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Henry Évie (Traducteur)Lucien Maricourt (Traducteur)Michel Le Houbie (Traducteur)
EAN : 9782277300847
121 pages
J'ai lu (25/10/1995)
3.88/5   173 notes
Résumé :
Élémentaire mon cher Watson ! Élémentaire qu'un admirateur fanatique de Napoléon détruise tous les bustes en plâtre de l'Empereur ! Anarchiste ou dangereux maniaque ? Élémentaire qu'un homme soit l'artisan de sa propre disparition ! Quel rapport entre Neville Saint-Clair, homme d'affaires londonien, et Hugh Boone, sinistre estropié qui mendie dans la Cité ? Peut-être une double vie qui a poussé Saint-Clair à se mettre à l'écart ? Sherlock flaire la supercherie ! Élé... >Voir plus
Que lire après Sherlock Holmes : Les six Napoléons - L'Homme à la lèvre tordue - Silver Blaze - Le Traité navalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Quatre nouvelles enquêtes de Sherlock Holmes rassemblées ici, toutes plus complexes et entraînantes les unes que les autres.
Je ne révélerai naturellement rien de leur trame et encore moins de leur dénouement, aussi pouvez-vous plonger dans cet avis avec confiance, mais on commence avec des bustes de Napoléon volés, et retrouvés brisés...
Bah pourquoi?
Excellente question s'il en est, à laquelle vous trouverez la réponse dans les 20 premières pages... (hé!hé!)
On enchaîne avec "l'homme à la lèvre tordue", j'avoue que là, j'avais (très vaguement certes, mais quand même...) envisagé l'hypothèse concrétisée par le génie de Sherlock!
N.B: demain je change de boulot et j'ouvre mon agence!
Le troisième mystère, "Silver Blaze", nous plonge dans le monde hippique, où le cheval favori d'une course engageant des paris importants disparait mystérieusement, tandis que son entraîneur est retrouvé mort, le crâne fracassé au beau milieu de la lande...
Je crois qu'il s'agit là de mon récit préféré dans ce petit recueil.
TOUTEFOIS, la dernière intrigue, "le traité naval", est excellente également et clôt en beauté ces quelques milliers de mots.
Un haut fonctionnaire se fait dérober des documents confidentiels, et les circonstances du vol ne fournissent que très peu d'indices sur place...
Mais malgré cela, notre héros parvient à une déduction que sa dernière manoeuvre mettra en lumière pour confondre le voleur...
Bref, encore un excellent moment de lecture dans les rues et les compagnes environnantes de Londres, avec deux personnages qui ne méritent que trop bien leurs renommées littéraires!
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Tout commence par une description des relations entre Holmes et l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard... Qui vient régulièrement voir Holmes... Et oui, il n'y a que dans la série Sherlock, même si la relation est un peu déformé, que l'on voit que Holmes à une relation avec Lestrade qui va au-delà des appels au secours pour des enquêtes en cours... L'inspecteur parle des affaires courantes à Holmes sans que cela nécessite forcément un déplacement sur les lieux... et Holmes écoute avec intérêt des cas déjà résolu... Et oui, au moment où on s'y attend le moins, on a un détail sur la vie de Holmes qui sacrifie sa vie personnelle à son art, mais n'est pas pourtant, sans un grand nombre de petit détail, ou alors on apprend quelque chose sur le ménage ou bien la clientèle de Watson... En cela, la série Sherlock, même si elle n'a pas pu évité un côté tape à l'oeil à cause d'un Sherlock dans le monde moderne est très intéressante, parce que le Sherlock de la série est légèrement différent à cause du monde moderne du Holmes des romans, mais à cause de la vision qu'on les gens d'aujourd'hui pour le hors norme, là on aurait oui plutôt régressé, et la foule de petits détails annexes placés souvent en début de roman sur la vie, ou les connaissances des personnages... Les Six Napoléons ne font pas exceptions... Même des anglais sont surpris que l'on brises des Napoléons par haine du personnage... Et c'est la que l'on voit que notre grand Empereur, (en fait le 2e si on n'oublie pas Charlemagne), n'est pas si détesté que cela, au moins des Anglais instruits de l'époque de Conan Doyle... Alors on va débuté étrangement sur cette affaire... Mais bien sûr l'explication finale sera bien différente que l'hypothèse de départ... C'est courant, et si on arrive à cette nouvelle, c'est une habitude constante, une des rares des nouvelles... car pourtant les enquêtes, les mobiles, les causes de morts, les délits (il n'y a pas toujours des morts) sont si différents... et cela rend notre Sherlock beaucoup plus crédible... Alors cette fois crime... ou pas crime... je vous laisse découvrir... Quand un l'homme à la lèvre tordue, une histoire qui ce déroule bien avant en fait, si on prend l'ordre chronologique, les amoureux de la série Sherlock aimeront le début... Puisque cela commence exactement comme l'épisode qui va mené Watson dans un Squat...pour bien sûr partir vers autre chose... Moi je n'ai aucun doute, les auteurs de la série on bel et bien lu et étudier avec attention toutes les histoires avant décrire leurs épisodes... Ils n'ont pas brodé en lisant quelques nouvelles, c'est impossible... Merci de leur efforts...
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J'eus aimé mieux. Non que ce fut tout à fait mauvais, mais j'y vois quelque défaut ; mais de toute façon, Conan Doyle ne sera jamais Agatha Christie. Il est plutôt bon, mais ne l'égale pas ; lorsque Agatha Christie est toujours virtuose, Conan Doyle reste inconstant. A chaque nouvelle de ce recueil, son défaut, son imperfection. Je commence par Les Six Napoléons. C'est un bon sujet qu'il aurait fallu développé. Il y avait là des thèmes propres à créer une atmosphère romantique : pourquoi Conan Doyle ne joue-t-il pas au Chateaubriand, au Mérimée, au Byron ? Il en est capable pourtant ! La folie, le goût du sang, seraient des thèmes qu'il faudrait explorer, dans le cadre d'une atmosphère inquiétante, avec promenade dans un Londres sinistre, composé de maisons vétustes. Ah ! C'aurait fait une belle oeuvre. Mais hélas, l'oeuvre reste incomplète, manquant de développement. L'Homme à la Lèvre Tordue a un début artificiel, qui n'emporte pas le lecteur. le défaut de Silver Blaze est encore le début : il est brouillon. Quant au Traité Naval, son dénouement n'est pas très original, pas très intéressant. En bref, des nouvelles qui auraient méritées d'être développées un peu plus.
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Mieux vaut tard que jamais, c'est la première fois que je me plonge dans une histoire de Sherlock Holmes. Ou plutôt des histoires, puisqu'on suit le célèbre détective dans 4 enquêtes. Il réussit à élucider des mystères restés obscurs pour tous : celui d'un déconcertant briseur de bustes représentant Napoléon, celui d'un homme disparaissant presque sous les yeux de sa femme de manière incompréhensible, celui d'un meurtre étrangement associé à la volatilisation d'un célèbre cheval de course et enfin la plus longue histoire où le vol d'un livre précieux prend des allures de complot politique.
Rien de trop dans ces enquêtes, Sir Arthur Conan Doyle va à l'essentiel dans un style clair et délicieusement désuet.
La narration par le docteur Watson permet un regard extérieur sur Sherlock Holmes, emprunt d'admiration pour les méthodes de celui-ci, et surtout envers sa manière d'être, unique et insouciante comme un électron libre.
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L'histoire que Watson rapporte est amenée par l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard. Lors d'une petite visite de courtoisie, il entretient Sherlock Holmes d'une enquête particulièrement étrange.
"- Rien d'intéressant en cours ?
- Oh ! non, monsieur Holmes ! Rien de très particulier.
- Alors racontez-le-moi.
Lestrade se mit à rire.
- Ma foi, monsieur Holmes, je ne vois pas pourquoi je nierais que j'ai une histoire en tête. Mais il s'agit d'une affaire si absurde que j'hésitais à vous en parler..."

L'affaire si singulière tient de la psychiatrie. Un homme pénètre par effraction dans des maisons et des magasins pour détruire les statues de Napoléon 1er, des bustes en plâtre sortis de la fabrique des frères Harding. Idée fixe, monomanie, fanatisme ? et si ce cas de folie n'était tout simplement qu'une affaire de banditisme ? Holmes et Watson se lancent à la poursuite du maniaque mais très vite, un cadavre donne une note criminelle à l'enquête. C'est donc vers les milieux mafieux que les pas du détective se dirigent...

La tonalité légère du début de la nouvelle bascule rapidement vers le tragique d'une affaire policière. La trame n'est pas exceptionnelle, mais elle est comme les autres, bien écrite et bien détaillée. le plaisir de lecture est toujours présent...
A recommander !
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la
soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de
se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que
faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont
le détective pouvait être chargé ; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa
longue expérience des affaires, des hommes et des choses.
Ce soir-là, Lestrade avait parlé du temps, des journaux, puis la conversation était
tombée tandis qu’il continuait à fumer son cigare. Holmes le regarda avec attention.
– Rien d’intéressant ? dit-il.
– Non, Monsieur Holmes, rien de particulier.
– Alors… dites-le-moi.
Lestrade se mit à rire.
– Décidément, Monsieur Holmes, il n’y a rien à vous cacher. Oui, il y a bien quelque
chose qui me préoccupe, et pourtant, c’est si absurde que j’hésite à vous en infliger le
récit ; d’un autre côté, l’événement, tout en ne sortant pas de la banalité, paraît cependant
assez bizarre.
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– Cette circonstance va à l’encontre de l’hypothèse que l’homme qui les a détruits, a été
poussé à cet acte simplement par haine de Napoléon. Si l’on considère le nombre immense
de statues de Napoléon qui existent à Londres, il est impossible de supposer que c’est par
une simple coïncidence que cet homme a mis en pièces trois spécimens du même buste.
– Je suis entièrement de votre avis, dit Lestrade. D’un autre côté, Mrs Hudson est le seul
marchand d’objets d’art de ce quartier de Londres, et ce sont les seuls bustes de Napoléon
qu’il ait eus en magasin depuis plusieurs années. Ainsi donc, bien qu’il existe à Londres,
comme vous le dites, des centaines d’autres statues du grand homme, il est à présumer que
celles qui ont été brisées sont les seules dans ce quartier. Dans ces conditions, il est tout
naturel qu’un fanatique habitant le quartier ait commencé par elles. Qu’en pensez-vous,
docteur ?
– Il n’y a pas de limites à établir aux actes d’un fou ! répondis-je. « L’idée fixe »,
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– Alors, quelle explication ?
– Je n’essaierai même pas d’en donner ; tout ce que je remarque, c’est une certaine
méthode dans les procédés de cet homme excentrique. Par exemple, dans le vestibule du
Dr Barnicot, où le bruit aurait pu donner l’éveil, le buste a été porté à l’extérieur avant
d’être brisé, tandis qu’à sa clinique, où ce danger n’existait pas, il a été cassé sur les lieux
mêmes. Cette affaire paraît bien ordinaire, mais je ne l’affirmerais pas, car, souvent, les
affaires les plus difficiles que j’aie eues à élucider ont commencé de cette manière. Vous
vous rappelez, Watson, comment me fut révélé le terrible drame dont fut victime la famille
Abermetty : je commençai, s’il vous en souvient, par remarquer que le persil avait été
enfoncé dans le beurre au lieu d’être placé tout autour. Votre histoire du bris de ces trois
bustes ne me fait pas rire, Lestrade, et je vous serais très obligé de me tenir au courant de
tout nouvel incident qui se produirait.
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Quelle jolie rose !
Holmes s'était levé pour s'approcher de la fenêtre ouverte et pencher sa haute silhouette sur une rose-mousse, qu'il retenait entre ses doigts pour mieux admirer sa couleur écarlate. C'était pour moi une nouveauté, car jamais encore je ne l'avais vu accorder quelque intérêt aux beautés de la nature.
- Le raisonnement déductif, reprit-il, n'est jamais aussi nécessaire qu'en matière de religion. Il peut avoir, bien conduit, toute la rigueur des sciences exactes. Les fleurs sont la meilleure preuve que nous ayons de la bonté divine. Tout le reste, la force qui est en nous aussi bien que la nourriture que nous mangeons, est indispensable à notre existence même. Mais cette rose, c'est du luxe ! Son parfum et sa couleur, nous pourrions nous passer d'eux. Ils ne sont que pour embellir notre vie. Tout le superflu nous est donné par gentillesse et, je le répète, les fleurs nous sont une bonne raison d'espérer.
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Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont le détective pouvait être chargé; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa longue expérience des affaires, des hommes et des choses.
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Vidéo de Sir Arthur Conan Doyle
de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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