Le magasin des suicides (BD)

Je ne vais pas refaire un résumé (voir mon avis sur le roman).
A noter : la mise en scène de l'évolution de cette famille Tuvache : le berceau et le bébé étaient les seules taches de couleur. L'optimisme et la joie de vivre d'Alan illuminent les pages avant de contaminer son entourage. Certains naissent avec une mission…

J'avais adoré le roman de Jean Teulé, j'ai donc naturellement craqué sur la bande-dessinée lorsque je l'ai apperçue en librairie. Cette adaptation retranscrit à merveille l'ambiance du roman. D'après mes souvenirs, le récit est très fidèle.
Le choix des couleurs est intéressant : tout est dans les tons gris/marrons, sauf ce qui concerne Alan qui est représenté avec des couleurs chaudes. Petit à petit, toute la BD devient de plus en plus colorée.
Comme le roman, c'est une BD que je conseille si vous aimez l'humour noir (pour les autres, s'abstenir !). Accessible dès le lycée.
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J'avais adoré le livre de Jean Teulé en 2008, c'est donc avec envie que je me suis offert la bande-dessinée qui précède la sortie du film d'animation de Patrice Leconte.
C'est une réussite, aussi bien pour l'histoire que pour le graphisme. L'ambiance y est retranscrite par la noirceur du dessin qui devient au fil des pages de plus en plus coloré.
Pour les traits d'humour, il faut savoir qu'Alan est le petit dernier de la famille Tuvache. Ses parents ont choisi son prénom en hommage à Alan Turing, un suicidé célèbre considéré comme le père fondateur des premiers ordinateurs, auquel Apple pourrait rendre hommage avec sa pomme croquée. Mais Alan est très différent de son frère Vincent (référence au peintre suicidé Van Gogh) et de sa soeur Marilyn (Monroe).
Humour noir garanti !
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Le magasin du suicide connaît un succès grandissant. 100% des clients satisfaits et une image de marque de grande qualité. Tout aurait pu continuer ainsi pendant des années car la relève était assuré. Voilà qu'un des enfants respire la joie de vivre et pire, il l'a communique à toute la famille. Comment survivre à cela?

La famille Tuvache propose toute sorte d'outils et de produits pour pouvoir mettre fin à ces jours. Tous les clients étaient totalement satisfaits et la relève était assurée. Mais voilà que le petit dernier, Alan, possède au fond de lui la joie de vivre. Ce n'est pas bon pour les affaires surtout quand il arrive à la communiquer. Il va enlever l'envie de mourir de son grand frère puis va convaincre sa soeur qu'elle est belle et qu'elle a le droit à l'amour. Petit à petit, tout va changer dans la boutique et le père n'est pas d'accord.

Après la lecture du roman de Jean Teulé et le visionnage de l'adaptation cinématographique, il ne me manquait que la lecture de la bd. C'est Grigrigredin qui m'a incité à la lire (merci chère copinaute). On retrouve l'univers fidèle de l'auteur mais je n'ai pas trop accroché ni aux dessins et ni aux couleurs qui me semblaient trop enfantins même si on suit un jeune garçon. Je trouve la fin toujours aussi étrange même mise en image. Je ne comprends pas pourquoi cela doit mal se finir surtout après que l'on parle de crêpes et de convivialité. Jean Teulé ne peut aimer en fin de compte les belles fins, cela serait contre son principe d'écriture.

Si vous aimez le monde de l'auteur tout en noir, sarcasme et humour, vous devrez être conquis. Tout est bien reconstitué même si le dessin n'est pas de mon goût.



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Hilarant et très, très noir.
Jusqu'au bout !
J'imagine Olivier Ka explosé de rire à écrire les répliques. Un bel accord avec Domitille Collandey qui passe du gris gothique aux couleurs solaires avec brio ; jusqu'à ce que la couleur...sombre !
Voilà une bande dessinée un peu dans la mouvance d'un "Hara-Kiri", mais en plus édulcoré. Souvenirs, souvenirs !

Une adaptation du roman de Jean Teulé avec l'originalité en moins, puisque j'avais déjà lu le roman.
Quelques trouvailles graphiques cependant pour cette adaptation, comme le contraste couleur/noir et blanc, où la présentation en coupe de la maison Tuvache.
Une adaptation qui n'apporte malheureusement pas de surplus d'âme à l'histoire.

J'ai découvert le monde de Jean Teulé via cette adaptation en BD, pour ensuite me plonger dans le roman...

Même si je n'ai toujours pas vu l'adaptation en dessin animé, j'ai préféré la version BD car le trait est doux tout en gardant un sujet grave, l'humour est présent en peignant un univers bien sombre.

Toutefois, je le redis : c'est quand même super cucul.

Trop, même.

Après « Je, François Villon », c'est un autre roman de Jean Tullé qui se voit donc adapté en bande dessinée. Publié juste avant son adaptation cinématographique par Patrice Leconte, cet album narré par Olivier Ka (lisez Pourquoi j'ai tué Pierre !!!) et dessiné par Domitille Collardey invite le lecteur dans un univers peu réjouissant.

Dans ce monde où la grisaille est reine et le suicide roi, les auteurs proposent de suivre le quotidien d'un commerce spécialisé dans la vente d'accessoires qui permettent de passer l'arme à gauche. de la lame de seppuku au pistolet jetable, en passant par les cordes de pendus et l'arsenic, la maison Tuvache vend la mort de père en fils depuis des générations. Dans cet environnement où le ciel n'est jamais bleu et le beau temps jamais au rendez-vous, les affaires vont pour le mieux, mais une terrible menace plane cependant à l'horizon : Alan, le petit dernier de la famille ! le fait qu'il souriait déjà étant bébé n'était pas le meilleur des présages, mais le voilà qui développe une joie de vivre à toute épreuve au fil des années, sans parler de cet optimisme qui pourrait s'avérer contagieux et donc bien mauvais pour la clientèle…

Vous l'aurez donc compris, ce one-shot est profondément sombre et joue pleinement la carte de l'humour noir. Malheureusement, à force d'énumérer les mille et une façons de mourir, cet album oublie parfois de raconter une histoire. le lecteur ne manquera certes pas de sourire au fil des différentes trouvailles morbides, mais refermera tout de même l'album avec un léger sentiment de trop peu.

Malgré un environnement sombre et dépressif, ce one-shot n'est pas vraiment une ode au suicide, mais vous invite plutôt à suivre l'exemple d'Alan. Son emprise progressive sur les autres peut également se voir au niveau du graphisme. Alors que l'album démarre dans des tons grisâtres, le petit Alan aux cheveux flamboyants va progressivement contaminer les autres cases de sa couleur. À l'instar du découpage, le travail au niveau de la colorisation est donc particulièrement intelligent et sert admirablement ce récit qui se ponctue d'ailleurs sur une case aux teintes chatoyantes.

Une bande dessinée sombre et drôle, mais dont l'histoire ne décolle jamais vraiment.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..

J'ai entendu parler de ce livre, il y a quelques années déjà mais je n'avais aucune envie de le lire. Je l'ai aperçu à la médiathèque et je me suis dit "En B.D pourquoi pas !"

De prime abord, le thème n'est pas des plus joyeux, l'histoire est originale, un magasin où l'on peut choisir différentes méthodes pour se suicider ce qui donne lieu parfois à des scènes où l'humour noir est roi. Les propriétaires du magasin ne sont pas bien gais non plus si ce n'est le petit dernier plein de joie et d'optimisme, un rayon de soleil dans leur sombre vie qui va tout chambouler sur son chemin autant pour les membres de sa famille que pour les clients.

J'ai passé un bon moment de lecture, cependant ça ne m'a toujours pas donné envie de découvrir le roman :-)

J'ai découvert récemment l'univers et la plume de Jean Teulé. Passionné de BD, je raffole des adaptations graphiques de romans. Pour Teulé, j'ai commencé par "Le Montespan" dont la lecture fut un pur moment de bonheur.

Je viens de finir l'adaptation du "Magasin des suicides". J'avais adoré le roman, j'ai adoré l'adaptation. J'ai retrouvé tout l'humour noir et décalé de l'oeuvre initiale.

La bonne humeur de Alan, sa joie de vivre déteint peu à peu sur son entourage. Ceci est marqué par l'apparition de couleurs dans les planches.

Bonne lecture en complément du roman.