Je ne peux qu'inciter à la la lecture de ce recueil de nouvelle, qui parle de cet oiseau si décrié et mal aimé. Bien entendu, qu'une de mes nouvelles en fasse partie n'influence en rien mon jugement…
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Lorsque cette volaille indéterminée se débarrasse de ses ailes, notre corbeau lâche un « Croaa ? » de stupeur. Puis, il se rassure, comprenant qu'il ne s'agit pas d'un de ses pairs mais d'un humain déguisé. Intéressé comme toujours par la bêtise des hommes, il décide d'observer la suite des événements.
VOL AU-DESSUS D'UN NID DE CORBEAU.
M. Vermeersch n'était pas précisément ce que l'on peut appeler un fin limier mais il savait habilement tirer profit de sa mine rébarbative et de sa paupière molle de saint-bernard pour avoir l'air tout à fait inoffensif et un tantinet idiot afin qu'on ne prît absolument pas garde au fait qu'il puisse parfois tendre des pièges ou sonder ses interlocuteurs.
LE CORBEAU.