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3,45

sur 164 notes
♫Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer♫- Charles Aznavour- 1971-
---♪--♫--🎃----⚰️----🎃--♫--♪----

La mort est un manque de savoir vivre
Alphonse Allais

Plutot que de le brûler
J'ai préféré l'abréger
J'ai choisi la version BD
Au Roman de Jean Teulé
Quand l'désespoir le titille
Il fait appel à Domitille
Un dessin noir pour le comptoir
Un Adieu ou rien qu'un au-revoir
Scenario de fin pour seul dessein
Pour le plaisir de renaître demain
Bravo à Olivier Karali
Pari pas si facile mais pourtant réussi...
Laissons le monde à ses problèmes
Ne vous laissez pas abattre
Tuez vous vous-même 🦏

Mieux vaut donc une belle mort alitée
que cet antidote et la mort aux J.T. 😎
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C'est avec une profonde tristesse que je rends hommage, avec ce billet, à cet auteur que j'adorais : Jean Teulé. Dérangeant pour certains, plein d'humour pour d'autres, sa plume ne laissait pas indifférent. Reconnaissable entre toutes, elle exprimait toute la verve, la gouaille de l'écrivain et n'était pas dénuée d'une certaine vérité. J'aimais quand il nous racontait les vies de personnages historiques ou d'écrivains. Un seul roman m'avait paru un peu en-dessous des autres, Héloïse, ouille ! car je trouvais les allusions sexuelles trop présentes. Mais c'était sans connaître vraiment certains passages de la correspondance d'Héloïse et Abélard, bien plus crus encore.

Le magasin des suicides m'avait fait sourire du début à la fin et j'ai été ravie de le retrouver en BD. J'ai retrouvé des choses tellement… comment dire… réelles… Voyez plutôt : « Où sont-ils, les oiseaux migrateurs qui nous fientent des virus asiatiques la tête ? Et où sont-elles, les radiations, les explosions terroristes ? hein ? on aimerait bien savoir ! » Ah, quand je vous le disais !

Dans la famille Tuvache, il y a les parents, Mishima et Lucrèce, commerçants, propriétaires du magasin où l'on trouve tout ce qu'il faut pour aller rejoindre les mânes de ses ancêtres mais il y a aussi les enfants : l'aîné, Vincent, l'artiste suicidaire, Marylin la dépressive et… Alan, l'exception, le boute-en-train. Celui qui passe des musiques gaies, qui remplace les produits nocifs par un placebo.

J'ai trouvé la BD fidèle au roman. Les couleurs sont parfaitement adaptées : entre le sépia et le gris pour le magasin et bien colorées pour le petit Alan. Ce dernier va être un tournant dans cette famille. Et cela est vraiment bien représenté ici.

Un grand bravo à Olivier Ka, Domitille Collardey et Max de Radiguès pour ce superbe album.
Lien : https://promenadesculturelle..
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(Clin d'oeil...)
Les lectures de cette BD sont déjà abondantes
Les critiques s'étalent en nombre suffisantes
Quoi dire ou écrire d'autre, sinon rajouter
Que j'ai bien apprécié cette bande dessinée


Quand la grisaille se colore de joyeux pigments
Au moment où, naît l'indésirable enfant
Quand dans cette sombre histoire à l'humour noir
Le cynisme se mue en amour et espoir
Quand un petit garçon aux yeux rieurs
Sème autour de lui, des graines de bonheur...
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'On peut rire de tout', je suis d'accord sur le principe et je suis friande d'humour noir, mais j'ai du mal à m'esclaffer sur certains sujets. Voilà pourquoi 'Le Magasin des Suicides' fait partie des quelques romans de Jean Teulé que je n'ai jamais eu envie de découvrir. On est censé s'y marrer autour d'un 'suicide-shop' tenu par un couple proposant à des clients au bout du rouleau 1 001 méthodes et accessoires pour se suicider, leur prodiguant des conseils avisés pour ne pas se rater.

Lire l'adaptation BD m'a semblé moins risqué. Je sais à quel point Teulé est doué pour le trash et j'apprécie ce talent, mais je n'ai pas envie de m'y frotter sur ce sujet.
J'ai avancé un pied timide dans la boutique en ouvrant l'album prudemment, prête à ressortir. Joli graphisme, harmonieux, net et sombre, comme sur la couverture. On entre dans une ambiance qui rappelle agréablement Tim Burton, La Famille Adams, Zombillenium. L'idée est bonne : une vision en "négatif" de l'obligation du bonheur. Petits clins d'oeil aux sex-shop et aux magasins de farces et attrapes destinés au plaisir et à la rigolade, eux.
La norme est inversée dans cette famille de commerçants qui voue un culte à la déprime et à la mort : c'est leur enfant tout doux, gentil et toujours de bonne humeur qui les inquiète. Rigolo quand il chante à tue-tête 'Big Bisou' et 'Y a d'la Joie'. Parce que ce 'tue-tête' ne donne plus envie de se tuer la tête, justement. de quoi flinguer le business parental si les clients retrouvent sourire et joie de vivre et renoncent à leur projet macabre. Moi je dis 'tant mieux', mais les parents du petit s'en arrachent les cheveux.

Il m'a fallu une seconde lecture pour que les qualités de cet album l'emportent sur les détails dérangeants. J'ai fini par sourire, apprécier le scénario et les idées de génie de Teulé, parfaitement mis en valeur par le graphisme, notamment par le jeu de couleurs.
Une bonne surprise au final, mais je n'irai pas jusqu'à lire le roman original.
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La maison Tuvache, vous connaissez ? Peut-être si vous avez déjà lu l'excellent roman de Jean Teulé. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, les Tuvache sont une famille de commerçant, qui génération après génération commercialisent tout ce qu'il faut pour réussir son suicide. Voilà l'ambiance.
Sauf que nait le petit Alan, par accident ses parents ayant testé un préservatif poreux, un enfant souriant, oui oui, un représentant du bonheur dans ce sinistre magasin. Alan, tout en grandissant, amènera, joie et amour au sein de ce noir tableau.
J'ai pas mal apprécié cette adaptation graphique du roman de Jean Teulé, car elle réussit principalement à retranscrire l'ambiance de l'oeuvre originale. Nous retrouvons la joie de vivre d'Alan dont le personnage est coloré de teintes vives, en contraste total avec les traits sombres du reste des dessins.
Vous aimez l'humour noir, le second degré ? Vous allez aimer « le magasin des suicides ».
Une adaptation cinématographique de Patrice Leconte est parue en 2012.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Olivia Ka nous offre une fidèle adaptation en BD du roman de Jean Teulé. Une famille, depuis des générations, vend dans leur magasin des articles pour ceux qui veulent se donner la mort. Trois enfants aptes à prendre le relais ? Eh bien non ! le petit dernier (le seul qui a des planches colorées) sabote les articles pour fausser les suicides. Pour amateur d'humour noir avec une fin choquante.

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Après le roman de Jean Teulé qui osait s'attaquer à un grand tabou de notre société, avec humour et brio, voici son adaptation en bande dessinée. Jean Teulé aurait sans doute pu le faire lui-même, il a préféré laisser Domitille Collardey et Olivier Ka s'en charger.

Et l'album est assez réussi. L'humour noir est bien présent, l'atmosphère de l'oeuvre est intacte, le ton juste et la dérision joliment mise en scène. Dans cet univers gris, seul le jeune Alan fait tâche… de couleur. Vêtu de tons vifs, il se détache de l'uniformité triste de cette famille et de ce magasin, apportant avec lui toute la gaieté de l'enfance. Entre les dessins de Tim Burton et la famille Adams, Domitille Collardey a créé un univers personnel, collant parfaitement au propos et au style de Teulé. Les personnages sont moins caricaturaux que ceux d'Arthur Qwak dans le film d'animation signé Patrice Leconte (qui sort aussi ce mois-ci) et ressemblent davantage à l'image que je m'en faisais à la lecture du récit.

Cette comédie grinçante est finalement une belle ode à la vie et la description des façons de quitter ce monde est irrésistible. Mais si l'adaptation du roman en images m'a séduite, j'ai par contre trouvé le récit sans relief et moins jubilatoire que l'original.

Lien : http://argali.eklablog.fr
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Le magasin des suicides est bien évidemment l'adaptation en bande dessinée du roman célébrissime de Jean Teulé.
Tout comme le roman, cet album raconte l'histoire de la famille Tuvache qui tient un commerce de kits de suicide : cordes à nouer, poisons,... Pour eux, le quotidien est la mort et le désespoir... pour eux tous, sauf pour le cadet Alan qui est un éternel optimiste...

Je n'ai pas lu le roman de Jean Teulé mais je dois dire que la bande dessinée de Domitille Collardey est un véritable plaisir ! A mon sens, je pense que cette illustratrice a su donner de l'importance aux personnages et notamment à celui d'Alan. L'auteur joue beaucoup sur les nuances de gris pour finalement apercevoir tout au long de la lecture des tons d'espoir et de bonheur. Un régal pour les yeux !

À noter que cette bande dessinée est parue au même moment du dessin animé de Patrice Leconte en septembre 2012. Un grand bravo à ces artistes qui ont permis de donner vie au roman.
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Je n'ai pas lu le livre de Jean Teulé duquel cette BD est l'adaptation.
L'idée est originale, BD pour ados et adultes sur le thème de l'humour noir : la famille Tuvache tient un magasin un peu spécial : le magasin des suicides. On trouve toutes sortes d'objets, outils et accessoires pour pouvoir se suicider efficacement.
La famille est le fournisseur officiel de tous les désespérés. Jusqu'au jour où Alan, le fils cadet de la famille, arrive au monde. Il met des couleurs dans la vie de tout le monde et des clients du magasin, il met trop de couleurs selon sa famille.
La fin de la BD n'est pas vraiment prévisible mais plutôt décevante, dommage.

L'ensemble donne envie de découvrir le roman.
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Cette bande dessinée adaptation du roman de Jean Teulé est ce que l'on peut appeler mordante. J'ai bien aimé le scénario qui tient la route avec un petit bémol pour la fin malgré le sens qu'elle contient (je vous laisse découvrir). Les dessins m'ont un peu moins plu (cela est un avis personnel) il lui manque malgré le thème un peu de couleur. J'ai pourtant bien apprécié certain tableau comme par exemple celui des pommes, référence au conte de blanche neige. En regardant la bande annonce du film d'animation je pense être plus sensible au dessin de celui-ci.

Challenge Bande dessinée 2020.
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