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Critique de Verdorie


Ce n'est qu'en 1980 que cette bande dessinée a vu le jour, bien que Comès avait crée les planches en 1974, à l'âge de 32 ans. "Le Maître des ténèbres" est le deuxième (et dernier) tome de "Ergün l'errant", le premier tome s'intitulant : "Le dieu vivant".

Généralement j'apprécie les oeuvres de cet auteur ("Silence", "Eva", "La Belette"...), dans lesquels le thème de la mort est récurrent. Mais dans cet album-ci le symbolisme et la mythologie liés au trépas sont représentés de façon trop excessifs. Comme si Comès avait consommé des champignons hallucinogènes mélangés aux bribes d'une moquette "seventies" trop usée...générant une explosion d'images et couleurs psychédéliques et exubérants.

A part la mort sur son destrier (pomponné de têtes de mort), on fait connaissance avec Ankou, des poupées vaudou, l'Océanide du Styx, des chevaliers teutoniques, tout un arsenal de diables aux noms divers...etc...dans une fresque à la Jerome Bosch, mais dans un nuancier burlesque où rose et violet dominent (habiller un hideux crapaud bavant vert fluo d'une tunique rose-petant...faut le faire !)
Ca pullule de monstres, gorgones, harpies, démons et autres phocomèles...et c'est parmi eux que Ergün va essayer de récupérer son corps physique et terrestre. Oui ! parce qu'après avoir percuté La Mort avec son vaisseau spatial, Ergün (maintenant quasi nu en slip kangourou) a franchi une frontière interdite et il se retrouve "de l'autre côté" en tant qu'âme sans corps...

Et moi je me suis trouvée, corps sans âme, dans une histoire ténébreuse dans laquelle le maître Comès m'a déçu.

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