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EAN : 9782267029253
525 pages
Christian Bourgois Editeur (10/03/2016)
3.69/5   26 notes
Résumé :
« Un premier roman incroyablement abouti. Rahman apparaît d'emblée comme un raconteur d'histoires puissant et subtil, témoignant d'un sens du détail dramatique. Il sait exprimer les blessures, le surgissement de la honte, par le biais de paraboles saisissantes. À la lumière de ce que nous savons peut être qualifié de ce que Salman Rushdie a un jour appelé "roman total" : accueillant, chaleureux, polémique, expérimenté, cérébral. » James Wood, The New Yorker« Une sor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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".....la vérité se trouve ailleurs, quelque part à l'écart, en un lieu que personne n'a encore découvert"(W.G.Sebald-Austerlitz)

Mon coup de coeur top de cette année ! (pour le moment)

Moi qui n'aime pas les pavés, c'est mon second ce mois-ci.....un magnifique pavé littéraire. C'est le premier roman d'un avocat international spécialisé dans la défense des droits de l'homme, originaire du Bangaldesh, et vivant et travaillant à Londres. Le sujet est intéressant, le contenu passionnant !
Le narrateur, un banquier d'investissement, né aux Etats-Unis d'une richissime famille d'hommes d'affaire et d'académiciens pakistanais, à l'approche de la quarantaine est au bord du gouffre concernant vie privée et professionnelle. Nous sommes en septembre 2008, la crise des subprimes.
C'est alors qu'un matin se présente à son domicile de Kensington,quartier huppé de Londres, un individu qu'il ne reconnaît pas au premier abord.En faites c'est un ami proche d'université, Zafar, mathématicien de génie qu'il a connu à Oxford et perdu de vu depuis un certain temps. Ce dernier est dans un état plutôt misérable, il lui offre l'hospitalité. Ainsi débute un échange passionnant entre les deux hommes, qui va nous faire voyager à travers l'histoire de Zafar en parallèle avec celui du narrateur, de New-York à Kaboul, en passant par Princeton,Oxford,Dakha,Islamabad ........un voyage extrêmement riche aux seins de classes sociales très différentes, où les deux hommes abordent toutes sortes de questions sur la religion,l'histoire, la géopolitique, le racisme,l'économie,la littérature ( l'auteur lui-même étant un grand lecteur), la science dont particulièrement les mathématiques, et d'autres réflexions plus profondes sur les origines, le déracinement,l'amour,notre perception des autres et de nous-mêmes,la fidélité,la trahison, l'amour. Des échanges qui arrivent comme une bouée de secours au narrateur, qui remet en question toutes ses valeurs, quasi à mi-chemin de sa vie.

Le fil rouge du récit est Zafar, un homme brillant, fils d'une très modeste famille originaire du Bangaldesh,immigré en Angleterre peu avant la guerre civile de 1971. Suivant un brillant cursus en mathématiques et en droit,il sera successivement trader à New-York,puis avocat à Londres ( comme l'auteur), d'où il partira travailler à Dakha pour finalement être envoyer en mission à Kaboul....ça semble légèrement relever de l'autofiction, vu les similitudes des parcours,et certains passages notamment concernant le ressenti de différence de classes sociales et de races, que Zafar peine à surmonter.

Le narrateur nous raconte ici un récit non linéaire à travers leurs conversations qu'il enregistre et les carnets de notes de Zafar....sans jamais nous faire perdre le cours des événements.On le lit comme un thriller, un livre de psychologie,d'histoire, de philosophie, de sciences humaines ......et pourtant ça reste toujours un roman,un roman qui sollicite constamment notre attention ,notre réflexion et titille notre curiosité. J'ai rarement lu avec autant de plaisir, un roman aussi ambitieux, d'une intelligence remarquable, qui nous offre tant de sujets à réflexion au sein d'un même livre, avec l'humour en bonus.
L'auteur nous abonde en savoir dans tout les domaines pour finalement en venir à nous dire que (ironie du sort) notre savoir est beaucoup plus limité que nous ne l'imaginons, par conséquent l'humilité intellectuelle face au mystère et la complexité des choses de la vie est la plus sûre des sagesses.

Ce livre reçu à sa publication en 2014, le prix littéraire le plus prestigieux au Royaume-Uni, le James Tait Noir.
Ne passez pas à côté quelque soit vos goûts littéraires !

P.s.A la fin du livre,vous attend une surprise ! Surtout ne pas succomber à la curiosité !
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Après 10 ans d'absence, Zafar vient frapper à la porte de son ami. Entre ces deux hommes que tout semble rapprocher et qu'en réalité presque tout sépare vont s'entrecroiser de multiples récits qui défient tout résumé. L'un est né au Bangladesh dans une famille pauvre et dysfonctionnelle qui émigre en Grande-Bretagne. L'autre, d'origine pakistanaise, vit aux États-unis dans une famille aimante de la bonne société. Tous les deux cherchent à comprendre comment leur vie les a menés, malgré Oxford et leur appartenance à l'élite intellectuelle, à l'échec. Mais pas d'intimisme à la française ici: plutôt une fresque monumentale qui entraîne le lecteur de la guerre indo-pakistanaise jusqu'à la crise financière de 2008 en passant par l'impact du 11/09 sur la politique américaine au Moyen-Orient. Des individus aux États, c'est peu ou prou la même problématique qui ballotte les destins: la supériorité auto-proclamée des uns sur les autres, ceux qui n'ont ni la bonne couleur de peau, ni l'aisance sociale nécessaires pour ne rien voir des humiliations qu'on inflige en toute innocence. Zafar est amoureux de la belle, puissante et insignifiante Emily Hampton-Wyvern comme le Tiers-monde admire l'occident et elle le traite comme les tiers-mondistes vivent leur engagement: avec autant de détachement que de bonne volonté.
Dès lors, le savoir peut-il être suffisamment universel pour relier les êtres humains ? invite à s'interroger le titre. Sans doute son pouvoir est-il grand. le savoir élève et console, et les mathématiques offrent un monde où cohabitent beauté et rationalité, terre d'accueil de l'immigré où ne joue plus le déterminisme social. Mais savoir ne suffit pas. le roman reproduit en son centre l'illusion de Poggendorff. Il s'agit de choisir entre deux lignes dont l'une seulement prolonge une droite masquée en partie par un rectangle. La vérité, pour s'abstraire de l'illusion, a besoin d'une règle posée sur la feuille car notre oeil nous trompe. Mais, une fois la vérité connue, elle demeure abstraite et inaccessible à nos sens. Savoir ne change rien à nos perceptions. le roman illustre d'ailleurs cette illusion: les voix des deux personnages principaux se croisent au point souvent de se confondre; leurs discours et leurs souvenirs ne se superposent jamais tout à fait. À défaut de règle, dans un effort vain d'exhaustivité, s'ajoutent au texte principal des notes en bas de page et des citations mises en exergue au début de chaque chapitre. Mais, comme il se doit, de même que ce qu'on apprend ne suffit pas à nous révéler le vrai, ce sont les ellipses qui mettent sur le chemin de la vérité, au point que ce double récit d'hommes en colère mais policés aurait pu s'appeler « Histoire de la violence » car ce qui ne peut se dire vient de la peur de ne pas être entendu et faire souffrir peut sembler le seul moyen de faire accéder l'autre à sa vérité intime .
On est donc souvent partagé entre l'admiration et exaspération devant la somme de savoirs déversés dans ces pages. Mais elle relève moins de la didactique que de la supplique: si le savoir ne parvient pas à être le langage commun de tous les hommes, du moins peut-on entendre l'émotion de celui qui nous parle et se reconnaître à travers lui.
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Allons à l'essentiel concernant ce pavé de plus de huit cents pages en précisant que c'est une lecture très agréable, jamais ennuyeuse, pétrie de références littéraires ou scientifiques de qualité, de réflexions existentielles ou philosophiques intéressantes. J'ai vraiment passé beaucoup d'excellents moments en compagnie du narrateur et de son ami Zafar et j'en conseille donc la lecture.
Ce roman traite successivement ou concomitamment d'amour, d'amitié et forcément de déception et de trahison ; de mathématiques, de finance en particulier de la titrisation des subprimes; de guerres, d'actions humanitaires et d'aide au développement. Délaissant ces nombreuses thématiques toutes intéressantes, je retiens deux autres aspects parce que, pour lapidairement résumer ma perception de cet ouvrage, je dirais qu'il s'agit du récit de la dépression chez deux gagnants de la mondialisation ; comme dit Zafar, le personnage principal « certains soutiennent que la dépression est une maladie occidentale de la richesse. Peut-être, mais quand on est aussi malheureux que je l'étais… ». On sent autant d'amertume à être déprimé qu'occidentalisé.
Commençons donc par l'Argent, même si les protagonistes ne parlent jamais du leur. Et pour cause, nous sommes, une fois l'enfance très pauvre de Zafar derrière nous, chez les gagnants de la mondialisation, comme le narrateur, titulaire de trois passeports et de trois nationalités. L'argent n'est pas un problème, il coule aussi abondamment et sans effort que les fleuves qui arrosent le Bengale. Pourquoi parler de l'oxygène que nous respirons en permanence ? Zafar dénonce brillamment les bonus indécents de Wall Street, la spéculation immobilière à Kaboul et la caste « généreuse dans son amour pour l'humanité mais complètement indifférente aux gens », qui prospère sur le « charity business ». Elle capte à son usage l'essentiel de l'Aide internationale en diffusant doctement la très théorique théorie du ruissellement ou comment, à partir du débit cumulé du Gange et du Brahmapoutre, réussir à arroser quelques plants de salade. Mais lorsqu'il est lui-même hospitalisé dans une clinique psychiatrique VIP, un établissement ou le mot tiers payant serait considéré comme la dernière des obscénités, « où vous pouvez arriver à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. On vous admettra aussitôt… afin que vous soyez déchargé des aspects matériels »…l'argent n'est même pas évoqué puisqu'ils en ont tous et suffisamment. D'où vient-il ? Merci de vous reporter aux lignes précédentes…
Ensuite, la condescendance, l'arrogance, le sentiment de supériorité de l'élite anglaise et occidentale en prend pour son grade et c'est là qu'on a envie de demander à Zafar, enfant d'immigrés bangladais, boursier à Harvard, puis à Oxford, recruté à Wall Street et bombardé conseiller spécial de l'ONU à Kaboul par la grâce de son talent, de ses aptitudes aux mathématiques, des sacrifices de ses modestes parents (dont il a un peu honte) et d'un coup de pouce de son amie, s'il ne croit pas tout de même que son brillant parcours doit aussi un tout petit quelque chose à un système éducatif et à une société dont il dépeint si brillamment les nombreuses tares. Nous pourrions lui demander d'imaginer comment un enfant de docker anglais pourrait évoluer dans le système scolaire du Bangladesh mais nous ne le ferons pas car, c'est bien connu, ça ne marche que dans un sens. Personne ne veut émigrer au Bangladesh, tout le monde veut venir dans cet Occident pourtant si détestable.
Avec ton intelligence et ton érudition, tu es, Zafar, un formidable donneur de leçons ce qui amène le lecteur que je suis à s'identifier à Tomaso, l'occidental de service, bête et méchant, que tu choisis d'appeler Tomato, quand, pour clore une discussion à fleurets mouchetés, il reconnaît sa défaite en renversant sur ta belle chemise blanche ( de philosophe germanopratin ?) un plein verre de Chianti. On est d'accord, Tomato (nommons le comme tu l'as décidé) est arrogant quand il te demande si tu es indien, toi un Américain né au Bangladesh (même si tu avoues que ton amour de la patrie se limite au sourire du douanier quand il te rend ton passeport US à JFK). le rustre insiste en te demandant si on fait aussi de l'huile d'olive en Inde. La provocation est indéniable, mais la goutte d'eau qui fait renverser le verre de vin est étrange : « Pourquoi es-tu aussi britannique » ? te dit-il, « Pourquoi ne peux-tu pas être plus indien ? Tu as une tradition, une culture et une histoire absolument magnifiques, mais tu es devenu un Anglais ». le goujat poserait-il les bonnes questions à un très mauvais moment ? Qui es-tu finalement ? Un Indien ou un Anglais, un Bengali ou un Américain ? Il n'a rien compris, le simplet. Tu es un citoyen du monde, picorant ici et là ce qu'il y a de bon à prendre sans omettre de rejeter ce qui est moins à ton goût ? Je pense que ce côté victimaire et identitaire est l'aspect le plus intéressant du roman d'autant que nous avons affaire à un personnage qui a réussi à prendre l'ascenseur social jusqu'aux étages de l'élite. Faut-il donc toujours cracher dans la soupe parce qu'elle ne ressemble pas tout à fait à celle de notre enfance ou de nos parents ou parce qu'il faut la partager avec des Tomaso ? Visiblement oui, et on s'interroge : Que va devenir la mondialisation si même les gagnants en sont insatisfaits ?
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Jamais je n'aurais cru qu'on puisse pousser aussi loin l'art et la torture de la digression. Ni que ça puisse être aussi agaçant, tout en poussant à lire et continuer, encore et encore. C'est en tout cas l'effet que ce gros roman m'a fait.

D'abord il y a le monarque absolu de la tortuosité existentielle, Zafar, l'homme qui tourne sept fois autour de chaque pot, qui refuse absolument d'être là ou on voudrait qu'il soit, et à qui il faut plusieurs mois pour raconter une histoire de dix pages à son ami le Narrateur, qui, lui-même, aggrave sans vergogne la situation en entrelaçant tout ça avec sa propre vie. L'Auteur, quand à lui, fournit non pas une, ni deux mais trois épigraphes de bonne longueur à chaque chapitre.

C'est un roman au rythme bien particulier, où prendre le thé peut s'étendre en pointillés sur une centaine de pages, et où Zafar ne peut pas aborder le moindre souvenir sans se plonger dans un abîme de réflexions ou citer une étude de psychologie expérimentale.

Il est un peu panglossien, ce roman : éducation, différence sociales, religion, mathématiques, colonialisme, racines, sentiment d'appartenance, finance, science, couple, cognition, épistémologie, amour, etc., etc. Faire une liste des thèmes abordés me semble au dessus de mes forces.

On pourrait croire de ce que je viens d'écrire que je me moque, mais pas du tout, tout est intéressant, profond, pertinent, du moins à la lumière de ce que sais. D'ailleurs je suis bien heureux de ne pas avoir à donner une note à ce livre – ce qui s'apparente à un jugement, beurk - alors que mes différents mini bernachos internes ont des appréciations diverses et contrastées (c'est l'une des nombreuses réflexions développées dans le roman).

C'est une oeuvre extraordinaire sous la forme d'un sari un peu décousu en patchwork chamarré qui se termine en queue de pie d'espionnage

Je ne me hasarderai pas à trop parler du sujet et des personnages. Ca s'étend sur quarante ans, à Londres et Oxford et New York, au Bangladesh, Pakistan et Afghanistan, dans des squats d'immigrés, des maisons des quartiers chic, entre l'effrondrement des tours jumelles et celui du système des subprimes, etc.

Pour ceux et celles qui aiment l'aventure !
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Ce roman doit être l'un des plus difficiles que j'ai lus ces dernières années : pas vraiment ce que j'appelle une lecture d'été, donc. le narrateur part d'une théorie mathématique pour illustrer sa relation avec son ami ce qui, en soi, est assez obscur à mes yeux de littéraire allergique aux chiffres. Ensuite, le roman se présente à la fois comme un dialogue entre les deux personnages et comme le récit, par le narrateur, de ce dialogue. C'est aussi l'occasion de longs moments d'introspection pour le narrateur dont nous ne connaissons pas le nom [du moins, je n'ai pas l'impression qu'il soit mentionné tout au long de ces 800 pages].

L'auteur brouille volontairement les pistes : tout le récit se fait en “je” mais par moments, ce “je” est le narrateur et à d'autres moments, il s'agit du discours de Zafar mais aucun signe ne nous permet de voir que nous passons dans le dialogue. C'est souvent déroutant. D'ailleurs, après avoir été lire la biographie de l'auteur, je constate que ces deux personnages principaux ont beaucoup de points avec lui.

De plus, il ne cesse d'y avoir de longues digressions, que ce soit de la part de Zafar ou du narrateur, qui nous font perdre le fil du récit principal. Ces digressions prennent parfois la forme de notes de bas de page qui peuvent courir sur plusieurs pages… Il faut donc s'accrocher ! Et quel est le récit principal, finalement ? Je ne suis pas sûre de l'avoir entièrement saisi…

De ce que j'ai compris, c'est le portrait d'une amitié qui s'est construite sur de nombreux non-dits et qui révèle son lot de trahisons. C'est l'effondrement de deux hommes qui ont pourtant tout pour réussir leur vie : l'un à cause de la conjecture économique ; l'autre, à cause d'une relation amoureuse plutôt nocive.

Ce roman, c'est également l'occasion de dresser rapidement l'histoire de la naissance du Bangladesh en tant qu'Etat comme nous le connaissons aujourd'hui et de tisser les liens entre le Pakistan, l'Afghanistan et l'Amérique au moment de l'effondrement des tours jumelles et de l'entrée en guerre des USA. C'est aussi une critique du fonctionnement de Wall-Street et des grandes écoles occidentales.

Ma lecture de ce roman fut laborieuse ! J'ai l'impression que l'auteur a voulu mettre toutes les réflexions qui lui passent par la tête dans un seul et même ouvrage, sans que les liens entre toutes celles-ci ne soient toujours évidents. C'est dommage parce que ça lasse et cela nous fait sauter des pages, pour avancer, ne pas perdre ce que l'on croit être le fil de ce roman. C'est pourtant très joliment écrit : j'ai marqué plusieurs pages qui ont retenu mon attention, par la force des images qu'elles renvoient… Dès lors, je ne sais que penser de ce livre : en ai-je aimé la lecture ? Pas toujours. Est-ce que je le recommanderais ? Je ne crois pas…
Lien : https://www.maghily.be/2018/..
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critiques presse (1)
Telerama
15 juin 2016
Plus de vingt ans après leurs études, deux amis se retrouvent. L'itinéraire de l'un, retranscrit par l'autre, fait naître un récit formidable. Et magnétique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
A wise man once said to me –a psychiatrist, but to say more would be to get ahead of myself –that I had placed too much faith in trying to understand her. I was trying to understand her because . . . well, because understanding is what we set so much store in, understanding others, ourselves, understanding the world; because of that, but also because understanding is a mode of control, it subdues the unruliness of people in one’s head, it brings order and confers control where it is most sought, in that theatre in the mind in which the avatars of people we know stand as actors, resisting direction.
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According to the science, it seems that during stress, groups of neurons known as amygdalae are engaged into activity. Associated with this is a spiked increase in the number of memories recorded by the brain in every tiny interval of time –in every instant, you might say. The sensation of how much time passed during an event is dependent on the number of memories associated with the event by the brain; the more memories, however instantaneous, the greater the length of time that is perceived to have passed. That is why we think time slowed down, when in fact we captured an album of photographs in the blink of an eye.
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...cognitive load is when you give someone a task to occupy his cognitive functions and then ask him questions while he’s performing the task.It’s a way of getting past conscious censors.
(La charge cognitive est lorsqu'on donne à quelqu'un une tâche à accomplir, qui occupe ses fonctions cognitives et pendant son accomplissement on lui pose des questions.C'est une méthode pour supprimer les censeurs conscients.)
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Archbishop Desmond Tutu said: When the missionaries came to Africa, they had the Bible and we had the land. They said, ‘Let us pray.’ We closed our eyes. When we opened them, we had the Bible and they had the land.
(L'archevêque Desmond Tutu disait: Quand les missionnaires sont arrivés en Afrique,ils avaient la Bible et nous la terre.Ils nous ont dit,"Prions ensemble". Nous avons fermé les yeux.Quand nous les avons réouverts, nous avions la Bible,ils avaient la terre.)
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[L’homme] n'a-t-il pas fait une pause pour envisager que s’il trouve une réponse, c’est seulement à une question qu’il est en mesure de poser ? Avant qu'il ne change d'opinion, il disait que l’homme était unique parmi les créatures parce qu’il avait la raison, unique par le don de la conscience, unique dans sa capacité à imaginer d’autres esprits, unique semblait-il sous tous les aspects. L’hubris de cet animal subsiste maintenant dans son idée de vérité sous-jacente à ce qu’il perçoit, venant du cosmique là-bas et pour toujours, du trivial ici et maintenant, et même de ce qui est créé par l’homme, que cette vérité omniprésente qu’il croit possible ne pourra pas outrepasser sa capacité à comprendre.
- attribué à Winston Churchill dans les carnets de Zafar
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Video de Zia Haider Rahman (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Zia Haider Rahman
Zia Haider Rahman - À la lumière de ce que nous savons .Zia Haider Rahman vous présente son ouvrage "À la lumière de ce que nous savons" aux éditions Bourgois. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/rahman-zia-haider-lumiere-que-nous-savons-9782267029246.html Notes de Musique : Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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