Marsupilami, tome 26 : Santa Calamidad

Un grand merci aux éditions Marsu-productions et à Babelio pour ce livre reçu hier dans le cadre de la masse critique et qui fut un pur moment de bonheur et de détente. J'ai vraiment retrouvé l'esprit de Franquin dans ce dernier opus, ce qui n'avait pas toujours été le cas dans les précédents. Dans cette histoire de voyage à travers le temps où nos héros, Hector le jeune scout et les Marsupilamis se retrouvent en train de délivrer une princesse zygomastèque des mains d'affreux conquistadors espagnols, on retrouve le graphisme somptueux (richesse des formes et des couleurs, précision dans les détails, souplesse des mouvements), ainsi que les jeux de mots, l'imagination dans les gags et et la bonne humeur qui font le charme indéniable des aventures du Marsupilami. Sans parler des personnages malchanceux et récurrents comme le guépard dont la réapparition nous enchante toujours. Je l'ai lu en binôme avec ma benjamine qui, trop impatiente le lisait par-dessus mon épaule, et nous avons bien ri. D'autant plus qu'entendre parler du calendrier maya la veille de la soi-disant fin du monde (quel hasard !) avait déjà de quoi rendre euphorique. Nous y avons vu comme un petit clin d'oeil posthume de Franquin !

Merci tout d'abord à Babelio et aux éditions Marsu Productions grâce à qui j'ai reçu ce tome dans le cadre de l'opération Masse Critique. Si les tribulations du Marsupilami ont baigné mon enfance, il s'agissait cependant de ma première lecture avec Stéphane Colman aux commandes du scénario. Essai réussi, puisque j'ai retrouvé tout l'humour et la bonne humeur qui pour moi étaient associés aux aventures de l'irrésistible animal.

On suit ici Hecor, jeune scout binoclard et plein de bonne volonté qui, en compagnie du marsupilami et de ses 3 bambins, se retrouve projeté en plein paradoxe temporel, sur fond d'apocalypse maya et de conquistadors espagnols. Il semblerait que ce ne soit pas la première aventure mettant en scène ce personnage et on s'attarde donc peu sur lui. Un peu frustrant pour ceux qui comme moi prennent le train en route, mais c'est la règle du jeu. Si le scénario semble aux premiers abords un peu tiré par les cheveux, il est néanmoins très efficace et on prend beaucoup de plaisir à suivre les péripéties que vont rencontrer nos 4 compagnons.

L'humour est également au rendez-vous, avec des jeux de mots tous plus réussis les uns que les autres, à commencer par les noms des protagonistes, des membres de la tribu Zygomastèques à l'équipage du capitaine Gaspacho. Beaucoup d'imagination également dans les gags, d'autant plus que l'on retrouve de vieux copains, comme le jaguar, toujours aussi malchanceux pour notre plus grand bonheur. le talent de Coleman est ici de rendre tout cela très accessible au jeune public à qui cette saga est destinée mais sans ennuyer les adultes qui ne manqueront pas de lire cette aventure.

Batem fait également partie de l'équipe de ce 26ème opus et démontre une fois de plus qu'il sait maîtriser ses pinceaux quand il s'agit de représenter la jungle palombienne: dessins agréables, couleurs éclatantes et détails à foison, pour le plus grand plaisir de nos pupilles.

Une très chouette lecture donc, que ce nouvel opus des aventures du Marsupilami. A mettre entre toutes les mains, petites ou grandes.
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Le tome 26 de la série du Marsupilami, "Santa Calamidad, nous plonge en Palombie, en compagnie du Marsupilami, de ses petits et de Hector, qui vit dans la forêt avec sa tante Diane, scientifique.
Ils se retrouvent projetés au XVIe siècle, en pleine époque de la lutte entre les conqustadors espagnols et les Indiens Payas. Comment Hector et le Marsupilami reviendront-ils au XXIe siècle?
Le graphisme de cette BD respecte bien l'univers de Franquin, créateur du Marsu. L'histoire est plaisante, les dialogues (et surtout le nom des personnages) truffés de jeux de mots. Seul petit bémol: j'aurais aimé une plus grand présence et importance au Marsupilami dans cette histoire...
Mais sinon, faut-il lire "Santa Calamidad"? Houba houba oui! :-)

Franchement, cette histoire de voyage dans le temps est bien trouvée et bien menée. Elle nous permet de revenir au temps des conquistadores et des Aztèques, enfin des Zygomatèques pour ce qui est de l'univers du marsu. L'humour est bien présente te le graphisme impeccable.
Un excellent moment de lecture. Mon fils de 9 ans a doré également.

Un scénario très réussi, dans lequel le marsupilami et ses enfants, accompagnés du petit Hector, trouvent l'épave d'un galion espagnol, la Santa Calamidad, et se trouvent projetés des centaines d'années en arrière... Toujours beaucoup d'humour, avec des noms de personnages réussis : Tèras'Hantèc, Pahdipotèc, Ptih'bonbèc, Tupuhdubèc...