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EAN : 9782253069508
192 pages
Le Livre de Poche (11/05/2016)
3.54/5   56 notes
Résumé :
17 grands noms de la littérature et de la culture francophones s’unissent pour agir en faveur de l’éducation des enfants dans le monde.
Entre émotion, humour et suspense, chacune de ces 17 nouvelles explore le continent infiniment riche de l’enfance.
Prêts pour le voyage ?

1 LIVRE ACHETÉ = 1,50 € REVERSÉ À L’UNICEF Soutenez l’action de l’UNICEF en faveur de l’éducation, pour permettre aux 124 millions d’enfants actuellement non sc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Encore une belle initiative solidaire: pour un livre acheté 5 euros, 1euro 50 reversé à l'UNICEF...

Les souvenirs d'enfance comme dénominateur commun: 17 nouvelles et autant de styles, de ressentis , d'épisodes différents.

J'aimerais d'abord mettre l'accent sur la très intéressante introduction de Catherine Dolto.Elle nos explique que les souvenirs sont en fait des " impostures" car ils sont reconstruits, réinventés par notre système nerveux, souvent grâce aux sens.Ils sont en tout cas constitutifs de notre identité.Et elle conclut avec cette très belle phrase: " Nous nous accrochons à nos souvenirs comme à des phares dans la nuit, parce qu'ils sont des repères qui donnent du sens à notre vie telle que nous voulons qu'elle soit ou croyons qu'elle est.Alors, vrais ou faux, quelle importance ?"

Quant aux nouvelles, je n'en ferai pas l'inventaire, ce serait peu intéressant.Evidemment, certaines se détachent très nettement pour moi, par leur poésie ( " Je me souviens...d'Isabelle Autissier, très bel éloge de l'enfant qu'elle était à la mer) ou leur aspect sociologique ( " Frontière" de Laurent Binet qui révèle une conscience de classes précoce) ou leur originalité ( " Les racines de l'Hêtre" de Matthieu Chedid où l'on retrouve sa fantaisie , ses jeux de mots et son humanité). D'autres m'ont moins marquée.C'est le propre de ce " méli-mélo" d'auteurs réunis.

Mais je m'arrêterai là.Découvrez vous-mêmes ces nouvelles variées, piquantes ou nostalgiques, et faites surtout une bonne action pour tous les enfants du monde...
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17 nouvelles d'auteurs divers qui par leurs textes contribuent à une action de l'UNICEF, à savoir : pour chaque livre acheté 5 €, 1,50 € est reversé à l'UNICEF en faveur de l'éducation des enfants non scolarisés dans le monde. Une belle préface de Catherine Dolto et ensuite, la lecture des différentes histoires d'enfance de bons auteurs contemporains francophones.
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Pour agir en faveur de l'éducation des enfants, l'UNICEF France et le Livre de Poche ont réuni pas moins de dix-sept grands noms de la littérature et de la culture francophones et leur ont demandé d'écrire sur le thème : Un souvenir de l'enfance. Résultat, dix-sept auteurs, dix-sept textes et un joli recueil, Enfant, je me souviens...

Comme l'indique si bien Catherine Dolto en préface, les souvenirs sont indispensables parce que constitutifs de notre identité. Les expériences, les émotions, les évènements, les rencontres se déposent au plus intime de nous-mêmes pour former un humus affectif. Parfois d'une grande banalité, nos souvenirs n'en restent pas moins essentiels. Ils donnent du sens à notre vie telle que nous voulons qu'elle soit ou que nous croyons qu'elle soit. Alors qu'ils soient vrais ou faux, quelle importance, tant qu'ils existent.

Enfant, je me souviens réunit Agnès Abécassis, Isabelle Autissier, Laurent Binet, Didier van Cauwelaert, Maxime Chattam, Matthieu Chedid, Philippe Claudel, Jacques Expert, Jean-Louis Fournier, Hélène Grémillon, Philippe Grimbert, Alain Mabanckou, Oxmo Puccino, Romain Puértolas, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt et Sigolène Vinson.
Ce recueil de nouvelles met en scène des souvenirs intimes ou fictifs. Il nous emporte dans des univers aussi différents les uns que les autres, dans des lieux divers et variés. de la Bretagne à la banlieue, en passant par la plage de Vieux-Boucau, au coeur de New-York ou encore de Louboulou, un petit village dans le sud du Congo-Brazzaville, nous voici voguant sur la mer, au coeur des problèmes d'intégration au sein des banlieues, à la rencontre de célébrités, à la célébration de coutumes, nous assistons à la naissance de vocations, à l'émerveillement d'un enfant devant la reconstitution fidèle de la bataille de Hoth dans un magasin de jouets, etc... Autant d'histoires rocambolesques variées alternant fiction, humour ou suspense.
Pour apprécier ce recueil de nouvelles, il faut aimer les histoires courtes. La variété des auteurs et des styles est telle qu'il y en a pour tous les goûts. Enfant, je me souviens se lit en toutes circonstances, partout, dans les transports, la salle d'attente de votre médecin, en faisant la queue à la caisse ou à la station-service... Édité en format poche, il prend peu de place, compte 192 pages, coûte 5 € et pour chaque exemplaire vendu, 1,50 € est reversé à l'UNICEF. Alors pour faire une bonne action, se faire et/ou faire plaisir, on n'hésite plus, on achète ce recueil inédit de nouvelles.

Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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L'UNICEF et le livre de poche se sont associés pour une double bonne action : reverser des fonds à l'association en faveur de l'éducation des enfants (1,50 € par livre) et partager avec nous les mots de grands noms de la littérature et de la culture francophones.

17 auteurs qui ont planché sur le thème de l'enfance, 17 textes empreints de nostalgie, de drôlerie, de souvenirs, de force… le tout pour 5 petits euros.

Certains ont suivi à la lettre le titre du recueil « Enfant, je me souviens… », d'autres ont laissé voguer leur récit au gré du vent de leur imagination.

Une bonne action donc, et un vrai plaisir lecture autour de nouvelles très diverses à travers le style personnel de chaque auteur.

Chaque lecteur y trouvera donc son compte et partira à la découverte de plumes inconnues, selon sa sensibilité et ses goûts.

Pour ma part, j'aime à mentionner la sombre et lumineuse nouvelle noire de Maxime Chattam (particulièrement soignée), le souvenir drôle et touchant de Didier van Cauwelaert (avec un grand Monsieur dedans), la loufoquerie de Romain Puértolas (qui détourne complètement le thème du recueil), la poésie de Matthieu Chedid (avec une belle mise en page), le conte moral de Eric-Emmanuel Schmitt (classique mais vraiment touchant) ou le souvenir de Tatiana de Rosnay (écrit à la manière d'une fiction).

Acheter ce livre, c'est participer à l'effort d'éducation dans le monde. Et puis lire, c'est s'éduquer soi-même.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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J'aime les nouvelles, et quand j'ai croisé la route de ce recueil je n'ai pas hésité une seconde car il est édité pour une bonne cause.
En effet, un livre acheté = 1.50 € reversé à l'Unicef.
17 auteurs se sont réunis pour agir en faveur de l'éducation des enfants dans le monde. On retrouve : Agnès Abécassis, Isabelle Autissier, Laurent Binet, Didier van Cauwelaert, Maxime Chattam, Matthieu Chedid, Philippe Claudel, Jacques Expert, Jean-Louis Fournier, Hélène Grémillon, Philippe Grimbert, Alain Mabanckou, Oxmo Puccino, Romain Puértolas, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt, Sigolène Vinson.
Je connais une grande partie de ces auteurs, mais j'en ai découvert certains, notamment Laurent Binet ou Oxmo Puccino.
La préface de Catherine Dolto est très réussie.
Quand aux 17 nouvelles, elles sont très intéressantes.
Dans l'ensemble, toutes m'ont plu, je n'ai pas eu de gros coup de coeur mais pas non plus de déception.
Si je ne devais qu'en choisir une, je dirais La poussière d'or de Eric-Emmanuel Schmitt. Classique mais bien écrite, bien trouvée, elle m'a beaucoup touchée.
Mais de nombreuses autres sont très bonnes comme celle de Maxime Chattam, de Matthieu Chédid ou encore de Tatiana de Rosnay.
Je vais mettre 3.5 étoiles à ce recueil que je suis ravie d'avoir acheté pour une bonne cause, à acheter sans hésiter :)
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Ce jour-là,
je ressentis ce qu'«être» signifiait.
Je n'avais sûrement pas les mots
mais le cœur, lui, vibrait comme jamais.
Si aujourd'hui je mettrais des mots
sur ce sentiment profond,
je parlerais de «l'âme hors»,
la mort des apparences.

Ce jour-là,
j'ai compris que nous n'étions
rien sans nos racines,
même si, pour rester en vie,
elles doivent être cachées,
dissimulées, reliées à la terre.
Là sûrement est le problème !
Comment se rappeler ses racines si on ne les voit pas ?
Dans ce monde d'apparences, «hors sol»,
y-a-t-il une place pour l'invisible ?
Avons-nous tendance à oublier ce qui n'est pas sous
nos yeux ?

Ce jour-là,
j'ai compris que paraître n'est rien,
que nous sommes sur cette terre pour «être»,
qu'il n'y aurait pas d'arbres sans racines,
pas de fruits sans branches,
rien sans la transmission ...

Les racines de l'Hêtre - Matthieu Chedid - page 61
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Car mon grand-père était de ces amoureux du livre qui veulent partager leur passion. Il en offrait à tout le monde, tout le temps ; c'était un vieux monsieur pensif, que d'aucuns qualifiaient même d'«éteint», mais lorsqu'il vous parlait d'un roman, ce n'était pas une lumière qui s'allumait brusquement dans son regard mais tout un lustre, et il soliloquait jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne dans la pièce pour l'écouter, alors il retournait à ses précieuses pages.

La dernière heure - Maxime Chattam - pages 48-49
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Entre ces chansons qui nourrissaient mon enfance et le monde qui m'entourait se tissaient de mystérieuses correspondances : ainsi je ne pouvais entendre "L'âme des poètes" sans imaginer, allez savoir pourquoi, le pont de l'Europe enjambant l'enchevêtrement des rails de la gare Saint-Lazare (...)
Avec ces chansons qui appartenaient à l'univers des adultes, j'écrivais une nouvelle page de ma mémoire. Déjà, je me sentais balancer, petit funambule, sur le fil qui m'éloignait de mon enfance. De celle-ci, me restaient des refrains que le grand garçon en devenir allait bientôt avoir honte de fredonner, tant leurs parfums me paraissaient trop sucrés.
(Philippe Grimbert)
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Ecoutez-moi bien vous tous bande de salopards ! Voici Noël ! Noël, c'est la naissance de notre Seigneur, bordel ! Noël, c'est la putain de plus belle fête de toute l'année, puisque c'est la naissance du Sauveur. Un jour, nous serons tous sauvés, je vous le promets ! Bien avant ceux de la ville basse qui iront se faire foutre et devront attendre des millénaires, si c'est le contraire je me coupe les couilles ! Nous passerons devant ces fils de pute dans de grandes limousines métallisées et climatisées, ornées de jantes dix-huit pouces somptueuses et conduites par des bombes sexuelles américaines. Il y aura des cigares, du whisky, de la viande, des haricots rouges et du pain pour tout le monde. On bouffera tout et on picolera pour l'éternité. Nous aurons chacun trois téléphones portables et deux télévisions, et tous ceux de la ville basse qui chient pour l'instant dans des toilettes en or se torcheront le cul avec des épines de cactus, je vous le promets ! Foi de père Fiscalo ! Tous les soirs, nous irons au restaurant tandis qu'eux n'auront que de la semoule dans des assiettes en papier ! Ceux qui dorment aujourd'hui sur les trottoirs auront des lits crémeux et doux comme le sein d'une mère. Les derniers seront les premiers, et inversement, c'est écrit quelque part ! Un Sauveur est né, il y a bien longtemps, il ne nous a encore pas vraiment sauvés, la vache, mais ça viendra ! La route est longue jusqu'au Barrio Flores, et on n'est pas tout seuls à vivre dans la merde, raison de plus pour fêter Noël afin de lui rappeler qu'on existe et pour qu'il ne s'endorme pas sur le rôti ! Oui, Seigneur, je t'en conjure au nom de toutes et de tous, bouge-toi un peu le cul ! Je sais bien qu'une putain de croix, c'est lourd à porter : nous autres, on connaît ça ! Avec toutes celles qu'on supporte, on pourrait ouvrir un magasin. On en a de toutes les tailles et de tous les poids. Bon, je ne vais pas t'ennuyer plus longtemps Seigneur, fais ce que tu as à faire. Après tout, tu es assez grand. Amen. Soyez bénis tous autant que vous êtes, mes chères soeurs et mes chers frères ! Vous êtes tous des enfoirés mais vous êtes ma seule famille et je vous aime plus que tout au monde ! Joyeux Noël à tous !
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Je me souviens d'un cadeau de Noël. C'étaient des petits carrés en bois avec une lettre imprimée dessus.
A l'époque, on l'appelait diamino, maintenant, pour faire chic, on l'appelle Scrabble.
Avec les carrés, on devait composer des mots.
A l'époque, j'avais cinq ans, une famille et un vocabulaire pauvres : papa, maman, dodo, auto, vélo, bonbon.
J'avais trop de lettres dans mon jeu, pas assez de mots dans mon cerveau.
(...)
Un jour, j'ai eu trop de mots dans mon cerveau et plus assez de lettres dans mon diamino.
Alors j'ai pris un crayon et j'ai écrit les mots, avec lesquels j'allais pouvoir raconter ma vie.
(Jean-Louis Fournier)
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Videos de Agnès Abécassis (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Abécassis
Aujourd'hui qu'est-ce que l'amour ? "C'est l'art délicat d'un texto. C'est hésiter, répondre, effacer et réécrire. C'est le coeur qui bondit après l'avoir reçu. C'est une déclaration dans un long mail. C'est un long mail qui devient une déclaration. C'est un selfie à deux ; une photo que l'on fait tirer. Les messages qui arrivent, du matin au soir, se répondent et parfois s'entrecroisent. C'est écrire la même chose, au même moment. Les SMS qui font sourire, les échanges sur WhatsApp qui deviennent des romans-fleuves, les stories et les reels. Ce sont aussi les charmes, les coeurs, les matchs sur les applications de rencontres".
Telle est la nouvelle définition, mouvante et connectée, qu'Éliette Abécassis propose de l'amour moderne, dans les premières pages de son livre "De l'âme soeur à Tinder", une analyse de l'amour moderne, pris entre les dangers de la marchandisation, de l'individualisme et du capitalisme. Savons-nous encore aimer ?
Comment penser l'amour dans le nouveau vocabulaire - et donc le nouveau paradigme de pensée - des applications ? Matcher, swiper, stalker ou encore ghoster : les verbes à la mode seraient-ils le symptômes d'un appauvrissement de la relation ? Éliette Abécassis s'interroge sur le renouveau des expressions du sentiment amoureux et livre une analyse du mythe de l'amour au XXI° siècle.
Pour elle, tout n'est pourtant pas à rejeter des formes nouvelles de l'amour : ainsi elle définit le texto comme le descendant du billet amoureux, de la correspondance galante : "Je crois que le texto c'est une manière de retrouver le romantisme de s'écrire."
Olivia Gesbert invite à sa table l'écrivaine Éliette Abécassis pour parler d'amour.
#RéseauxSociaux #Amour _____________
Prenez place à La Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité des idées https://www.youtube.com/watch?v=5mhkxIUzX-o&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT&index=5&t=617s&ab_channel=FranceCulture ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie
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