Ah
Sido! Que ne donnerais-je pas pour avoir connu
Sido, son jardin, ses
chats, ses fleurs.... Peut-être que j'ai autant aimé ce texte aussi parce que
Sido me fait penser à des femmes de ma famille qui étaient bâties sur le même modèle? Et vraiment, aucun auteur n'écrit les jardins comme
Colette! Il me semble à chaque ligne retrouver l'odeur de la terre, l'émoi du débourrage des premiers bourgeons, la si jolie corolle d'un narcisse.... Il n'y a pas que
Sido dans ce texte, il y a ce bonheur du premier jardin aimé, un bonheur jamais retrouvé, et il y a aussi son père, le mari de
Sido, ses deux frères, et j'en aurai bien lu six cent pages comme cela!
D'ailleurs, le volume acheté chez un bouquiniste contenait aussi
Les vrilles de la vigne, que j'avais déjà lu dans une autre édition, et tout à mon bonheur de
Sido, voilà que j'ai relu celui-ci aussitôt, et j'aurais bien continué plus loin....
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