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EAN : 9782253004905
Le Livre de Poche (01/10/1975)
4.15/5   684 notes
Résumé :
Un jour de 1888, Sherlock Holmes reçoit la visite d'un inconnu venu le consulter sur une affaire qui "pourrait influer sur les destinées de l'Europe". Avant qu'il ait ouvert la bouche, le détective a reconnu le roi de Bohême, dont une ancienne amante menace d'empêcher le mariage avec une princesse. Irène Adler, en effet, détient une photo compromettante. Mais déjà Holmes songe à un stratagème pour l'obliger à en trahir la cachette... Elémentaire ? Nul mystère, il es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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"Les Aventures de Sherlock Holmes" est, chronologiquement, le premier recueil de nouvelles mettant en scène Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson à travers douze enquêtes ou aventures.
Un recueil qui, après la lecture du "Chien des Baskerville" constitue ma véritable découverte de l'univers dédié au célèbre enquêteur créé par Arthur Conan Doyle, un personnage atypique et intemporel que l'on connaît tous forcément un peu mais qui gagne à être lu "dans le texte".
J'ai apprécié le style et le contexte qui nous entraine l'air de rien dans une routine réglée comme du papier à musique, Sherlock et Watson sont assis et devisent dans leur salon de "Baker street" quand se présente un "client", l'aventure peut alors commencer.
J'ai aimé toutes ces histoires aux tonalités assez variées, tantôt légères et tantôt se déroulant dans une ambiance délétère, aimé les variations de l'humeur de Sherlock Holmes, tour à tour faisant preuve de tolérance ou de la plus extrême et implacable détermination.
Certaines enquêtes seront plus intéressantes que d'autres quant aux déductions et résolutions, mais toutes sont bien campées dans cet univers particulier si bien rendu par l'auteur.
Mes récits préférés auront été :
- Un scandale en Bohême.
- La ligue des rouquins.
- le mystère du Val Boscombe.
- L'homme à la lèvre tordue.
- L'escarboucle bleue.
- le diadème de béryls.
Pour conclure mon plaisir de lecture a été entier et je compte lire l'intégrale des enquêtes de Sherlock (pour commencer), et très certainement explorer davantage l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle.
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C'est en prenant ce livre entre les mains que j'ai réalisé (honte à moi) que je n'avais encore jamais lu un livre de cet auteur et donc une aventure du célébrissime détective anglais à savoir Sherlock Holmes.
J'ai vaguement le souvenir d'une tentative de lecture du chien des Baskerville pendant mon adolescence, mais je suis incapable de me souvenir pourquoi je ne l'ai pas terminé…Je me rappelle juste que la couverture du livre était particulièrement hideuse et qu'on me l'avait prêté et même qui….
C'est finalement grâce au challenge BBC que je me suis lancée dans « Les aventures de Sherlock Holmes ». Alors dès le début, j'ai un peu ronchonné en découvrant que ce titre regroupait en fait douze nouvelles car je dois reconnaitre que ce format de lecture est loin d'être mon genre préféré.
Passé ce premier moment, je suis vite tombée sous le charme de l'écriture Conan Doyle à travers les récits de Watson, fidèle acolyte de Holmes. le format de nouvelles ne permet effectivement pas le développement de certaines histoires, mais finalement, je m'y suis faite et j'ai bien aimé certaines enquêtes comme évidemment « Un scandale en Bohème », « Les cinq pépins d'orange » et « le ruban moucheté »
Donc, oui, je pense que je continuerais ma découverte de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle, et pas seulement les enquêtes de Sherlock ( en plus majoritairement des nouvelles…mais là je ne ronchonne pas, je vous assure ), surtout que j'ai le Monde Perdu dans ma Pal depuis des siècles ainsi que deux romans se déroulant au Moyen-Age qui est ma période historique de prédilection…




Challenge BBC
Challenge Mauvais Genres 2021
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Ce volume orange du Livre de poche fut l'un des premiers polars que j'ai lu en cet an de grâce 1970. Je découvrais la fiction policière par le classique des classiques: le Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle!
Les enquêtes du célèbres détective londonien me marquèrent, me captivèrent et je les relis encore dans mon intégrale numérique. Je ne m'en lasse jamais!
Sherlock Holmes, c'est un style, une ambiance et un caractère hors du commun. Ces histoires contiennent toutes les bases, les règles du roman policier dit "classique".... Et c'est pour cela que jamais elles ne se démoderont.
Ah, cette Ligue des rouquins, pour n'en citer qu'une...
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S'il y a bien un tome qui est mon préféré de chez préféré, c'est bien celui-là. Je l'avais acheté peu de temps après le roman "Le chien des Baskerville"(pourquoi faire dans l'ordre quand on je joue pas au Tiercé ?) et la première ligne me faisait déjà tressaillir : "Pour Sherlock Holmes, elle est toujours LA femme. Il la juge tellement supérieure à tout son sexe, qu'il ne l'appelle presque jamais par son nom ; elle est et elle restera LA femme. Aurait-il donc éprouvé à l'égard d'Irène Adler un sentiment voisin de l'amour ?".

Non mais là, je vous le jure, je ne me sentais plus. La suite doucha mon enthousiasme juvénile (j'avais 14 ans !) : " Absolument pas ! Son esprit lucide, froid, admirablement équilibré répugnait à toute émotion en général et à celle de l'amour en particulier."

Malgré tout, "Un scandale en Bohème" reste mon histoire préférée (exæquo avec "Le ruban moucheté") en raison du fait que Holmes se fait avoir par une femme ! Monsieur l'avait sous-estimée et bardaf, elle aura le dernier mot.

Pourtant, il l'avait eu le premier, quand, déguisé en valet d'écurie, il lui avait servi de témoin pour son mariage en catimini avec l'avocat. Holmes : 1 / Irène : 0

Il l'avait bien eue aussi, quand, déguisé en clergyman non conformiste, il lui jouait cinq lignes, découvrant la cachette de la photo compromettante. Holmes : 2 / Irène : 0

Irène n'étant pas absente le jour où on distribuait les cerveaux, le sien additionna les faits et elle suivit Holmes, déguisé en homme. Elle lui souhaita "Bonne nuit, monsieur Holmes" et il ne la reconnu pas dans ce jeune dandy. Holmes : 2 / Irène : 1

Elle le flousa ensuite de la plus belle des manières en jouant la fille de l'air et Holmes, surpris mais bon jouer ne demanda que le portrait de la belle cantatrice au Roi. Holmes : 2 / Irène : 2

On a souvent fait de la belle Irène Adler une voleuse ou autre, pourtant, dans le récit canonique, ce n'était qu'une femme qui avait aimé un homme, mais c'était Wilhelm Gottsreich Sigismond von Ormstein, grand-duc de Cassel-Falstein, et roi héréditaire de Bohême (ouf, je l'ai dit), et qui se fit trahir de bien cruelle manière (monsieur s'est fiancé avec une prout-prout-ma-chère de son rang). Moi aussi je me serais vengée.

C'est dans ce recueil que l'on retrouve la crème des enquêtes de Sherlock Holmes, telle "La ligue des rouquins" (magnifique !) et "Le mystère du Val Boscombe" où Holmes empêchera une condamnation injuste.

"L'homme à la lèvre tordue" va mettre Holmes en difficulté, jusqu'à ce que la lumière se fasse dans son esprit, suite à une action qu'il fit (Dr House, copie de Holmes, résolvait ses cas suite à un mot ou à un détail qui lui faisait comprendre la maladie du patient). du grand art !

"L'escarboucle bleue" donnera à Holmes la possibilité de montrer toute l'étendue de son talent en déduisant sur un chapeau. Sans compter que la cachette pour l'escarboucle volée était des plus "innovante" et ingénieuse. Holmes est au sommet de son art.

"Le ruban moucheté" est mon préféré. La roublardise d'un docteur, son machiavélisme, son sadisme... Bref, géniale aventure et j'aurais bien aimé que Holmes se rapproche un peu plus de sa cliente... Romantique, que voulez-vous, je ne me referai pas.

"Une affaire d'identité", "Le pouce de l'ingénieur", "Un aristocrate célibataire" et "Les cinq pépins d'orange" ne sont pas mes préférées. Elles sont originales, mais je ressent moins de jouissance durant ma lecture que pour les autres.

"Le diadème de béryls" est magnifique de par une phrase de Holmes : "Ce que vous devez, ce sont de très humbles excuses à votre fils, ce noble garçon, qui s'est conduit en cette pénible circonstance comme je serais fier de voir mon fils le faire si j'avais le bonheur d'en avoir un."

Encore une histoire où une femme mène un homme par le bout du nez...

C'est dans "Les Hêtres Rouges" que Holmes nous dit une phrase qui a fait penser à certains holmésiens qu'il avait une soeur : "Mon Dieu, mademoiselle, je vous avoue franchement que ce n'est pas la situation que je choisirais pour ma soeur, si j'en avais une". Il a lieu de lire qu'il n'en pas, de soeur...

Un recueil qui me fait toujours passer du très très bon temps, malgré les quelques aventures qui me font moins décoller.

Le format des nouvelles convient bien aux enquêtes de Sherlock Holmes, même si le lire en roman est aussi un plaisir parce que ça dure plus longtemps.

Sherlock Holmes, tu y goûtes une fois et tu es accro ! La preuve...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Après avoir commencé par une nouvelle par-ci par-là de temps en temps, me voici lancée dans le recueil tout entier des Aventures de notre cher détective.
J'avoue avoir pris un très grand plaisir à cette lecture, et ce dès la première page, qui plante le personnage de manière très abrupte!
Relatées par son fidèle compagnon le docteur Watson, ces enquêtes prennent sous sa plume une saveur toute particulière. Avec son flegme britannique, celui-ci dépeint un Sherlock qui l'est tout autant mais qui, en plus de ça, possède une personnalité très spéciale, qui le rend à la fois agaçant et très attachant (j'avoue aussi avoir été très influencée par la série Sherlock, avec Benedict Cumberbatch, génial dans ce rôle).
Quant aux enquêtes elles-mêmes, elles sont toutes aussi originales les unes que les autres, et parfois partant de presque rien: une poule volée, un recruteur de nounou aux exigences un peu excentriques par exemple. Mais franchement, c'est quand même de la littérature pour flemmards car rien ne nous incite à tenter de résoudre les mystères par nous-mêmes puisque tout le plaisir réside en fait à se laisser mener par le flair de Sherlock et quel flair! En fait non, quel sens aigu et exceptionnel de l'observation, qui ne donne qu'une envie, de s'entraîner à cette observation effrontée à la moindre rencontre...!
Bref voilà, vous pouvez voir que je m'attache insensiblement à ces deux gentlemen, et ce avec grand bonheur.
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
– Savez-vous bien, Watson, me dit-il, que c’est un des travers des esprits comme le mien de ne jamais envisager les choses que du point de vue qui me préoccupe ? Quand vous regardez ces habitations éparpillées, vous êtes frappé par leur côté pittoresque. Quand je les regarde, moi, la seule chose que j’éprouve est le sentiment de leur isolement et de la facilité avec laquelle les crimes peuvent s’y commettre en toute impunité.

– Grand Dieu ! m’exclamai-je. En quoi ces vieilles demeures peuvent-elles vous faire penser à des crimes ?

– Elles m’inspirent toujours une sorte d’horreur indéfinissable. Voyez-vous, Watson, j’ai la conviction (conviction basée sur mon expérience personnelle) que les plus sinistres et les plus abjectes ruelles de Londres ne possèdent pas à leur actif une aussi effroyable collection de crimes que toutes ces belles et riantes campagnes.

– Mais c’est abominable ce que vous me dites là !

– Et la raison est bien évidente. La pression qu’exerce l’opinion publique réalise ce que les lois ne peuvent accomplir. Il n’est pas de cul-de-sac si infâme et si reculé où les cris d’un enfant martyr ou les coups frappés par un ivrogne n’éveillent la pitié et l’indignation des voisins, et là toutes les ressources dont dispose la justice sont tellement à portée de la main qu’il suffit d’une seule plainte pour provoquer son intervention et amener immédiatement le coupable sur le banc des accusés. Mais considérez au contraire ces maisons isolées au milieu de leurs champs et habitées en majeure partie par de pauvres gens qui n’ont autant dire jamais entendu parler du code, et songez un peu aux cruautés infernales, aux atrocités cachées qui peuvent s’y donner libre cours, d’un bout de l’année à l’autre, à l’insu de tout le monde. Si la jeune fille qui nous appelle à son secours était allée habiter Winchester, je n’aurais jamais eu aucune crainte à son égard. C’est parce qu’elle se trouve à cinq milles dans la campagne que je ne me sens pas tranquille. Et cependant, il est évident qu’elle n’est pas personnellement menacée.
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– Savez-vous bien, Watson, me dit-il, que c’est un des travers des esprits comme le mien de ne jamais envisager les choses que du point de vue qui me préoccupe ? Quand vous regardez ces habitations éparpillées, vous êtes frappé par leur côté pittoresque. Quand je les regarde, moi, la seule chose que j’éprouve est le sentiment de leur isolement et de la facilité avec laquelle les crimes peuvent s’y commettre en toute impunité.
– Grand Dieu ! m’exclamai-je. En quoi ces vieilles demeures peuvent-elles vous faire penser à des crimes ?
– Elles m’inspirent toujours une sorte d’horreur indéfinissable. Voyez-vous, Watson, j’ai la conviction (conviction basée sur mon expérience personnelle) que les plus sinistres et les plus abjectes ruelles de Londres ne possèdent pas à leur actif une aussi effroyable collection de crimes que toutes ces belles et riantes campagnes.
– Mais c’est abominable ce que vous me dites là !
– Et la raison est bien évidente. La pression qu’exerce l’opinion publique réalise ce que les lois ne peuvent accomplir. Il n’est pas de cul-de-sac si infâme et si reculé où les cris d’un enfant martyr ou les coups frappés par un
ivrogne n’éveillent la pitié et l’indignation des voisins, et là toutes les ressources dont dispose la justice sont tellement à portée de la main qu’il suffit d’une seule plainte pour provoquer son intervention et amener immédiatement le coupable sur le banc des accusés. Mais considérez au
contraire ces maisons isolées au milieu de leurs champs et habitées en majeure partie par de pauvres gens qui n’ont autant dire jamais entendu parler du code, et songez un peu aux cruautés infernales, aux atrocités cachées qui
peuvent s’y donner libre cours, d’un bout de l’année à l’autre, à l’insu de tout le monde. Si la jeune fille qui nous appelle à son secours était allée habiter Winchester, je n’aurais jamais eu aucune crainte à son égard. C’est parce qu’elle se trouve à cinq milles dans la campagne que je ne me sens pas tranquille. Et cependant, il est évident qu’elle n’est pas personnellement menacée.

The Adventure of the Copper Beeches (COPP)
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A la fin du mois de septembre, les tempêtes d'équinoxe faisaient rage ; leur violence était exceptionnelle. Toute la journée le vent avait hurlé et la pluie avait battu les fenêtres. Même en plein cœur de Londres, nous étions contraints de hisser nos pensées au-dessus de la routine quotidienne, et de nous soumettre à la présence de ces grandes forces élémentaires, qui s'attaquent à l'homme à travers les barreaux de sa civilisation. Au fur et à mesure que la nuit approchait, la tempête grandissait : le vent sanglotait dans la cheminée comme un enfant en pénitence. Maussade, Sherlock Holmes était assis à côté du feu et mettait à jour ses notes tandis que je me délectais dans les belles histoires d'aventures en mer de Clark Russel : le grondement de la tempête à l'extérieur s'harmonisait parfaitement avec le texte, et les rafales de pluie se mêlaient au clapotis des vagues.
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Pour Sherlock Holmes, elle est toujours LA femme. Il la juge tellement supérieure à tout son sexe, qu’il ne l’appelle presque jamais par son nom ; elle est et elle restera LA femme. Aurait-il donc éprouvé à l’égard d’Irène Adler un sentiment voisin de l’amour ?

Absolument pas ! Son esprit lucide, froid, admirablement équilibré répugnait à toute émotion en général et à celle de l’amour en particulier. Je tiens Sherlock Holmes pour la machine à observer et à raisonner la plus parfaite qui ait existé sur la planète ; amoureux, il n’aurait plus été le même. Lorsqu’il parlait des choses du coeur, c’était toujours pour les assaisonner d’une pointe de raillerie ou d’un petit rire ironique.

Certes, en tant qu’observateur, il les appréciait : n’est-ce pas par le coeur que s’éclairent les mobiles et les actes des créatures humaines ? Mais en tant que logicien professionnel, il les répudiait : dans un tempérament aussi délicat, aussi subtil que le sien, l’irruption d’une passion aurait introduit un élément de désordre dont aurait pu pâtir la rectitude de ses déductions. Il s’épargnait donc les émotions fortes, et il mettait autant de soin à s’en tenir à l’écart qu’à éviter, par exemple de fêler l’une de ses loupes ou de semer des grains de poussière dans un instrument de précision. Telle était sa nature.

Et pourtant une femme l’impressionna : la femme, Irène Adler, qui laissa néanmoins un souvenir douteux et discuté.

A Scandal in Bohemia (SCAN)
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Je disais que la vie elle-même, bien plus audacieuse que n’importe quelle imagination, nous pourvoit de combinaisons extraordinaires et de faits très étranges . [...]
Alors l’appétit de la chasse s’emparait de lui, et sa logique se haussait au niveau de l’intuition : si bien que les gens qui n’étaient pas familiarisés avec ses méthodes le regardaient de travers, avec méfiance, comme un homme différent du commun des mortels. [...]
Il discernait non seulement ce qui s’était passé, mais encore ce qui pouvait survenir, alors que, de mon point de vue, l’affaire se présentait sous un aspect confus et grotesque. [...]
Pour produire un effet artistique, […] la sélection et la discrétion sont indispensables. C’est ce qui manque dans un rapport de police, où la platitude du style de l’auteur ressort davantage que les détails, lesquels constituent cependant le fond de toute l’affaire. Je crois que la banalité est très anormale. […]
Vous rappelez-vous le vieux proverbe persan ? "Il risque gros, celui qui arrache à une tigresse son petit ! Mais celui qui ôte à une femme ses illusions risque davantage."Dans Hafiz, il y a autant de sagesse que dans Horace, et une connaissance des humains aussi profonde!
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