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EAN : 9782868535245
103 pages
Le Temps qu'il fait (24/09/2009)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Nous ne sommes pas seuls. Des êtres nous accompagnent sur la page, marchant à nos côtés depuis les premiers balbutiements, alors que le geste d'écriture n'est pas encore sorti du brasier qu'il nourrit. Les raisons qui le motivent demeurent lointaines. Et obscures. Pour le lecteur, aussi bien que pour le narrateur - tout jeune garçon d'abord, avant qu'il ne découvre qu'écrire questionne précisément ce mystère.

Sans prétendre déceler l'origine d'un tel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Et les larmes de Spinoza me sont venues.
Pascal Commère est poète comme on est peintre ou musicien.
Nous sommes invités à visiter une galerie de portraits. Et quels portraits !
Il écrit beau, fort, il écrit tout très grand.
On a plaisir à contempler Maria, la servante à la frêle silhouette. On rencontre, Jean le bûcheron à la main mutilée, Gros Tronc le libraire, Eddie le rocker des moissons.
L'émoi se fait visage dans l''éveil provoqué par le premier mot d'un vers.
Les objets eux mêmes nous disent par les mots de Pascal Commère ce que sont les hommes : portefeuille au cuir tanné, chapelet, ou crayon rouge entre les mains de Yann, survivant d'une guerre à qui on ne donnera jamais son véritable nom.
Les mots, eux mêmes prennent la route et refont le monde.
Pascal Commère a composé ici de grands, de très grands récits! Une ode à la vie.
extrait :" Il faudra bien un jour se rappeler des livres. Comme nous nous souvenons des hommes. de ce qui, constituant les uns, provient des autres, si tant est que les livres aient à se souvenir des êtres."
Astrid SHRIQUI GARAIN
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Recueil de nouvelles dont le thème principal est l'écriture, la lecture et la rencontre d'autrui. Dit comme cela, ça tente. le souci c'est que je n'ai jamais réussi à déchiffrer l'écriture de P. Commère, belle certes, travaillée, mais parfois alambiquée, elliptique, comme s'il s'adressait à des lecteurs avec qui il avait commencé une histoire qu'il continue ici. Il me manque des ficelles pour comprendre la profondeur des textes. En outre, dans certaines nouvelles, les narrateurs sont des enfants, quatorze ans et dix-sept ans, et le style littéraire adopté ne colle pas aux personnages qui s'expriment à la première personne du singulier : trop littéraire, trop travaillé. Je ne demande pas du tout que l'auteur écrive en langage texto, mais un minimum de correspondance entre la personne qui parle et la manière de le faire m'aurait davantage plu et n'aurait pas généré chez moi ce décalage total entre ce que je lisais et les images qui peuvent venir. On est dans un niveau de langage très recherché voire élitiste plutôt que dans du courant.
Dommage parce que le résumé me paraissait intéressant et pour ne rien vous cacher, j'avais prévu de faire une méchante blague du genre : Les larmes de Spinoza, à rapprocher d'un autre livre que j'ai déjà chroniqué, de JB Pouy, Spinoza encule Hegel (personnellement, j'aurais plutôt cru aux larmes de Hegel, mais bon...). Pas de très haut niveau, je le concède, mais mine de rien, je l'ai placée quand même.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'âme blessée

Il faudra bien un jour se rappeler des livres. Comme nous nous souvenons des hommes. De ce qui, constituant les uns, provient des autres, si tant est que les livres aient à se souvenir des êtres. Ceux-là qui comptèrent, et sans qui nos vies eurent été différentes. Il n'empêche. Ils appartinrent au cercle des premiers compagnons de ce qui nous apprîmes tout. (p.57)
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Gros Tronc

Un temps, nous avons vécu sans les livres. (...)
De ceux qu'on tient ouverts dans sa main, le pouce sur la brochure, et qu'on parcourt de la première à la dernière page pour les glisser ensuite, non dans son cartable, mais sur une étagère parmi d'autres, bâtissant au fil des années cette maison de papier qui nous tient lieu de demeure. (p. 29)
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J'ai franchi le portail. J'étais seul. Il faut du temps pour être plusieurs, apprendre à dire nous. (p. 11)
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