Cet ouvrage de la collection "La Mémoire de l'Humanité" nous propose une chronique des procès, litiges légers ou plus graves dans lesquels est intervenue la justice, et nous offre ainsi, une sorte de miroir où se reflètent les soucis de la société à travers les âges, depuis l'Antiquité jusqu'aux années 90.
Des profanateurs de tombes du roi Ramsès IX en l'an 16 aux Templiers, des Sorcières de Salem à Mata Hari, de Jack l'éventreur à Landru, de nombreux accusés défilent devant nos yeux.
Mais on assiste également à la convocation de
Galilée en 1633 devant la Congrégation du Grand-Office pour répondre de son livre "Dialogue des grands systèmes" et à l'incarcération de
Diderot après l'écriture de son "Encyclopédie" en 1749. Les nouvelles idées ont parfois un long chemin à parcourir avant d'être admises.
Côté littérature,
Baudelaire,
Flaubert,
D.H. Lawrence, vont devoir faire face à la censure.
Bien sûr, tous les procès liés à la seconde guerre mondiale comme celui de Nuremberg, celui d'Eichmann ou de Klaus Barbie y figurent. Enfin, plus récemment, on se souvient de l' affaire des fausses factures ou du sang contaminé.
Peintures, sculptures, affiches, photos illustrent l'évènement et complètent le récit. Des documents contemporains, des interprétations allégoriques ou cinématographiques d'un personnage, traduisent la vision des témoins de l'époque ou des générations suivantes.
A travers ces exemples, comme ceux qu'elle a condamnés, la justice n'en ressort pas non plus toujours blanchie car on se rend compte, parfois, que la sentence peut être variable suivant le juge ou la position du criminel ou que, déjà arrêtée, elle n'a été précédée que d'un simulacre de débat.