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Critique de ntchoubis


I.
Le personnage principal est Frédéric Peeters (ou Fred). Ce jeune homme de 28 ans, est journaliste dans un grand quotidien belge, «Le Soir». Il mène plusieurs vies. Pigiste web le jour, il devient un vrai casse-cou, féru de risque, de paris et d'adrénaline la nuit.

Sa vie réglée finit le 17 juin 2015 où il reçoit un appel téléphonique d'un inconnu. Celui-ci prétend avoir des informations importantes à transmettre, se sent menacé et lui fixe un rendez-vous le lendemain.

Quand Fred arrive, il ne découvre que le macchabée de son interlocuteur dont le nom est «Régis Bernier, citoyen belge, cinquante-cinq ans, domicilié à Grand-Hez, sans profession.»

La police conclut au suicide, ainsi, pas d'enquête, affaire classée.

Pourtant, il y a quelques bizarreries. Primo, l'homme est mort trois ou quatre jours AVANT son appel téléphonique. Dexio, son portable et son ordinateur sont disparus. Tertio, «le pistolet se trouve sous le bureau, à quelques mètres du macchabée. Sauf tour de passe-passe, je ne vois pas comment il a atterri là.»

Fred ne croit pas au suicide et déclenche son enquête qui le mènera jusqu'à Odessa (Ukraine) et les événements du massacre sanglant du 2 mai 2014…

Notre «Zanzara» ira jusqu'au bout pour apprendre la vérité…

II.
C'est ma deuxième rencontre avec l'oeuvre littéraire de Paul Colize. L'année passé, c'était «Un bon moment de silence» qui m'a pas mal impressionné.

«Zanzara» est un livre de la dernière cuvée colizienne, paru au début de mars 2017. J'ai craqué devant la quatrième de couverture et cette lecture est devenue prioritaire sur ma liste. Soit dit entre nous, elle a complètement justifié mes espoirs.

C'est un thriller très bien documenté: en l'écrivant, Paul Colize a minutieusement épluché le fonctionnement d'un quotidien.

L'intrigue est ficelée avec un parfait tempo et des rebondissements entre ses parties imbriquées… Les phrases qui sont laconiques, succinctes, le personnage principal qui aime le risque et la vitesse, ainsi que l'image floue de la couverture, se mettent soigneusement en valeur le rythme effréné de la narration.

On dit que les apparences sont trompeuses. Oui, Frédéric Peeters, le héros principal de «Zanzara», ainsi que Stanislas Kervyn, son homologue d'un autre polar de Paul Colize, «Un bon moment de silence», sont des personnes complexées, antipathiques, contradictoires. En même temps, ils ne sont pas à l'abri de la générosité, persévérance ou de l'audace. Ainsi, les personnages ne sont pas des Rambo ou Terminators, ils sont en chair et en os, ce qui donne de la vivacité et de l'authenticité au récit. le yin et le yang de toute âme humaine, quoi…

Où il y a des éloges, il y a aussi des lacunes (le yin et le yang de l'oeuvre littéraire). À mon humble avis, l'écrivain a exagéré l'ampleur de happy end. le dénouement est devenu quelque peu fripé, illogique et absurde.

D'ailleurs, l'intérêt, l'intrigue, prédominent les défauts…

III.
«Zanzara» se lit d'une traite. Avec une grande joie, je répète les paroles écrites dans ma critique sur le roman «Un bon moment de silence» (elles conviennent comme il faut à la circonstance):

« […] Pour moi, c'était l'un de ces livres que j'ai dévorés en deux temps trois mouvement. Je remercie beaucoup l'auteur pour cet excellent moment de lecture. Bravo, Paul Colize! »

4.0/5
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