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Hunger Games tome 1 sur 3

Guillaume Fournier (Traducteur)
EAN : 9782266182690
400 pages
Pocket Jeunesse (01/10/2009)
  Existe en édition audio
4.37/5   17385 notes
Résumé :
Les Hunger Games ont commencé.
Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
Les autres mourront...

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène: survivre, à tout prix.

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Critiques, Analyses et Avis (1523) Voir plus Ajouter une critique
4,37

sur 17385 notes
Que dire ? C'est tellement difficile quand on vient juste de terminer un livre de devoir essayer de mettre de l'ordre dans ses émotions pour arriver à en tirer une quelconque critique... Je vais cependant essayer car, en même temps, c'est aussi à chaud que je suis capable de ne rien oublier.

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai découvert le livre grâce à une critique ou un article parlant de ce nouveau phénomène. A l'heure où Harry Potter et Twilight ont pratiquement tout donné, ils leur fallait un remplaçant. Non pas que ce soit une obligation en soit, mais plutôt parce que pouvoir découvrir une épopée, quelle qu'elle soit, et de pouvoir partager une fois encore tant d'émotions avec un héros ou une héroïne, est devenu, pour nous lecteurs de romans jeunesse et jeunes adultes, un besoin. Je ne pense pas qu'à un moment où à un autre, je me sois réellement inquiétée de savoir si quelqu'un serait capable de nous faire ressentir un tel engouement. Nous avons tellement de chance depuis quelques années avec de tels chefs d'oeuvre, qu'il suffisait juste d'attendre un peu.

Je connais Hunger Games de Suzanne Collins depuis plusieurs mois déjà. J'ai une pile de romans à lire et qui ne cesse de grandir, c'est pour cela que j'avais décidé d'attendre un peu malgré les critiques élogieuses que je pouvais entendre un peu partout. Et puis, il y a eu l'annonce du film. le choix de Jennifer Lawrence dans le rôle de Katniss. J'aime beaucoup cette actrice et à la lire dans les interviews concernant son rôle prochain dans Hunger Games qu'elle voulait être à la hauteur d'une de ses héroïnes préférées... C'était en quelque sorte envoutant. Comme une petite voix qui disait : "franchement qu'est-ce que tu attends ? Les trois tomes sont sortis en France en plus ! Tu n'auras même pas à attendre !". Et bien si, j'ai attendu ! Jusqu'à la bande annonce du film. C'était grisant. Sans compter le fait que j'aime mettre un visage sur un personnage et que le voir prendre vie devant soit... c'est un peu magique.

Alors j'ai acheté le premier tome. Dévoré en 4 jours, mais uniquement parce qu'il faut bien que je travaille ! Un plaisir du début à la fin. En partie dû à Katniss. Elle est loin des héroïnes dont j'ai l'habitude de m'identifier. Elle ne semble pas comprendre les sentiments des autres, ni la plupart des êtres humains. Elle est assez rude mais fragile en même temps. Elle se méfie de tout, se posant mille et une questions... En écrivant ces mots, je me rends compte qu'elle me ressemble sur de nombreux points. Non pas que je serais aussi courageuse qu'elle... Je ne veux d'ailleurs pas le savoir... mais elle vit dans un monde hostile où elle essaye de garder la tête hors de l'eau. Sa petite soeur est tout pour elle, elle ferait n'importe quoi pour sa famille. Elle est d'ailleurs prête à se sacrifier. En un sens, elle est une héroïne parfaite, l'incarnation même de l'héroïsme. Pas celui plan-plan qu'on pourrait s'imaginer, le vrai héroïsme. Et cela fait d'elle un personnage attachant malgré sa froideur apparente. Sans s'en rendre compte, on ne souhaite qu'une chose : la voir gagner, la voir vivre tout simplement.

Ce qui m'amènent aux jeux. Une cruauté sans nom qui cependant n'arrive pas réellement à me choquer car je sais qu'au fond, nous serions capable de faire quelque chose de la sorte. Les Romains avaient bien inventé les jeux du cirque... Mais ce que Suzanne Collins est parvenu à faire avec ce roman est magistrale. Elle aurait pu tomber dans le "trop" : la violence gratuite, du sang à profusion, du gore bien vendeur et cruel. Mais malgré ce que sont les Hunger Games, ce qu'elle écrit est réaliste, juste, dans le sens où tout est vraisemblable. Un exploit en soit quand on voit le thème du roman. Je pense que je ne me serais pas lancée dans l'aventure si l'on m'avait dit qu'il en était autrement. Cela aurait été trop pénible à lire.

J'ai aussi été charmé par l'histoire de Peeta et Katniss. J'avoue qu'avant d'avoir fini la deuxième partie du roman, j'étais déjà sur le web pour chercher des spoilers sur ces deux-là. J'ai trouvé ce qui m'intéressait, mais je le regrette un peu... Pas dans le sens où vous vous l'imaginez, juste que j'espère que l'espoir que je place dans Suzanne Collins ne saura pas me décevoir... C'est très énigmatique tout ça ! Mais je ne vais pas parler du dernier tome dans cette critique quand même.

En parlant de Peeta d'ailleurs... Il est rafraichissant de découvrir un personnage masculin comme lui. On pourrait dire au premier abords que c'est un garçon comme les autres. Ni trop courageux, ni trop froussard. Ni fort, ni faible. [Attention risque de petits spoilers] Mais, j'ai hâte de le voir évoluer dans les deux prochains tomes (enfin, si ce personnage y est toujours). Pour de nombreuses raisons. Je veux qu'il puisse avoir un futur avec Katniss. Je suis comme ça quand je lis, regarde un film ou une série. Quand je vois un couple que j'affectionne, je ne suis pas tranquille temps qu'ils ne sont pas ensembles et cela pour de bon ! Mais aussi parce qu'il est attendrissant et que ce que Katniss découvre en lui, ne peut pas laisser indifférent. J'ai d'ailleurs peur pour lui à un certain égard. Je ne le pense pas assez fort pour poursuivre si de nouvelles horreurs se présentent à lui, pas sans Katniss en tout cas, et c'est assez dérangeant de penser que rien ne garantie sa sauvegarde dans les deux prochains tomes...

Je ne pourrais pas lire le tome 2 dans la foulée (d'autres obligations livresques - masse critique oblige) mais je m'y relancerais sans attendre dès que j'en aurais la possibilité ! Alors n'hésitez pas non plus, cela serait vraiment dommage.
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Dans une (vaine ?) tentative de me rapprocher de mes fils, j'ai lu par-dessus leurs épaules "Hunger games" - avant d'aller le voir tous ensemble samedi prochain au cinéma.
La vérité m'oblige à dire que je me suis pris au jeu et le leur ai finalement dérobé pour le terminer tard dans la nuit.
J'y ai retrouvé certaines des recettes qui avaient fait le succès des Harry Potter :
- le rythme haletant d'un "page-turner",
- une vraie qualité d'écriture (mes garçons ont-ils un vocabulaire aussi développé ou comprennent-ils un mot sur deux ?),
- l'androgynie du héros qui permet sans doute d'attirer tout à la fois un lectorat de jeunes garçons et de jeunes filles : autant je trouvais Harry Potter féminin, autant Katniss Evergreen est, par bien des aspects, "masculine".
- un pitch très violent et potentiellement anxiogène (la menace mortelle de Voldemort dans un cas, le combat à mort que les 24 tributs sont condamnés à se livrer dans l'autre)qui réussit pourtant à sanctifier les valeurs de solidarité et d'amitié,
- un complexe familial (Harry Potter est orphelin et cherche à comprendre les circonstances de la mort de ses parents, Katniss Evergreen a perdu son père et assume auprès de sa soeur cadette les fonctions maternelles que sa mère n'est plus capable d'exercer),
- un roman d'apprentissage propice à l'identification des adolescent(e)s.
Peut-être parce que j'ai oublié mes lectures d'enfance et les héros qui me fascinaient, je suis frappé ici par la "perfection" des personnages. Dans la littérature pour adultes - ici non entendu comme strictement interdite aux moins de 18 ans - les héros sont ambivalents, faillis et faillibles : en témoignent les héros des romans policiers les plus populaires (Adamsberg chez Vargas, Harry Bosch chez Connelly, Wallander chez Mankell ...). Ces héros nous plaisent car ce ne sont pas des surhommes. Leurs plaies et leurs bosses les crédibilisent et nous en rapprochent. Rien de tel dans la littérature enfantine où Harry Potter/Katniss Evergreen font figure de gendre/bru idéal.
Pourquoi ?
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Et si on cassait la moyenne , allez , soyons fous !
Yerk , yerk , yerk...à l'instar de la hyene rieuse ( dont l'imitation est à s'y méprendre , je vous l'accorde ) , j'ai eu comme un énorme sentiment de foutage de gueule en refermant ce bouquin...

Enorme , phénoménal , incroyable , le livre de toute une génération...(re yerk , yerk...) , tels furent les adjectifs lus ici et là pour qualifier cette oeuvre dystopique d'un niveau soi-disant sans égal...On est meme plus dans le deuxieme degré là...
En meme temps , la faute m'en incombe totalement puisque je m'étais deja fait avoir dans les grandes largeurs avec Numéro Quatre !
Alors pourquoi tant de haine me direz-vous ?

Le fonds , tout d'abord , que l'on a touché ici assez régulierement , est un des themes les plus éculés qui soit donc pour l'originalité , on repassera . Cette idée de chasse à l'homme , theme toujours tres porteur , particulierement lorsqu'il s'agit d'enfants comme dans le cas présent , est vue , revue et à moins d'etre soutenue par une plume alerte et incisive ( re-re yerk mais on y reviendra..) , n'a d'originale que le nom ! En effet , les chasses du comte Zaroff , l'excellent Battle Royale , Chiens de Sang...sont autant d'oeuvres autrement plus enlevées que cette pale copie . La bonne idée était de coupler cette chasse atypique avec ce qui s'apparente desormais comme etant la grand messe du telespectateur , je veux bien sur parler de la télé-réalité mais une fois encore , rien de neuf sous le soleil...Running Man , Marche ou Creve de l'ami Bachman/King ( qui sert d'ailleurs de caution morale en quatrieme de couverture et qui a du oublié qu'il avait deja traité le sujet de façon bien plus enlevée ! ) , romans d'anticipation dystopiques , évoquaient deja brillamment ces nouveaux jeux du cirques décérébrant .

La forme , aaaaaaah , la forme , vaste sujet de plaisanterie...
Rarement je n'avais lu un bouquin aussi plat...Un vocabulaire pauvre au possible , un enchainement de formules toutes faites , des pseudos rebondissements anticipés à des kilometres , un amour transcendant ( je l'aime mais lui m'aime t'il si moi je l'aime autant qu' il m'aime?) qui est à Roméo et Juliette ce que Lagaf est à la chanson française...
Bref , un livre moyen ecrit avec peu de moyens...
LE livre de plage par excellence à lire en dégustant une bonne glace ( qui pourra également servir de marque-page ) , en pourchassant la méduse cendrée ( qui pourra également servir de..) , en joggant sur le goemon ( qui pourra...)...C'est à la guise de l'imaginaire...2.5/5 parcequ'il fait beau et que je suis de bonne humeur...

Hunger Games : les jeux de la faim , peut-etre , mais en ce qui me concerne , ce sera surtout les jeux de la fin !
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La première idée qui me vient en tête suite à la lecture de ce premier tome concerne mes états d'esprit successifs. D'abord un tantinet de révolte en découvrant l'organisation politique de Panem, ville surgie des catastrophes naturelles, capitale de ce qui reste de l'Amérique du Nord, là où siège le Capitole qui règne sur les douze districts avec droit de vie ou de mort sur ses sujets, disséminant des « pacificateurs » sortes de surveillants qui font appliquer les lois. Je me suis arrêtée un moment sur le terme de pacificateur qui dans ce contexte de famine, de dictature, fait penser à un genre de désinfectant plus qu'il ne rappelle quelque personnage historique ayant apporté la paix et soulagé des tensions. Comme nombre de régimes autoritaires, le Capitole, c'est aussi une poignée d'individus qui possède les richesses accumulées grâce au travail de la population qui meure de faim.
C'est dans ce contexte que le lecteur fait connaissance de Katniss, une jeune fille débrouillarde et responsable qui essaie d'assurer le bien-être de sa mère, veuve d'un mineur et de sa petite soeur, Prim, et qui les nourrit grâce aux qualités de chasseuse qu'elle a développées en allant braconner hors du district 12.
Mais les lois du capitole sont incontournables : chacun des douze districts doit fournir chaque année, un garçon et une fille qui seront « lâchés » dans une arène naturelle et devront s'affronter jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un survivant. Prim est tirée au sort, Katniss, ne pouvant supporter cette idée, se porte volontaire pour la remplacer. Elle sera accompagnée de Peeta, le fils du boulanger.
Les Hunger Games vont alors commencer par une phase de préparation des « tribus », (tribus= les jeunes gens qui seront mis dans l'arène) c'est dans cette phase que le lecteur tâte le terrain en même temps que l'héroïne, qu'il observe les autres concurrents : quelques molosses bien bâtis, tribus entraînés depuis leur enfance ou tribus de carrière, jeunes filles rusées et vives, maniant avec habileté des armes blanches, et qui tueront sans ciller. C'est à ce moment qu'avec Katniss j'ai commencé à me sentir mal à l'aise, comme si j'étais dans un train de montagne russe qui monte doucement vers le sommet sans savoir ce qui m'attend dans la descente, bien qu'en ayant une vague idée de la question. Katniss observe, Peeta parle peu, ils communiquent tous les deux en sachant que l'un devra peut-être tuer l'autre, ce qui rend leur relation délicate. Comment sympathiser avec un individu qui deviendra son ennemi et que l'on ne devra pas hésiter à mettre à mort?
La phase de préparation a lieu à Panem où le capitole étale sa richesse et offre quelques jours d'opulence à ses candidats, confort extrême, mets délicats et abondance, amenant le lecteur à se demander s'il le but de Suzanne Collins est de mettre en évidence la pauvreté des populations ou de faire contraster la période dans l'arène avec cet état présent ? A moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de dernière cigarette du condamné, laissant au lecteur un avant -goût inquiétant de ce qui va suivre ?
Puis Katniss et les vingt-trois autres tributs sont placés dans l'arène, ils seront visionnés et surveillés par le capitole, la population devra assister jour après jour à ce réality show cruel, et que le meilleur gagne ! le meilleur ? disons le plus malin.
Je pense que ce roman peut avoir un impact différent suivant le lecteur : pour un adolescent habitué aux télés réalité, je trouve que cette lecture n'est pas sans danger : légitimation du meurtre, violence, obligation d'absence d'états d'esprit dans cette situation extrême.
Pour ma part, je dois avouer que j'ai été captivée même si parfois, les scènes de meurtre me révoltaient, non pas contre les tributs qui ne faisaient qu'agir par instinct de conservation, mais contre le côté inhumain du Capitole qui impose un jeu de télé réalité poussé à l'extrême.
J'ai également considéré que ce roman met en évidence le côté absurde des télés réalités, fournissant aux téléspectateurs, des émotions fortes, du sensationnel, de quoi alimenter les conversations comme le fait à merveille la presse à sensation.



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12 districts, 24 tributs et un seul gagnant !! Mais le District 12 n'a pas dit son dernier mot

Nous voilà plongé au coeur d'un jeu télévisé, dirigé par le Capitole afin de contrôler le peuple.
Chaque district se voit obligé de faire participer 2 tributs : un garçon et une fille qui seront tirés au sort chaque année.
La retransmission en directe est imposé à chaque district. La moindre rébellion risque la destruction totale du district.
Au district 12, Katniss Everdeen, se porte volontaire afin d'éviter à sa soeur Primrose, la dure réalité de l'arène : survivre ou mourir.
Mais arrivera t-elle à survivre dans ce monde sanguinolent où certains districts s'entraînent à tuer en vue de ces "Jeux de la faim"...

J'ai littéralement adoré l'écriture de Suzanne Collins. Elle est simple et envoûtante au point de ne pas avoir envie de lâcher le livre et d'avoir l'impression d'être dans l'arène avec les tributs. On vit totalement l'histoire et son roman est bien mieux écrit que ce qu'il a été adapté au cinéma.
Katniss est une jeune fille qui a la mort de son père prend en charge sa mère et sa soeur. Elle fait en sorte de les nourrir en chassant de son mieux et en revendant ce qu'elle peut comme le faisait son père.
Sa relation avec Gale est assez ambiguë car on ne sait pas trop si elle a des sentiments pour lui ou si ce n'est que de l'amitié.
La façon qu'elle a de se porter volontaire pour sa soeur est très touchante car très peu de personne donnerait sa vie pour quelqu'un d'autre.
Elle sera donc la première tribut de ce 74eme Hunger Games et sera face à Peeta, ce jeune garçon, fils de boulanger, qui lui avait jeté du pain un soir de pluie en la voyant affamée.
Haymitch, un ancien gagnant du District 12, va leur servir de mentor, malgré le fait qu'il soit toujours ivre du matin au soir. Il va les conseiller au mieux afin qu'ils puissent s'en sortir dans l'arène. Je trouve son comportement un peu agaçant, il paraît complètement désintéressé des deux tributs qui lui sont alloués alors que leur vie est en jeu. Heureusement qu'il leur apporte une véritable aide pendant les Jeux ça lui redonne un rôle un peu plus appréciable.
J'aime bien Cinna, le styliste, il a l'air simple et toujours gentil avec de bons conseils. Il sait mettre en valeur ses tributs et s'intéresse vraiment à eux.
Effie à son rôle d'hypocrite, tiré à quatre épingles mais reste toujours correcte pour conseiller au mieux Peeta et Katniss.
Au niveau des autres tributs des différents districts, on ne peut s'attacher à aucun d'entre eux mise à part la petite Rue qui est une adorable petite fille et qui va apporter son aide à Katniss. Personnellement j'ai été touchée par sa fin car elle ne le méritait vraiment pas.
Peeta va avouer ses sentiments à l'égard de Katniss et ils auront pour surnom : les amants maudits du District Douze.
Chacun va mener son jeu de son côté au sein de l'arène jusqu'à ce que les règles soient changées et que les tributs d'un même District peuvent gagner les "Jeux de la faim" ensemble. de là, ils vont devenir inséparable et s'entraider. On apprécie de voir leur relation naissante même si on sait que Katniss joue un peu la comédie pour plaire au public.
Les affrontements entre District sont vraiment bien décrits et on a l'impression de se battre pour notre vie parmi eux.
J'ai adoré la façon dont Katniss affronte le Capitole en proposant à Peeta de manger tous les deux les baies.

Pour conclure j'ai largement préféré le livre au film et je suis un déçue que certains détails n'ont pas été présenté comme les hovercraft qui enlèvent les corps, la partie sur La Muette, etc...
Je vais continuer avec plaisir cette saga envoûtante et je la recommande vivement.
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critiques presse (3)
SciFiUniverse
19 juin 2012
L'écriture est rythmée, les péripéties et autres révélations arrivent toujours à point nommé pour relancer l'action, les personnages sont attachants, et même la narration à la première personne ne souffre d'aucune véritable lourdeur.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Lexpress
30 mars 2012
Malgré quelques clichés, un côté kitsch et une écriture un peu fade, ce grand feuilleton d'anticipation se révèle être une machine à lire d'une redoutable efficacité.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Dans un futur indéterminé, sur les terres de Panem, qui furent jadis l'Amérique du Nord, le quotidien dans le District 12 est difficile pour Katniss, l'héroïne âgée de 16 ans. Depuis la mort de son père, la jeune fille subvient aux besoins de sa famille, en chassant sur des terres qui lui sont interdites. Mais, le pire est à venir. Une fois par an, le Capitole, gouvernement tout puissant et tyrannique, choisit deux enfants dans chacun des 12 districts qu'il régit, pour participer aux « Hunger Games » : une compétition infernale, dans une arène créée de toutes pièces par le Capitole et diffusée en direct à la télévision. Un tournoi qui a pour but de terroriser la population et d'asseoir l'autorité du Capitole, en proposant une émission de télé-réalité sensationnelle. Vingt-quatre jeunes gens y participent et, l'unique gagnant est celui qui parvient à survivre dans ce milieu hostile. Quand Prim, la petite soeur de Katniss, est désignée, la jeune fille se porte volontaire pour la remplacer aux côtés de Peeta, le fils du boulanger. Pour survivre, il faut plaire aux sponsors et au public... Alors pourquoi ne pas simuler une histoire d'amour entre Katniss et Peeta ? La jeune fille devra faire preuve d'intelligence, de courage et de volonté, pour rester en vie, le temps des « jeux de la faim ».
Katniss est un très beau personnage féminin, téméraire et intègre, qui séduira les plus réticents des lecteurs. Au fil du roman, la narratrice livre ses doutes, ses sentiments, et exprime sa peur omniprésente. Sur le principe antique « des jeux et du pain », Suzanne Collins décrit une société totalitaire et un peuple complètement asservi, où une émission de télé-réalité devient un outil au service de la dictature. La thématique politique, brièvement posée ici, notamment à travers le personnage de Gale, l'ami proche de Katniss, qui semble prêt à en découdre avec le Capitole, devrait être développée dans le deuxième tome. Il est d'abord question, ici, des jeux et des stratégies mises en place pour survivre et séduire l'audimat. Outre la violence psychologique, le sang coule à flots, car les adolescents sont amenés à s'entretuer pour garantir leur propre survie. Le lecteur ne décroche pas un seul instant de ce roman. La construction efficace, le rythme haletant, les personnages volontaires, sont autant d'éléments qui contribuent à la réussite d'Hunger Games. Et le lecteur s'interroge, jusqu'au bout, sur la nature de la relation qui unit Katniss et Peeta : cet amour est-il fondé ou n'est-il que mis en scène dans cette incroyable « société du spectacle » ? Anne Clerc
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (490) Voir plus Ajouter une citation
- C'est vrai, il y a une fille. Je ne pense qu’à elle depuis qu'on est gamins. Mais je suis à peu près sûr qu’avant la Moisson, elle ne savait même pas que j'existais.

Des murmures de sympathie agitent la foule. Un amour muet, c'est une chose que les gens peuvent comprendre.

- Elle a quelqu'un d'autre? s'enquiert Caesar.

- Je ne sais pas, mais beaucoup de garçons s'intéressent à elle, admet Peeta.

- Je vais te dire : gagne, et puis rentre chez toi. Elle t’accueillera à bras ouverts, non?

- Ça ne marcherait pas. La victoire... ne pourra pas m'aider, répond Peeta.

- Pourquoi ça? s'étonne Caesar.

Peeta rougit jusqu’aux oreilles. Il bredouille:

- Parce que... parce qu'elle... est venue ici avec moi.
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Je voudrais trouver quelque chose ici même, maintenant, pour défier le Capitole, le faire se sentir coupable, lui montrer que, quoi qu'il nous fasse ou nous oblige à faire, il reste en chacun de nous une part qui lui échappe. Que Rue était davantage qu'un simple pion dans ces Jeux. Et moi aussi.

À quelques pas dans les sous-bois pousse un parterre de fleurs sauvages.

Ce sont peut-être des mauvaises herbes, Mais elles ont des corolles magnifiques, violettes, jaunes et blanches. J'en ramasse une brassée, que je rapporte auprès de Rue. Lentement, tige par tige, je recouvre son corps de fleurs. Je dissimule son horrible blessure.

J'encadre son visage. Je pare ses cheveux de couleurs vives.
Ils seront bien obligés de le montrer.

Même s'ils choisissent de braquer leurs caméras ailleurs pour l'instant, il faudra bien qu'ils montrent l'enlèvement des corps. Et, à ce moment-là, tout le monde verra Rue et saura que c'est moi qui ai fait ça. Je me recule d'un pas et je la contemple Une dernière fois. On dirait vraiment qu'elle s'est endormie au fond de cette prairie.

— Au revoir, Rue, je murmure.

Je presse trois doigts de ma main gauche contre mes lèvres et les tends dans sa direction. Après quoi je m'éloigne sans un regard en arrière.

Les oiseaux font silence. Quelque part, un geai moqueur pousse le trille d'avertissement qui précède l'arrivée de l'hovercraft. J'ignore comment il est au courant. Ils doivent avoir une ouïe plus fine que la nôtre. Je m'arrête en regardant droit devant moi, surtout pas derrière.
Cela ne dure pas longtemps. Le concert des oiseaux reprend bientôt, et je sais qu'elle a disparu.

Un autre geai moqueur, un jeune visiblement, se pose devant moi sur une branche et me chante la mélodie de Rue. Trop novice pour avoir retenu mon propre chant ou le signal de l'hovercraft, il a tout de même mémorisé ses quatre notes.

Celles qui signifient qu'elle est en sécurité.
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-Ne me laisse pas.
Rue me serre la main de toutes ses forces.
-Bien sûr que non. Je reste là, dis-je.
Je me rapproche encore, je pose sa tête sur mes genoux. Je ramène délicatement ses mèches noires et épaisses derrière son oreille.
-Chante-moi quelque choses, me demande-t-elle d'une voix presque inaudible.
-Chanter ? me dis-je. Chanter quoi ?
Je connais bien quelques chansons. Croyez-le ou non, on chantait chez nous, autrefois. Et je n'étais pas la dernière. Mon père m'entraînait, avec sa voix splendide - mais je ne chante pratiquement plus depuis qu'il est mort. Sauf quand Prim, ma sœur, est très malade. Dans ces cas-là, je lui fredonne les airs qu'elle aimait étant bébé.

Chanter. J'ai les larmes aux yeux, la gorge nouée, la voix enrouée par la fumée et la fatigue. Mais, puisque c'est la dernière volonté de Prim, je veux dire de Rue, je peux au moins essayer. L'air quine revient est une berceuse toute simple, de celles qu'on chante aux bébés affamés qui n'arrivent pas à s'endormir. Elle est ancienne, très ancienne. Je crois qu'elle a été composée il y a très longtemps, dans nos collines. C'est ce que mon professeur de musique pelle un air de montagne. Mais les paroles sont apaisantes, faciles à retenir, et promettent des lendemains meilleurs. Je toussote, j'avale ma salive et je me lance :

Sous le vieux saule, au fond de la prairie,
L'herbe tendre te fait comme un grand lit
Allonge-toi ferme tes yeux fatigués
Quand tu les rouvrais, le soleil sera l'vé

Il fait doux par ici, ne crains rien
Les pâquerettes éloignent les soucis
Tes jolis rêves s'accompliront demain
Dors, mon amour, oh dors, mon tout petit.

Rue a battu des cils et fermé les yeux. Sa poitrine se soulève encore mais tout juste. Mes larmes coulent le long de mes joues. Mais je dois terminer ma chanson.

Tout au fond de la prairie, à la brune,
Viens déposer tes peines et ton chagrin
Sous un manteau de feuilles au clair de lune,
Tout ça s'oubliera au petit matin

Il fait doux par ici, ne crains riens
Les pâquerettes éloignaient les soucis.

Le dernier couplet est presque inaudible.

Tes jolis rêves s'accompliront demain.
Dors, mon amour, oh, dors, mon tout petit.

La forêt est tranquille et silencieuse. Et puis, de manière presque irréelle, les geais moqueurs reprennent ma chanson. Je reste assise là, les joues mouillées de larmes. Le canon retentit pour Rue. Je me penche sur elle et dépose un baiser sur sa tempe. Lentement, comme si je ne voulais pas la réveiller, je lui repose la tête par terre et retire ma main. Il va falloir m'en aller maintenant. Afin qu'ils puissent enlever les corps.

La mort de Rue m'oblige à reconnaître ma propre colère devant la cruauté, l'injustice dont nous sommes les victimes. Mais ici, plus encore que chez nous, je ressens mon impuissance. Je n'ai aucun moyen de me venger du Capitole.Pas vrai ?

Je me rappelle alors les paroles de Peeta sur le toit : Je voudrais seulement trouver un moyen de… de montre au Capitole que je ne lui appartiens pas. Que je suis davantage qu'un simple pion dans ses Jeux. Et pour la première fois, je comprends ce qu'il voulait dire.

-Au revoir, Rue, je murmure.
Je presse trois doigts de ma main gauche contre mes lèvres et les tends dans sa direction. Après quoi je m'éloigne sans un regard en arrière.
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- Il m'a dit : "Tu vois cette petite fille ? Je voulais épouser sa mère, mais elle a préféré partir avec un mineur."
- Quoi ? Tu es en train d'inventer ! je m'exclame.
- Non je t'assure, insiste Peeta. Et moi, j'ai dit "Un mineur ? Pourquoi elle serait partie avec un mineur alors qu'elle pouvait t'épouser toi ?" Et il m'a répondu : "Parce que quand il chante.. même les oiseaux se taisent pour l'écouter."
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- Peeta ! Peeta ?
Un geai moqueur perché sur un arbuste reprend mon appel. Je n'insiste pas et redescends dans le ruisseau en me disant : " Il a dû bouger. Il est surement un peu plus loin. "
A peine mon pied a-t-il crevé la surface de l'eau qu'une voix s'élève :
- Tu viens pour m'achever, chérie?
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