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EAN : 9782130516712
646 pages
Presses Universitaires de France (01/11/2001)
4.22/5   37 notes
Résumé :
Ce n'est pas Diderot et l'ambition des encyclopédistes mais bien plutôt le Voltaire du Dictionnaire philosophique et son goût pour la concision qui a guidé André Comte-Sponville dans son propre Dictionnaire philosophique. Sans oublier Alain et ses Définitions, maître à penser de l'auteur, défenseur comme son disciple d'une philosophie conjuguant vérité et simplicité. Les amateurs de Comte-Sponville se plairont à retrouver, selon la commodité alphabétique, des dével... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ah bordel de merde j'avais zappé le dico de Dédé, complètement oublié que j'avais survolé ce pavé il y a quelques mois, et que je survole encore quand je tombe sur une notion de philo bien compliquée qui m'échappe, des fois même la définition m'échappe… Mais c'était sans compter sur le radis noir, alias « Blackradis » qui a su me rappeler que j'avais eu une vie avant le drame en publiant sa 80 ème critique de la journée sur ce dico…

Et puis ça faisait longtemps que je n'étais pas venu vous faire des petits bibis, mais je n'ai plus le temps voyez-vous, trop occupé à m'occuper du petit machin de 14 mois qui a ruiné ma vie de branleur d'antan… Pourtant au départ ça partait d'un bon sentiment :

Choupette : et si on faisait un gosse

Moi : oh oh oh, doucement, doucement, tu crois pas que c'est un peu tôt, ça fait juste 14 piges qu'on se tripote, et j'aimerai bien pouvoir te tripoter encore quelques années…

Du coup, on était tout excité… et puis elle est arrivée, notre merveilleux petit souci d'amour…

Alors au bout de quelques semaines, ma "VIE D'ANTAN" a fini par faire ses valises sous mes yeux cernés, des perles d'eau salé ont coulé le long des mes joues gonflés par des kilos en trop suite à la grossesse de choupette...

Ma VIE D'ANTAN a tout pris : mes hobbies, mon sommeil, mes séances de développé couché le dimanche sur la canapé, mes cinoches, mes restaus et mes tablettes d'abdos...

Choupette : Ah non tes abdos c'est le coca !

Avant de claquer la porte d'entrée, elle s'est quand même retournée, j'avais de l'espoir pour qu'elle reste, qu'est ce qu'elle était bonne, elle sentait bon L'Asie, le cul, et les femmes nues, puis elle m'a dit :

« On fait un break, c'est mieux pour nous deux, mais je reviendrai peut-être d'ici quelques années"… "Inch allah "

« Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn » je me sentais comme "Luc Skylwalker," moi qui savais magner le sabre laser comme un "Jedi" avec force et dextérité, elle avait brisé mon égoïsme de trentenaire obsédé, fini la branlette, place à la paternité...J'ai tenté un baroud d'honneur pour sauver notre relation :

Moi : mais t'es sur qu'elle est de moi

Choupette : Connard d'enculé de ta mère…

Alors j'ai enfilé un jogging, un t-shirt et nous voilà 14 mois plus tard, épuisé par des nuits agitées, par des journées à cavaler après ce petit cul qui me fait chavirer de bonheur à chaque sourire…

C'est pour ça que je n'ai plus le temps les copains, mes lectures s'accumulent sur ma table basse, prenant cette poussière que j'aspire tous les dimanches, dans l'espoir vain qu'elle renonce un jour ou l'autre à se déposer dans les endroits ensoleillés, j'essaie de temps à autre de lire un chapitre ou deux, mais ce n'est plus la même chose depuis qu'elle est partie, je n'ai plus de nouvelle, je pensais la croiser en Martinique, mais elle n'y était pas, je vous raconterais comment que c'était là-bas…

Choupette : Bon on en fait un deuxième...vu qu'elle reviendra pas hein...

Moi : Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn….

Mon petit souci d'amour : Que la force soit avec toi papa…

Heureusement que je me suis réveillé, il est 2h45 et la petite chouine dans notre lit, choupette ronfle sa rhino, et moi je m'en rendors comblé de bonheur…

A plus les copains…

PS : Pour le livre, voir ci-dessous (je vais le pulvériser en vote c'est pour ça ) la critique de « Blakradis », un auteur de critique qui me fait bien sourire…

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C'est un livre intéressant et stimulant. Il plait aussi beaucoup à mon frère qui me l'a offert deux fois de suite à Noel (pas la même année).
J'ai donc eu l'occasion de le lire deux fois, et ça m'a inspiré un de mes propres livres. le mode d'écriture de Comte-Sponville est très inspirant et il utilise la même recette dans beaucoup de ses livres : des textes courts, avec un sujet qui est bien creusé et qui arrive à une question essentielle, avec un nouvel éclairage.
C'est vraiment inspirant.
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André Comte-Sponville a au moins une qualité : c'est la très grande clarté et précision de sa pensée. Il excelle ici a ciseler des définitions qui percutent mais qui sont parfois un peu schématiques ou grossières. Comte-Sponville fait plus dans la puissance que dans la finesse.
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Très inégal, d'où les quatre étoiles. Certains articles sont d'une banalité affligeante, d'autres excellents.
Cela dit, cela vaut le coup de parcourir ce chemin le long d'un désordre (forcément) alphabétique. le voyage est le but ...
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Dictionnaire très intéressant avec de nombreuses entrées.
Toujours intéressant quand on est pu sûr d'une définition.
(Ontologie).
C'est écrit avec beaucoup de clarté.
Pas de nom propre.
Dédé, l'athée, n'a pas hésité à commencer par le mot athée.
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
10 octobre 2013
Nouvelle édition augmentée d’un maître ouvrage du grand pédagogue qui s’inscrit dans la tradition de Montaigne, Voltaire et Alain.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Telerama
11 septembre 2013
Le philosophe livre une nouvelle version de son dictionnaire écrit à la première personne. Sa plume est piquante, son sens de la pédagogie, intact.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas la valeur des hommes qui fonde le respect que leur devons ; c’est ce respect qui leur donne de la valeur. Ce n’est pas parce que les hommes sont bons qu’il faut les aimer ; c’est parce qu’il n’y pas de bonté sans amour. Enfin, ce n’est pas parce qu’ils sont libres qu’il faut les éduquer ; c’est pour qu’ils aient une chance, peut-être, de le devenir. C’est ce que j’appelle l’humanisme pratique, qui ne vaut que par les actions qu’il suscite. Ce n’est pas une croyance, c’est une volonté. Pas une religion ; une morale. (…) Pas besoin de croire en l’homme pour vouloir le bien des individus et le progrès de l’humanité !
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HUMANISME page 280
Historiquement, c'est d'abord un courant intellectuel de la Renaissance (ceux qu'on appelle les humanistes: Pétrarque, Pic de La Mirandole, Érasme, Budé...), fondé sur l'étude des humanités grecques et latines et débouchant sur une certaine valorisation de l'individu. Mais le mot, en philosophie, a un sens plus large : être humaniste, c'est considérer l'humanité comme une valeur, voire comme la valeur suprême. Reste à savoir si cette valeur est elle-même un absolu, qui se donne à connaître, à reconnaître, à contempler, ou bien si elle reste relative à notre histoire, à nos désirs, à une certaine société ou civilisation... On parlera dans le premier cas d'humanisme théorique, lequel peut être métaphysique ou transcendantal, mais tend toujours à devenir une religion de l'homme (voyez L'homme-Dieu, de Luc Ferry) ; dans le second, d'humanisme pratique, qui ne prétend à aucun absolu, à aucune religion, à aucune transcendance : ce n'est qu'une morale ou un guide pour l'action. Le premier est une foi ; le second, une fidélité. Le premier fait de l'humanité un principe, une essence ou un absolu ; le second n'y voit qu'un résultat, qu'une histoire, qu'une exigence. La vraie question est de savoir s'il faut croire en l'homme (humanisme théorique) pour vouloir le bien des individus, ou si l'on peut vouloir leur bien (humanisme pratique) quand bien même on aurait toutes les raisons de ne pas s'illusionner sur ce qu'ils sont. Tel était l'humanisme de Montaigne. Tel aussi celui de La Mettrie. "Je déplore le sort de l'humanité, écrivait-il, d'être, pour ainsi dire, en d'aussi mauvaises mains que les siennes". Ce n'est pas une raison pour l'abandonner à son sort, puisque ces mains, précisément, sont les nôtres. En bon matérialiste, La Mettrie ne voit dans les êtres humains que de purs produits de la matière et de l'histoire (c'est la thèse fameuse de l'homme machine, qui fonde un anti-humanisme théorique). Mais le médecin qu'il était aussi n'a pas renoncé pour cela à les soigner, pas plus que le philosophe à les comprendre et à leur pardonner. "Savez-vous pourquoi je fais encore quelque cas des hommes ?, demandait-il. C'est que je les crois sérieusement des machines. Dans l'hypothèse contraire, j'en connais peu dont la société fût estimable. Le matérialisme est l'antidote de la misanthropie." Humanisme sans illusions, et de sauvegarde. Ce n'est pas la valeur des hommes qui fonde le respect que nous leur devons ; c'est ce respect qui leur donne de la valeur. Ce n'est pas parce que les hommes sont bons qu'il faut les aimer ; c'est parce qu'il n'y a pas de bonté sans amour. Enfin, ce n'est pas parce qu'ils sont libres qu'il faut les éduquer : c'est pour qu'ils aient une chance, peut-être, de le devenir. C'est ce que j'appelle l'humanisme pratique, qui ne vaut que par les actions qu'il suscite. Ce n'est pas une croyance ; c'est une volonté. Pas une religion ; une morale. Croire en l'homme ? Je ne vois pas ce que cela signifie, puisque son existence est avérée, ni pourquoi ce serait nécessaire. Pas besoin de croire en l'homme pour vouloir le bien des individus et le progrès de l'humanité. Au reste, nous partons de si bas qu'il doit bien être possible de nous élever quelque peu. C'est où l'on retrouve le premier sens du mot humanisme, qui renvoie aux études, à la culture, à l'étude attentive et fidèle du passé humain. C'est la seule voie pour l'avenir, si l'on veut qu'il soit acceptable. L'homme n'est pas Dieu. Faisons au moins en sorte, et l'on n'en a jamais fini, qu'il soit à peu près humain.
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Le mystique c'est celui qui voit la vérité face à face. Il n'est plus séparé du réel par le discours (c'est ce que j’appelle le silence), ni par le manque (ce que j'appelle la plénitude), ni par le temps (ce que j'appelle l'éternité), ni enfin par lui-même ( ce que j'appelle la simplicité, l'Annata des boudhistes).
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PHILOSOPHIE

Une pratique théorique (mais non scientifique), qui a le tout pour objet, la raison pour moyen, et la sagesse pour but. Il s'agit de penser mieux pour vivre mieux.
La philosophie n'est pas une science, ni même une connaissance (ce n'est pas un savoir de plus, c'est une réflexion sur les savoirs disponibles), et c'est pourquoi, comme disait Kant, on ne peut apprendre la philosophie : on ne peut apprendre qu'à philosopher.
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J’aime les définitions. J’y vois davantage qu’un jeu ou qu’un exercice intellectuel : une exigence de la pensée. Pour ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées. Pour trouver son chemin, toujours singulier, vers l’universel. La philosophie a son vocabulaire propre : certains mots qui n’appartiennent qu’à elle, d’autres, plus nombreux, qu’elle emprunte au langage ordinaire, auxquels elle donne un sens plus précis ou plus profond. Cela fait une partie de sa difficulté comme de sa force. Un jargon ? Seulement pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui s’en servent mal. Voltaire, à qui j’emprunte mon titre, a su montrer que la clarté, contre la folie des hommes, était plus efficace qu’un discours sibyllin ou abscons. Comment combattre l’obscurantisme par l’obscurité ? La peur, par le terrorisme ? La bêtise, par le snobisme ? Mieux vaut s’adresser à tous, pour aider chacun à penser. La philosophie n’appartient à personne. Qu’elle demande des efforts, du travail, de la réflexion, c’est une évidence. Mais elle ne vaut que par le plaisir qu’elle offre : celui de penser mieux, pour vivre mieux. C’est à quoi ces 2 267 définitions voudraient contribuer.
A. C.-S.
Nouvelle édition intégralement revue et augmentée de 613 nouvelles entrées.
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Videos de André Comte-Sponville (67) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Comte-Sponville
Lundi 18 décembre a eu lieu la première "Fabrique des idées", la série de masterclass philosophiques que nous avons initiée dans le cadre de la nouvelle formule de Philosophie magazine.
Pour cette première édition, André Comte-Sponville s'est entretenu avec Martin Legros pendant 2 heures au Club de l'Étoile, à Paris, et a également répondu aux questions des participants. L'événement, qui était accessible en présentiel ou par visioconférence, était gratuit pour les abonnés.
Pour voir ou revoir la masterclass d'André Comte-Sponville, cliquez sur ce lien :
https://www.philomag.com/articles/replay-revivez-la-masterclass-dandre-comte-sponville-pour-philosophie-magazine
Bon visionnage !
+ Lire la suite
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