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Critique de Jangelis


Mais quel page turner !!
Je n'ai pas eu le même énorme coup de coeur que pour Je ne cours plus qu'après mes rêves, mais je ne l'ai pas lâché, bien que le thème soit un peu trop triste pour mon humeur actuelle.

Lisa a perdu son fils, d'un accident dont elle se juge responsable, malgré les dénégations de tout son entourage.
Toutes les aides échouent à lui faire relever la tête, même la présence de son adorable fille, qui bien que très jeune passe pas dessus son propre chagrin car il ne faut pas peiner maman.

Pour essayer d'aller de l'avant, la famille quitte Paris pour le Périgord.
Alors qu'on leur propose des logements intéressants dans le village, Lisa se sent irrésistiblement attirée par une vieille maison très à l'écart.

Cependant, changer de vie ne permet pas de quitter son malheur. Et malgré une nouvelle amitié précieuse, des activités intéressantes dans une belle région, elle ne parvient pas à reprendre le dessus, et met son couple en danger.
Jusqu'à ce qu'elle découvre des lettres et un journal, datant de la seconde guerre mondiale.
Alors que son entourage s'inquiète de la voir replonger dans le passé, un passé certainement pas rose, Lisa est persuadée qu'au contraire, côtoyer Alice, qui a eu une vie bien plus difficile que la sienne va l'aider. Elle a même l'impression qu'Alice est si proche.

Quand j'ai vu ce titre, j'ai pensé qu'il serait question de cognac, ce qui n'est pas le cas. Mais j'ai surtout voulu lire ce roman à cause de l'auteur, que j'avais énormément apprécié avec Je ne cours plus qu'après mes rêves, et aussi le Secret de la Montagne noire (dont je n'ai hélas toujours pas pu me procurer le deuxième tome).
En fait, il y a un jeu de mots entre le nom de la propriété (qui est bien dû à l'alcool qui s'évapore) et ces petits anges trop tôt disparus.

J'ai aimé ce roman, même si l'héroïne m'a parfois agacée (mais comment réagirions-nous face à la pire épreuve de la vie, perdre un enfant ?). Mais ce sont surtout les grands-parents que j'ai trouvé au-dessous de tout, d'un côté comme de l'autre. N'aurait-il pas été leur rôle de soutenir plutôt les vivants ?

À part ça, j'ai tout aimé dans cette histoire, de la petite Émilie si mature à la très vieille dame qui n'a rien oublié des épreuves passées.
Un roman au coeur de la vie, de l'amour, de la mort. Et aussi au coeur d'une superbe région, et du quotidien d'un médecin de campagne débordé.

Un mot de la couverture, que je trouve superbe, dans la lignée de celle de Je ne cours plus qu'après mes rêves, mais avec plus de douceur.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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