (ici nommé "Cruso", sans "e") et de Vendredi. Cette première partie s'achèvera quand ils seront tous les trois recueillis par un navire au bout de 2 années de vie commune sur l'île. Seuls Susan et Vendredi arriveront en Angleterre, Cruso mourant au cours du voyage. Jusque là, nous étions en présence d'une nouvelle version du mythe de Robinson Crusoe, à l'instar de "Vendredi ou les limbes du Pacifique" de Michel Tournier. Mais "Foe" va alors basculer dans une autre dimension. Une fois à Londres, Susan en quête de ressources pour survivre, tombe sur l'écrivain Daniel Foe et lui demande de réécrire son récit et de le publier. Quelques pages plus loin, l'écrivain a disparu, Susan et Vendredi s'installent chez alors lui. D'autres épisodes vont s'enchainer avec une cohérence de plus en plus ténue. le personnage de Vendredi, qui est muet car on lui a autrefois coupé la langue, prend au fil des pages de plus en plus d'importance, symbolisant les peuples à qui la parole n'a jamais été donnée. Finalement dans une troisième partie du livre, on retrouvera Foe et les métaphores du livre seront (un peu) explicitées, en particulier la question de savoir si c'est l'écrivain ou le personnage qui jouit de la plus grande liberté.

J'avoue avoir été souvent perdu au cours de cette lecture, et agacé d'être perdu. Je suis en général bon client des livres à double ou triple fond, et où le thème de l'écriture, de la possibilité du roman, constitue le fil rouge du livre. Ici Coetzee se soucie peu d'égarer son lecteur, comme ses personnages, ne cessant d'ouvrir des portes qui ne débouchent sur aucun passage. Dans les toutes dernières pages du livre, l'auteur Coetzee-Foe avoue son impuissance à raconter cette histoire : "Mais posez-vous la question, Susan : tout comme ce fut un stratagème de négrier de priver Vendredi de sa langue, cela ne peut-il être un stratagème de négrier de le tenir en sujétion pendant que nous ergotons sur des mots dans un débat qui est, nous le, savons, sans fin ?". Cette mauvaise conscience de l'écrivain-blanc-qui-ne-peut-faire-parler-vendredi est sans doute la vraie trame de ce roman qui ne veut pas s'écrire. Comme je ne peux être le seul bon auteur possible pour raconter cette histoire, alors je vous livre une non-histoire, un machin sans queue ni tête. Mais, dis-moi, Coetzee, qu'y peut ton lecteur ?
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Foe est un court roman de 1986 écrit par l'auteur sud-africain J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature en 2003. Il s'agit d'une variation libre sur le roman Robinson Crusoë de Daniel de Foe.
On partage l'histoire de Susan Barton, une naufragée qui débarque sur une île déjà habitée par un dénommé Cruso (le maître) et Vendredi (l'esclave), arrivant ainsi au milieu de l'histoire de De Foe. Sa présence va modifier la suite des évènements décrits dans l'oeuvre originale. de retour en Angleterre, avec Vendredi, elle tentera de convaincre un écrivain, nommé Daniel Foe, de transformer son récit de naufragée, écrit sous la forme d'un journal, en fiction populaire.
Ce livre constitue un très bel exercice littéraire, différent des autres romans de J.M. Coetzee. C'est un véritable jeu de miroir entre le narrateur et l'écrivain, où on ne sait plus très bien à la fin qui a écrit le livre que l'on a dans les mains, qui a écrit le Robinson Crusoé initial, est-ce que Daniel Foe a vraiment existé… On se croirait dans l'univers de Paul Auster, en particulier sa trilogie new-yorkaise. Un superbe moment de littérature !
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Impressionnée par ce court roman lu très rapidement et avec beaucoup de plaisir, toutefois le texte si riche en métaphores nécessitera une re-lecture plus attentive. La première approche est agréable mais la réflexion sur le langage, les mots, l'écriture, l'histoire, la mémoire, la vérité, la raison ... vont me demander de revenir sur cette île qui ne pourra exister que par les mémoires, les lettres de Susan Barton et l'art de l'écriture De Foe.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Puis, avec beaucoup de gravité, il continua : "Je vous demande de vous en souvenir : ce n'est pas parce qu'un homme porte la marque du naufrage qu'au fond de son coeur il est naufragé."
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Regardons en face notre plus grande peur : la crainte d'avoir été, tous tant que nous sommes, appelés dans ce monde depuis un ordre d'existence différent (que nous avons maintenant oublié) par un magicien inconnu de nous, à la façon dont j'ai, selon vous, évoqué votre fille et sa compagne (ce que je n'ai pas fait). Je pose alors cependant cette question : Avons-nous pour autant perdu notre liberté ? En êtes-vous, en particulier, moins maîtresse de votre vie ? Devenons-nous nécessairement les marionnettes d'une histoire dotée d'une fin que nous ne pouvons voir et vers laquelle on nous traîne comme des criminels condamnés ? Nous savons, vous et moi, chacun à notre manière, à quel point l'écriture est une occupation divagante, et il en est sûrement de même pour la magie. Assis à notre table, nous regardons par la fenêtre, et voici que passe un nuage ressemblant à un chameau ; à peine avons-nous le temps de nous en apercevoir, que notre fantaisie nous déjà transportés jusqu'aux sables de l'Afrique, et que notre héros (qui n'est personne sinon nous-mêmes sous un déguisement) croise le cimeterre avec un brigand maure. Un autre nuage, en forme de navire, vogue devant nous : en un clin d'oeil, nous voilà abandonnés sur une île déserte et plongés dans le désespoir. Avons-nous des raisons de croire que les vies qu'il nous est donné de vivre se déroulent suivant un dessein plus arrêté que ces aventures fantasques ?
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S’il y eut une circonstance qui me déterminât plus particulièrement à m’échapper, à n’importe quel prix, ce ne fut pas la solitude, ni la dureté de la vie ni la monotonie du régime, mais bien le vent qui jour après jour me sifflait aux oreilles, me tirait les cheveux, me soufflait du sable dans les yeux, au point que parfois je m’agenouillais dans un coin de la hutte, la tête entre les bras, et gémissais toute seule longuement, pour entendre un autre bruit que la cadence du vent ; plus tard, lorsque j’eus pris l’habitude de me baigner dans la mer, il m’arrivait de retenir mon souffle et de plonger ma tête sous l’eau dans le seul dessein de savoir ce que c’était que le silence.
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Le coeur de l'homme est une forêt obscure - c'est un des dictons des gens du Brésil.
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Tous les naufrages deviennent un même naufrage, tous les naufragés un même naufragé, brûlé par le soleil, solitaire, vêtu de la peau des bêtes qu’il a tuées. La vérité grâce à laquelle votre histoire est à vous seul, et qui vous distingue du vieux matelot assis au coin du feu à débiter des fables sur les monstres marins et les sirènes, tient à mille détails qui peuvent aujourd’hui paraître insignifiants, comme ceux-ci : quand vous avez fabriqué votre aiguille (l’aiguille que vous gardez à votre ceinturon), par quel moyen avez-vous percé le chas ? Quand vous avez cousu votre chapeau, qu’est-ce qui vous a servi de fil ? De tels détails persuaderont un jour vos concitoyens que tout est vrai, jusqu’au moindre mot,qu’il y a réellement eu un jour une île en plein océan où le vent soufflait, où les mouettes criaient sur les falaises, arpentées par un homme nommé Cruso, vêtu de peaux de singes, qui scrutait l’horizon, y cherchant une voile.
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Quel écrivain sud-africain a reçu le prix Nobel de littérature en 2003 mais fait partie du club très fermé de ceux qui ne donnent jamais d'interview ? Dommage car c'est un génie !
« Disgrâce » de J. M. Coetzee, c'est à lire en poche chez Points.
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