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Critique de Cyrlight
Après avoir été exfiltrée de l'arène de l'Expiation, Katniss se retrouve dans le district Treize dans ce troisième et dernier tome de Hunger Games. Les chefs de file de la rébellion comptent sur elle pour devenir le Geai Moqueur, symbole de la révolte qui embrase Panem.
Avant de me lancer dans la chronique du tome 3, je pense qu'il me faut reprendre mon histoire avec cette saga (qui est loin d'être une histoire d'amour) depuis le début.
Je n'avais pas du tout accroché au premier tome, que j'avais trouvé long et insipide, tellement insipide que les scènes dramatiques m'inspiraient autant d'émotions que les séances de maquillage de Katniss… Contre toute attente, j'avais mieux aimé le film, vu dans la foulée. J'ai donc enchaîné avec les autres adaptations cinématographiques, et L'embrasement étant ma préférée, j'ai plutôt apprécié le livre le moment venu.
En revanche, je ne suis pas fan des deux derniers films, et de ce fait, j'appréhendais cet ultime roman. Après lecture… Eh bien, je pense que les films vont remonter dans mon estime. J'ai retrouvé dans ce dernier tome tout ce que je reprochais au premier. C'est fade, c'est ennuyeux, et j'ignore comment, mais j'ai eu le sentiment que tout s'enchaînait trop vite tout en ayant l'impression qu'il ne se passait rien.
Aucune des morts, pourtant nombreuses, ne m'a fait éprouver quoi que ce soit, pas même celles de certains personnages que j'appréciais pourtant. À croire que je me suis laissé contaminer par l'état second de Katniss, dû à la morphine qui lui est injectée durant une grande partie du roman.
Cette « révolte » nous est surtout décrite à travers une guerre d'images, au détriment de l'action. Quelques explosions, une course poursuite dans les égouts, et retour à l'hôpital, car en fin de compte, c'est là que se déroule le plus gros de l'intrigue, et non au coeur des combats.
Beaucoup de personnages se démarquent par leur inutilité chronique ou leur transparence : Johanna, la grande oubliée de la conclusion, (on ne sait pas ce qu'elle devient) ; Effie, dont nul ne se soucie vraiment avant sa réapparition (pourquoi et comment a-t-elle survécu, alors que toute l'équipe de préparation de Peeta a été exécutée ? Pourquoi Snow ne l'a-t-il pas utilisé comme moyen de pression sur Katniss ?)…
Quant aux protagonistes, ils ne sont pas attachants pour deux sous, surtout Katniss qui subit les évènements plus qu'elle n'y participe, et Gale qui m'a fait l'effet d'être un parfait crétin tout au long de ce tome. de quoi donner matière à entretenir le suspens du triangle amoureux…
Vous l'aurez compris, grosse… Non, pas vraiment grosse déception, je ne m'attendais pas à être transportée par cette lecture, mais elle a été encore plus pénible pour moi que celle du premier tome. Au moins, je serai allée jusqu'au bout de cette saga, ce sera ma petite satisfaction, mais je vous recommande plutôt de vous tourner vers les films. Ils sont relativement fidèles et globalement meilleurs.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Avant de me lancer dans la chronique du tome 3, je pense qu'il me faut reprendre mon histoire avec cette saga (qui est loin d'être une histoire d'amour) depuis le début.
Je n'avais pas du tout accroché au premier tome, que j'avais trouvé long et insipide, tellement insipide que les scènes dramatiques m'inspiraient autant d'émotions que les séances de maquillage de Katniss… Contre toute attente, j'avais mieux aimé le film, vu dans la foulée. J'ai donc enchaîné avec les autres adaptations cinématographiques, et L'embrasement étant ma préférée, j'ai plutôt apprécié le livre le moment venu.
En revanche, je ne suis pas fan des deux derniers films, et de ce fait, j'appréhendais cet ultime roman. Après lecture… Eh bien, je pense que les films vont remonter dans mon estime. J'ai retrouvé dans ce dernier tome tout ce que je reprochais au premier. C'est fade, c'est ennuyeux, et j'ignore comment, mais j'ai eu le sentiment que tout s'enchaînait trop vite tout en ayant l'impression qu'il ne se passait rien.
Aucune des morts, pourtant nombreuses, ne m'a fait éprouver quoi que ce soit, pas même celles de certains personnages que j'appréciais pourtant. À croire que je me suis laissé contaminer par l'état second de Katniss, dû à la morphine qui lui est injectée durant une grande partie du roman.
Cette « révolte » nous est surtout décrite à travers une guerre d'images, au détriment de l'action. Quelques explosions, une course poursuite dans les égouts, et retour à l'hôpital, car en fin de compte, c'est là que se déroule le plus gros de l'intrigue, et non au coeur des combats.
Beaucoup de personnages se démarquent par leur inutilité chronique ou leur transparence : Johanna, la grande oubliée de la conclusion, (on ne sait pas ce qu'elle devient) ; Effie, dont nul ne se soucie vraiment avant sa réapparition (pourquoi et comment a-t-elle survécu, alors que toute l'équipe de préparation de Peeta a été exécutée ? Pourquoi Snow ne l'a-t-il pas utilisé comme moyen de pression sur Katniss ?)…
Quant aux protagonistes, ils ne sont pas attachants pour deux sous, surtout Katniss qui subit les évènements plus qu'elle n'y participe, et Gale qui m'a fait l'effet d'être un parfait crétin tout au long de ce tome. de quoi donner matière à entretenir le suspens du triangle amoureux…
Vous l'aurez compris, grosse… Non, pas vraiment grosse déception, je ne m'attendais pas à être transportée par cette lecture, mais elle a été encore plus pénible pour moi que celle du premier tome. Au moins, je serai allée jusqu'au bout de cette saga, ce sera ma petite satisfaction, mais je vous recommande plutôt de vous tourner vers les films. Ils sont relativement fidèles et globalement meilleurs.
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