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EAN : 9782354171605
234 pages
Editions du Moment (14/06/2012)
3.39/5   14 notes
Résumé :
Un Monarque, agité et colérique. Un Dauphin pressé, avide de conquêtes. Une Principauté belle et prospère, objet de toutes les convoitises. À sa tête, l'Arménien, ami du Monarque auquel il a succédé.
Voici planté le décor et succinctement présentés les héros de cette histoire, où toute ressemblance avec des situations ayant réellement existé ne saurait être totalement fortuite.
Pour l Arménien, l avènement de Rocky devait être l'aboutissement d une vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il était une fois, dans un très Vieux Pays, un Monarque qui, une fois sur le trône, mit tout en oeuvre pour que le Dauphin, son fils, puisse prendre le pouvoir dans la Principauté, son fief. le livre pourrait se résumer ainsi mais personne n'est dupe, derrière cette fable politique c'est bien le quinquennat de Nicolas Sarkozy et plus particulièrement ses manoeuvres pour placer ses pions à la tête du Conseil Général des Hauts de Seine que nous conte Marie-Célie Guillaume. Directrice de cabinet de Patrick Devedjian, Président du Conseil Général, au moment des faits, l'auteur a été aux premières loges pour constater durant ces quelques années les manipulations, les trahisons et le népotisme du clan Sarkozy.

Le livre s'intéresse surtout à la politique alto séquanaise et par conséquent pourrait rebuter certains lecteurs étant donné la myriade de politiciens de seconde zone qui s'agite en coulisses (surtout qu'aucun personnage n'apparaît sous sa véritable identité). Mais rassurez vous tout le monde en prend pour son grade et certains personnages sont facilement identifiables comme les indéboulonnables époux Balkany ou encore la garde rapprochée du Monarque (Guéant, Guaino, Buisson) pour n'en citer que quelques uns.

Le seul qui échappe à la vindicte est le patron de l'auteur, Patrick Devedjian. Pourtant, la politique est rarement binaire et on se gardera bien d'opposer aux méchants sarkozystes le gentil Patrick Devedjian dont le livre prend parfois des allures d'hagiographie tant il est décrit comme un chevalier blanc qui se bat seul contre le système, les élus et le parti mais garde la confiance du peuple car il a su rester intègre. J'exagère à peine la teneur du livre qui dans le style fait parfois songer à Zoé Shepard qui elle dénonçait les dysfonctionnements des collectivités locales.

Il n'en reste pas moins un ouvrage intéressant sur les coulisses du pouvoir. La politique n'en sort pas grandi certes mais sommes nous encore nombreux à nous bercer d'illusions sur les motivations des gens qui nous gouvernent...
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Les jeux du cirque version politique !
Après "Rose mafia" pour le PS voici la version UMP avec ce livre. Même si je ne suis pas étonné par cette politique fratricide du 92 car beaucoup trop de politique haut-placé n'ont pour objectif que leur intérêt personnel. Un livre intéressant car il montre les rouages d'un système avec une vision de l'intérieur. Evidemment nous sommes placé d'un coté de la bataille, nous avons donc qu'une version des faits mais c'est plaisant à lire. On remarque que le citoyen est trop souvent oublié voire méprisé comme d'habitude. On ne prend pas le plus qualifié pour un poste mais celui qui pourra nous aider à gravir les échelons du pouvoir. le livre de Véronique Vasseur "Le panier de crabe" en est un exemple flagrant aussi. A quand une politique exemplaire? Martin Hirsh l'explique pourtant si bien dans son livre "Pour en finir avec les conflits d'intérêts".
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La sortie de ce livre a fait l'effet d'une bombe, au lendemain de la défaite de l'ex-président, qui fut suivie de la défaite de son parti aux élections législatives.

Ce qui y est décrit, se sont les rouages d'un véritable système établi par et pour un homme. Présenté comme un roman à clés, les protagonistes sont affublés de pseudonymes qui prémunissent l'auteure de poursuites, tout en permettant au lecteur de les identifier.

Sauf pour quelques faits bien particuliers (comme la “gâterie” exigée par “Rocky” au sein du Château, quelques minutes avant une remise de légion d'honneur à son amie Thénardier (!), le reste n'est jamais qu'une confirmation de ce que l'on avait déjà pu largement deviner au travers de divers documents de presse. Ainsi, la violence verbale dudit “Rocky” avait été largement évoquée dans un document que Marianne avait diffusé avant les élections de 2007, et toujours téléchargeable sur le site du journal sous le titre “Le vrai Sarkozy”. On découvre ici que cette violence peut s'exprimer autrement que verbalement.

Par contre, il est intéressant ici de découvrir comment tout cela est né, quels sont réellement les réseaux d'influence et leurs moyens… C'est littéralement stupéfiant !

Si vous ne lisez ce livre que pour des détails croustillants du type de celui qui a fait le tour des plateaux télé et des unes de journaux récentes, vous en serez un peu pour vos frais, tout a été dit. Mais pour tout le reste, foncez !

Lien : http://lecturepassion.wordpr..
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critiques presse (1)
Lexpress
27 juillet 2012
Sous couvert d'une fable politique, la principale collaboratrice de Patrick Devedjian lâche quelques bombinettes, dont le récit détaillé laisse peu de place à l'affabulation.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il avait annoncé une retraite spirituelle, une période de méditation dans un lointain monastère pour mieux habiter la fonction. Ses sujets ont découvert un Monarque en slip de bain, Ray-Ban Mirror et Rolex, gros cigare au bec, sirotant du Champagne sur un yacht somptueux, entouré des plus grosses fortunes nationales et de stars du show-biz.
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À force de tout concentrer au Château, de transformer son gouvernement en
comité exécutif, avec un cas-ting de Star Ac et des guignols en guise de ministres, il est arrivé au résultat inverse de celui qu’il affiche : c’est l’administration qui gouverne. Le Château est devenu le palais des grincements de dents, d’où l’on ne gère plus que l’impuissance...
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- « Sois gentille... Comment je vais faire pour mon discours, là, tout de suite ? Tu vois bien que j’ai besoin de me détendre ! Allez, c’est pas grand-chose... » supplie-t-il.
Elle tourne la tête, ferme les yeux quelques instants. Les images affluent par flashs, souvenirs refoulés d’une autre vie. Un sourire imperceptible, un léger hochement des épaules. Tout cela a si peu d’importance, les hommes sont pitoyables.
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Il descend d’un peuple martyr et le porte au fond des yeux. Privé trop jeune de l’amour maternel, il a grandi sans douceur et sans joie à l’ombre d’un père autoritaire. Il a appris de lui l’amour de la patrie et la haine du Turc qui avait massacré les siens. Une haine absolue,dévorante et structurante. Il porte le souvenir du génocide comme une blessure intime, profonde, douloureuse et insurmontable.
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Le comportement clanique, l’abus de pouvoir, le népotisme se sont révélés au
grand jour dans son fief. Aujourd’hui, la Principauté n’est plus son fief. Ce n’est le fief de personne, car les habitants du Vieux Pays ne supportent plus la féodalité. Il va maintenant devoir rendre des comptes. L’heure approche.
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