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3,45

sur 164 notes
J'ai beaucoup le roman de Teulé, et j'ai encore plus apprécié l'animé… C'est donc très convaincue que je me suis procuré cette adaptation en bande dessinée. Même si ma lecture du roman date un peu, j'ai de suite retrouvé l'ambiance qui m'avait tant plu. Un magasin des suicides… où tous trouveront leur compte. Des cordes, des fioles, des armes… bref, petite boutique parfaite pour mettre fin à son désir de vivre. Mais voilà que l'arrivée d'un enfant viendra chambouler l'existence de la famille. Avec lui, c'est les sourires, les chansons joyeux, et les couleurs. Parce que la BD est en noir et blanc, sauf pour les cases où le petit apparaît. Et plus l'histoire avance, et plus la couleur fait le pas sur le noir. La famille se transforme, pour son plus grand bonheur. Une très belle adaptation, qui a su conserver l'essence du roman. Une bonne lecture. Même si la fin est très triste. Mais nous en ressortons avec l'intime conviction que la lumière triomphe toujours sur la noirceur !
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J'avais beaucoup aimé le roman alors je suis d'autant plus ravie d'avoir aussi apprécié la bande dessinée.
Le choix de la couleur est judicieux, le gris et le marron sont prédominants dans la boutique consacrée à la vente de produits pour se suicider, mais l'arrivée d'Alan, qui respire la joie de vivre, amène des touches de jaune et d'orange, lumineux et gais comme cet enfant.
L'histoire est la même donc pas de mauvaise surprise de ce côté-là.
L'humour y est bien présent.
Une excellente BD pour ceux qui n'aiment pas trop les romans mais qui voudraient découvrir ce titre.
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J'en avais déjà entendu parler, de ce fameux magasin des suicides ! Mais, je n'ai pas encore lu le roman. J'ai découvert cette bande dessinée à la médiathèque, et elle m'a bien donné envie d'encore mieux connaître l'histoire de ce magasin particulier !

Nous découvrons donc la vie de ces commerçants particuliers et de leur famille. Tout est teinté de tristesse et de désespoir. Tout ? Vraiment tout ? Et non, par vraiment. Alan, leur petit dernier semble sorti d'une autre dimension. Il sourit ! Il aime la vie !
Sa joie de vivre va peu à peu chambouler leurs plans, et ceux de leurs clients.

Pour les adeptes d'humour noir. Moi j'adore !
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Une adaptation fidèle du roman de Jean Teulé. Rien de surprenant, le même humour noir, les personnages et les dialogues exactement repris, un graphisme agréable mais insuffisant pour créer un coup de coeur. Autant l'adaptation en BD d'Au revoir là-haut apporte quelque chose de plus grâce à la qualité de ses planches, aux détails des lieux, autant ici rien ne vient retenir notre attention.
Déception
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J'ai aimé le graphisme et les couleurs. Et puis j'aime beaucoup l'originalité de cette histoire et la façon dont le suicide est abordé. Mais, le mérite reviens plus à l'auteur du roman qu'à celui de la bande dessinée. Cela dit, pour moi, c'est une bonne adaptation de l'oeuvre de Jean Teulé.
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L'inconvénient quand on lit un album graphique, c'est qu'on ne peut s'empêcher de faire des comparaisons avec l'oeuvre originale. Globalement, l'adaptation est assez fidèle au texte. On retrouve bien évidemment la famille Tuvache au grand complet : Mishima, le père, fier de cette petite entreprise florissante spécialisée dans la mort depuis près de dix générations; Lucrèce, la mère dévouée mais néanmoins quelque peu désabusée; Vincent, l'artiste torturé de la famille; Marylin, jeune femme un peu ronde et complexée et surtout le petit dernier, Alan qui, par son optimisme effréné dénote totalement dans le tableau!

L'humour... noir est bien présent également même si certains ressorts comiques ne sont pas exploités à fond (cf. par exemple l'origine du logo d'Apple). Impossible il est vrai de transposer l'intégralité du roman. Olivier Ka, le scénariste, a dû faire des choix!

Par contre, sont à mon avis de trop les quelques "gros mots" qui émaillent de-ci de-là les planches et qui n'étaient pas présents dans le texte d'origine ou en tout cas ne m'ont pas frappée à ce point.

Pour ce qui est du dessin, certains points m'ont plu et d'autres un peu moins. J'ai particulièrement apprécié les décors du magasin des suicides qui rendent hommage aux descriptions de l'auteur. Il en est de même pour les doubles pages avec les tableaux de pommes et les dessins enfantins d'Alan relatant son séjour dans son camp de terroristes à Monaco. le choix des couleurs est lui aussi bien pensé, avec une nécessaire opposition entre les tons ternes reflétant l'état d'âme des Tuvache et plus loin de la ville entière où il pleut des suicidés et celles bien plus vives qui entourent le facétieux petit Alan! Lesquelles vont finalement avoir le dessus? Enfin, la dernière case réussit réellement à sublimer la chute de l'histoire!

Par contre, le découpage, ou plutôt l'absence de découpage sur certaines pages, m'a quelque peu perturbée. Comme par exemple sur la planche ci-dessous où l'on retrouve Alan illustré à six reprises sur la même image... Cette façon de procéder permet de mettre les décors en avant mais rend la lecture moins agréable.

J'ai également été quelque peu déçue par la représentation des personnages. Je les imaginais beaucoup plus typés! de plus, à certains moments, j'ai trouvé que leurs traits manquaient un peu de finesse...

En conclusion: une transposition réussie de l'univers de Teulé mais un cran moins enthousiasmante que le roman!
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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L'histoire et l'univers sont sympathiques et amusants, si on aime l'humour noir, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop sage. C'est surtout sur la mise en image qu'il y a des choix intéressants. Le jeu sur les couleurs est bien dosé, la vivacité du jeune Alan redonnant peu à peu des couleurs justement, aux visages blafards des membres de la famille. Il y a aussi une bonne exploitation de l'espace de la page, voire de doubles pages, pour permettre d'embrasser l'ensemble de l'immeuble où vit la famille ou les différentes actions se déroulant simultanément lors d'une scène. Une BD sympathique mais sans plus qui m'a surtout donner envie de lire le roman de Jean Teulé.
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Au Magasin des Suicides, toute la famille tire la gueule : le papa, la maman, la fille, le fils. C'est un peu normal, comment être heureux de vivre lorsqu'on fait commerce de la mort? Car, oui, dans ce magasin, la célèbre « Maison Tuvache », on vend tout ce qui peut servir à mettre fin à ses jours : corde, cyanure, pommes à l'arsenic, bombons empoisonnés et autre revolver jetable. Dans ce contexte, le moindre sourire, la moindre chanson comique ou la plus petite blague se voient irrémédiablement réprimés par le père, l'inflexible et moustachu Mishima. Pourtant, un grain de sable va progressivement gripper cette belle machinerie en la personne du dernier-né de la famille : le petit Alan. Naturellement gai et joyeux, l'enfant s'échine à diffuser des chansons drôles à plein volume pendant les heures d'ouverture du magasin, ou à saboter la marchandise vendue, la rendant inoffensive au maximum. Si, dans un premier temps, le père et la mère tentent bien d'endiguer ce flot de bonne humeur, le frère et la soeur d'Alan, après une courte résistance, se sentent par contre touchés, presque contaminés par l'optimisme naturel du gamin. Serait-ce la fin de la maison Tuvache?
Adapté du roman du même titre de Jean Teulé, « Le magasin des suicides » a tout du conte grinçant. Des personnages dépressifs (et déprimants) et des situations macabres, y sont mis en scène dans des décors cafardeux, le tout baignant dans ambiance de salon funéraire. le dessin de Domitille Collardey oscille entre réalisme pur et dur (pour les décors) et album pour enfant (pour les personnages). Si certaines planches se révèlent d'un agencement classique, d'autres présentent une structure plus éclatée (très grandes cases, coupes d'architecte, contre-plongées, même personnage répété dans une seule case, récitatifs nombreux) qui nuit un brin à la compréhension de l'intrigue. L'ensemble des planches se distille dans une teinte uniformément grisâtre (sauf pour tout ce qui touche à Alan), histoire de renforcer encore le côté macabre de l'intrigue. Même si elle se révèle loin d'être déplaisante, force est de reconnaître que celle-ci, une fois l'originalité de l'idée de base assimilée par le lecteur, traîne un peu en longueur, jusqu'à un final qui lui, pour le coup, frappe par son imprévisibilité. Une demi-réussite donc, mais sans aucune doute un travail honnête et sincère tant dans le respect du scénario que dans sa mise en scène innovante.
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j'ai adoré le livre, j'ai adoré le film, il fallait que je lise la bande dessiné. Tiré de l'oeuvre original de Jean Teulé, elle respecte très bien le déroulement de l'histoire, ainsi que ses textes (que j'ai assez bien reconnu). Ce que j'ai adoré dans cette histoire c'est l'importance des couleurs. Tout est fade, gris, moche, un univers pas terrible et triste. Sauf Alan, Alan dans son berceau est déjà tout coloré. On sent un espoir chez lui immédiatement, Alan apporte de la couleur. Et petit à petit avec lui les choses vont se coloriser. Comme s'il coloriait lui même ce monde gris et déprimant.
Les personnages en changeant prennent des couleurs vives également. C'est vraiment très bien fait et très très bien pensé.
L'histoire en elle-même est très bonne, je l'avais déjà adoré en livre, donc je ne pouvais que l'aimer en BD. Par contre je ne me rappelais plus de la fin, ou alors je ne l'avais pas vécu de la même manière avec le livre car là j'avoue qu'elle m'a vraiment traumatisé, elle est hyper brusque, se tient dans une seule image (et un petit carré en plus), ça m'a pas mal perturbé.
Le seul petit bémol à cette BD c'est que j'ai trouvé par moment que les événements arrivaient trop vite, sans explication, on passe de l'un à l'autre et j'ai eu la bizarre impression qu'il me manquait une page (alors que non).
Mais ça reste une super BD à mon goût, j'ai beaucoup aimé.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
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Tout comme je n'aime pas la mayonnaise allégée, le fromage sans matière grasse, tout comme je déteste la bière sans alcool, le beurre qui t'épargne du cholestérol ou les bonbecs qui filent pas de carie, j'ai tendance à avaler de travers un humour gris clair certifié sans agent corrosif quand on m'appâte à la gourmandise glauque option burlesque.

Avec son idée de départ originale et son titre à grincer des dents, « le magasin des suicides » éveillait les promesses d'impertinences cyniques entre tragique et grotesque. Pensez donc ! Une famille faisant bizness de la mort, dans une société dystopique où pullulent les dépressifs chroniques. Des candidats à l'autodézingage, impatients de se libérer de leurs noeuds gordiens existentiels, les passant au fil du rasoir, à la lame du seppuku ou se glissant de plus coulants autour du kiki. La garantie d'un potentiel client inépuisable pour qui vend les accessoires adéquats. Mais quel malheur quand déboule le dernier né, un bambin joyeux qui risque de foutre la pagaille, et accessoirement propager le bonheur, dans un magasin réputé où le respect et la fidélité du client imposent grisaille, mal-être et morosité permanents.

Alléchant menu ! Mais au moment de l'addition, un seul constat : choisis ta recette camarade ! Il y avait matière à beaucoup mieux et moultes approches imaginables : verser franchement dans l'absurdus delirium estampillé Monty Python, le funeste gothico-drôlatique d'un Adams family, adopter l'esthétisme et la poésie morbides façon Burton ou encore emprunter le chemin d'idées noires sulfurées à la mode Frankin. Un saupoudré édulcoré de tout ça ne pouvait que composer les arpèges boiteux d'un requiem cocasse manqué.

Des personnages désespérément lisses (mais caractérisez moi ces gus, bordel !) dans un fond laissant la part belle à un blabla creux pour justifier que machin est anorexique, que truc est mal dans sa peau ou bidule a la joie de vivre (regardez, z'ai fait de zolis dessins colorés !), mais également dans la forme où le trait radin dépouille les expressions, abandonnant les personnalités à trois coups de pinceau aux codes chromatiques sacrément "originaux" (gris, brun = pas heureux – couleurs flamboyantes = heureux). Un sel absent dans le contraste négligé et facile de protagonistes décidément fadasses auquel s'ajoute l'impression d'être pris pour une quiche tant on est constamment abreuvé d'explicatifs, alors qu'une modeste allusion par-ci, un regard réussi, un silence par là seraient plus convaincants

Le raté serait sans appel si quelques parlottes béhavioristes, gadgets et autres méthodes sur l'autozigouillage extorquant un ou deux déridages des commissures de lèvres, une mise en cases bougrement inspirée (point fort incontestable), ce dessin sobre, agréable, nonobstant son cruel manque d'expressivité, et la fin bien sentie ne sauvegardaient le reste des meubles dans cette bande dessinée qui faillit ressembler à un simple catalogue, un empilement d'idées (faussement ?) pittoresques, énumérant, à trop grand renfort de conjectures, les cent et une façons de passer l'arme à gauche.

Désabusé et même pas mort… de rire.
Ce sera deux Prozac pour moi !
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