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EAN : 9782038702224
Larousse (15/01/1993)
3.66/5   19 notes
Résumé :
En 1907, Sherlock Holmes passe une retraite paisible dans le sud de l'Angleterre où il se consacre à l'apiculture. Un établissement d'études supérieures est situé non loin de sa résidence, et Holmes s'est lié d'amitié avec Harold Stackhurst, le directeur de l'établissement.
Un matin ensoleillé, se promenant le long des falaises de la côte, Sherlock Holmes rencontre son ami Harold Stackhurst qui part se baigner dans la Manche en contrebas, où l'attend déjà Fit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Pour une fois, je dois dire que cette enquête du fin limier de Baker Street ne m'a pas fait grimper au plafond et je n'y ai pas retrouvé l'envie impatiente de savoir à quoi servent les indices que nous sèment l'auteur. Je reconnais juste comme géniale l'idée du criminel qui ne manque pas d'originalité et qui va bien avec l'esprit cultivé, scientifique et curieux de Sherlock Holmes. Je ne vous en dis pas plus. Par ailleurs, les illustrations bleues froides de l'édition que j'ai en main me désespèrent. Elles correspondent surement aux choix éditoriaux des années 70 et 80. Je sais que l'époque ne fait rien à l'affaire, surtout en matière esthétique mais dans ce cas précis, je trouve les images tristounettes.
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En retraite et sans Watson, Sherlock Holmes a repris la rédaction de ses enquêtes. Pour cette nouvelle, il est difficile de dire que c'est l'une de ses meilleures enquêtes car elle découle plutôt de ses connaissances encyclopédiques que de ses meilleures déductions !

Un professeur du collège voisin décède peu après être sorti de la mer et avoir dit “la crinière du lion” ! Peu de surprises dans les comportements des uns et des autres, innocents ou coupables et Doyle nous fait lanterner un peu avant de dévoiler le pot aux roses.

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Nous avons là un Holmes qui regrette son chroniqueur Watson, et sans doute, ce n'est certainement pas la seule aide qu'il aurait pu apporter à ce célèbre détective... Alors pourquoi le fidèle ami n'est pas là ? C'est la deuxième affaire que Holmes est contraint d'écrire lui-même... Et dans sa rigueur scientifique, finalement, il ne se débrouille pas si mal pour intéresser le lecteur.... Cette fois, c'est un Sherlock Holmes sortant de sa retraite. Bien sûr nous avons une description de son logement... pas loin des falaises anglaises, loin de Londres, et les fameuses abeilles, sa nouvelle marotte, déjà signalée par Watson dans une autre nouvelle... Alors qu'est-ce qui peu bien sortir de sa retraite, un Holmes qui s'est mis au vert??? Et bien tout simplement la mort d'un habitant des lieux un professeur de sciences, dont les derniers morts sont la crinière du Lion... C'est seulement la 3 e fois depuis le début, si vous lisez les lectures dans l'ordre, que Holmes se trouve au bon endroit au bon moment... Malgré sa longue carrière, il ne sème pas les cadavres, comme dans certaines séries télé... qui à chaque déplacement trouve un cadavre : cela arrive sur deux arrêts maladies pour burn out, et une fois après une mise à la retraite... Conan Doyle n'abuse pas, surtout que l'on comprend que cela fait un moment que le détective est installé, il connait déjà les gens du coin... le meurtre est bien plus sanglant qu'il en à l'air la victime a des plaies sur le dos, et a beaucoup souffert en venant rejoindre, sans doute pour appeler à l'aide la personne auprès d'Holmes avec qui il allait prendre son bain... Et nous nous retrouvons dans un milieu nouveau pour Holmes, c'est paradoxal, mais le détective toujours en dehors du monde, cette fois enquête comme une Miss Marple enquêterait sur les lieux d'un petit village dont elle connait personnellement tous les habitants... Alors on se demande, Sherlock Holmes sera-t-il garder sa distance habituelle, comme on le voit dans la série Sherlock quand Mary et John se retrouvent mêlés à l'histoire sur laquelle il enquête... Encore cette série qui revient à l'esprit quand on lit Conan Doyle... Décidemment... Une nouvelle où Sherlock Holmes nous livre ses réflexions ... comme dans la série Sherlock, nous entrons vraiment dans sa cervelle et son analyse des lieux du crime... Il observe les traces, qui étaient là, les gens ont-ils pu voir quelque chose? Quels témoins sont assez près pour voir? Trop loin pour être associé au crime? Quel a été le parcours de la victime... Tout une analyse de scène de crime est décrite au début du roman, et nous aide à comprendre d'avantage cette méthode, que les récits effectivement de Watson...
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Dans cette nouvelle, c'est Holmes qui prend la plume, alors qu'il s'est retiré dans le Sussex pour élever les abeilles.
Il nous présente le cas d'un criminel hors du commun, qui montre bien l'intérêt que Sir Arthur Conan Doyle a pour la science. Après le langur à tête noire de L'Homme qui grimpait, voici maintenant une crinière du lion. A vous de faire jouer votre esprit de déduction, comme Holmes, pour savoir ce que c'est.
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Toute l'originalité de cette nouvelle réside dans le choix du narrateur. Watson est absent et c'est bien Sherlock Holmes himself, pour la première fois, qui nous narre cette aventure.
Holmes s'est retiré dans le sud de l'Angleterre, il s'y lie d'amitié avec le directeur de la faculté voisine. Un matin, un des professeurs décède brutalement sur le littoral. Ses derniers mots sont " la crinière du lion ".
Évidemment, Sherlock sort de sa retraite pour découvrir quel mal rôde.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Je pris naturellement l'affaire en main, tandis que Stackhurst, assommé par cette tragédie, demeurait à côté du corps. Mon premier devoir consistait à rechercher qui se trouvait sur la plage. Je me postai en haut du sentier ; de là, je la dominais tout entière ; elle était déserte ; seules deux ou trois silhouettes sombres s'agitaient au loin dans la direction du village de Fulworth. Ayant précisé ce point, je descendis lentement le sentier. Il était fait d'argile ou de marne lisse mélangée à la craie : je vis par endroits la même empreinte de pieds qui descendaient et remontaient. Personne d'autre n'était allé à la plage par ce sentier. À un endroit, j'observai la marque d'une main ouverte avec les doigts tendus dans le sens de la montée : ce qui signifiait seulement que le pauvre McPherson était tombé en remontant. Je vis aussi des creux arrondis : plus d'une fois, il avait dû s'effondrer sur les genoux. Au bas du sentier s'étendait une grande lagune abandonnée par le reflux de la mer. McPherson s'était dévêtu à côté, car une serviette était encore posée sur un rocher. Elle était pliée et sèche, ce qui semblait indiquer qu'il n'était même pas entré dans l'eau. En marchant sur les galets, j'aperçus quelques petites plaques de sable où je reconnus l'empreinte de ses espadrilles et aussi de son pied nu. Ce dernier fait prouvait qu'il s'était disposé à se baigner ; mais la serviette sèche indiquait qu'il ne l'avait pas fait.

Ainsi se posait le problème : un problème aussi étrange que les plus étranges que j'avais eu autrefois à résoudre. McPherson n'était pas demeuré plus d'un quart d'heure sur la plage. Stackhurst l'avait suivi de près après sa sortie des Pignons : donc il ne pouvait y avoir de doutes là-dessus. Il allait se baigner et il s'était mis en tenue, comme ses pieds nus le confirmaient. Puis il avait brusquement remis ses vêtements, sans même les boutonner. Et il était reparti sans se baigner ou du moins sans se sécher. La cause de ce revirement ? Il avait été fustigé d'inhumaine façon, torturé à s'en mordre la lèvre jusqu'au sang pendant son agonie, et abandonné avec juste assez de force pour remonter le sentier et mourir. Qui avait commis une agression aussi barbare ?
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Il est vraiment étonnant qu'un problème complexe et extraordinaire comme j'en ai rarement vu au cours de ma longue carrière active se soit présenté à moi après ma retraite, et presque à ma porte. Je venais de me retirer dans le Sussex et je m'étais entièrement adonné à cette vie apaisante de la nature à laquelle j'avais si fréquemment aspiré pendant les nombreuses années que j'avais passées dans les ténèbres londoniennes. À cette époque, le bon Watson avait quasiment disparu de mon existence. De temps à autre, il faisait un court séjour pour le week-end, dans ma petite maison, et c'était tout. Voilà pourquoi je tiens moi-même ma chronique. Ah ! s'il s'était trouvé avec moi, que n'aurait-il pas fait d'un événement aussi peu banal et de mon triomphe final ! Hélas, il faut que je raconte mon histoire à mon humble manière ; mes phrases malhabiles correspondent à mes étapes sur la route difficile qui s'allongea devant moi quand j'entrepris d'élucider le mystère de la crinière du lion.
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Mais la parole lui fut coupée par l'apparition de la jeune fille en personne. Je n'exagère rien en affirmant qu'elle eut ravi n'importe quel jury. Qui aurait pu supposer qu'une fleur pareille avait poussé à partir d'une telle souche et dans une atmosphère aussi lourde ? J'ai rarement éprouvé de l'attrait pour des femmes, car mon cerveau a toujours gouverné mon cœur, mais il m'a suffi de regarder ce visage parfaitement dessiné, cette fraîcheur douce dans la coloration du teint, pour comprendre qu'elle devait émouvoir tout homme qui la rencontrerait. Elle poussa donc la porte et se tint devant Harold Stackhurst, tendue, les yeux grands ouverts.

– Je sais déjà que Fitzroy est mort, dit-elle. Ne craignez pas de me dire les détails.

– Il y a un autre gentleman de chez vous qui nous a appris la nouvelle, expliqua le père.

– Je ne vois pas en quoi ça concerne ma sœur, grommela le fils.

Maud lui décocha un regard vif, féroce.
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Il est vraiment étonnant qu’un problème complexe et extraordinaire comme j’en ai rarement vu au cours de ma longue carrière active se soit présenté à moi après ma retraite, et presque à ma porte. Je venais de me retirer dans le Sussex et je m’étais entièrement adonné à cette vie apaisante de la nature à laquelle j’avais si fréquemment aspiré pendant les nombreuses années que j’avais passées dans les ténèbres londoniennes. À cette époque, le bon Watson avait quasiment disparu de mon existence.
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Qui avait commis une agression aussi barbare ? Il y avait bien des petites
grottes et des cavernes à la base des falaises, mais le soleil bas les éclairait
directement, et elles ne pouvaient servir de cachettes. D'autre part, j'avais
distingué des silhouettes lointaines sur la plage, mais si lointaines
qu'elles ne pouvaient être associées crime. Et puis cette large lagune où
McPherson avait l'intention de se baigner s'étendait entre elles et lui au
ras des rochers. Sur la mer, quelques barques de pêche étaient assez
proches : leurs occupants pourraient être interrogés plus tard. Plusieurs
voies s'offraient donc à l'enquête ; aucune ne menait vers un objectif bien
évident.
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de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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