>
Critique de Maphil
La Belle, c'est Ariane, épouse rêveuse et insatisfaite d'un haut fonctionnaire de la Société des Nation à Genève. le Seigneur, c'est Solal, le sous-secrétaire général de cet organisme, juif d'esprit brillant à qui tout semble réussir. Une liaison s'établit entre eux, sensuelle et passionnée. Ariane quitte son époux falot pour mener une vie oisive et luxueuse avec Solal, qui vient d'être radié de la Société des Nations pour son appartenance au peuple de Moïse. Dès lors, leur merveilleux amour n'est plus qu'une lente marche vers la mort. Mort volontaire, dans laquelle l'aryenne et le sémite trouveront enfin l'unité, tandis que se déchaîne en Europe la fureur nazie.
Roman touffu, d'un style abondant et coloré, qui retient surtout par la vision satirique de l'administration et des milieux bourgeois de Genève, sur lequel plane un sentiment aigu de la vanité et de la précarité de la vie.
Roman touffu, d'un style abondant et coloré, qui retient surtout par la vision satirique de l'administration et des milieux bourgeois de Genève, sur lequel plane un sentiment aigu de la vanité et de la précarité de la vie.
