Grands reporters : Prix Albert Londres

" Grands reporters" rassemble cent reportages écrit par les lauréats du Prix Albert Londres de 1950 à 2012 . C'est l'occasion de découvrir L Histoire sur le vif dans le souci du témoignage et de l'information .
Les reportages sont réunis de manière chronologique mais peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre au gré de votre curiosité . Un petit descriptif précède le reportage et permet de situer le récit .
En France et à travers le monde le lecteur traverse " les guerres , les révolutions , les laissés-pour-compte , les figures historiques , les visages de France , les choses vues..." , cela racontée par "la plus belle rédaction de France".
Un voyage à parcourir sans modération !

Pas toujours aisé de suivre la presse. L'ambiance d'alarme permanente, c'est fatiguant, et terrible le sentiment d'impuissance. Mais en lisant ces articles, on apprécie le travail des journalistes publiés dans ce recueil. Ici, les textes deviennent des documents historiques. Par exemple, avec : « Un mouroir à Lille », écrit par Christine Claire, (Le point, 19 mars 1973). Investigation percutante. Un sujet qui nous fait réfléchir sur les conditions de vies dans notre société. Mais que faire de l'horreur : « La volupté du snipper au moment du tir » ? (Patrick Meney, Même les tueurs ont une mère, (éditeur de la table ronde, 1986)). Ou des révélations: « La France complice ? » ? (Patrick de Saint-Exupéry, le figaro magazine, 12 au 15 janvier 1998).
Sommes-nous les spectateur incrédules d'une agitation démente ? Soixante ans d'articles qui racontent, à côtés de nos vies, les épreuves et les horizons d'autres vies plus ou moins proches, dont nous avons été, ou sommes les contemporains. Une évidence : voilà bien des années que notre zone géographique a été épargnée de la multitude des violences dont ces récits nous dévoilent le fracas des bouleversements. Des textes au péril de la vie, des phrases qui résonnent comme les échos d'une humanité déchirée, vertige, questions, engagement des journalistes… ces lignes surplombent des abîmes grouillantes de réels cauchemars. Quelques articles, loufoques, drôles, ironiques, sont des mains amicales qui nous guident vers l'étonnement, avec le sourire. (Pierre)
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