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Jean-Pierre Pugi (Traducteur)Marc Février (Traducteur)
EAN : 9782070362639
480 pages
Gallimard (28/01/2010)
3.05/5   21 notes
Résumé :

Appelez-les des " pièces de rechange ". Ils ont fait un choix : la prison pour leurs crimes ou la semi-liberté comme serviteurs volontairement attachés à une personne particulière.

Mais, pour prix de ce singulier servage, leur contrat inclut l'obligation de faire don à leur maître de tout organe ou membre corporel dont la greffe s'avérerait nécessaire en cas de maladie ou d'accident. Joe Sagar, lui, emploie des prisonniers du pénitencier ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce roman - et les nouvelles qui lui font suite - on se met dans les pas de Joe Sagar, éleveur de reptiles extra-terrestres à peau empathique dans une version post-tremblement de terre de la californie (bon, ça, c'est jamais dit, mais c'est quand même le cas).Dans cette Péninsule abandonnée de presque tous, sauf les marginaux, les fous, et les amateurs de planeur haute-vitesse (lequel n'a aucun rapport avec ceux de [b:Windhaven|67957|Windhaven|George R.R. Martin|http://photo.goodreads.com/books/1170683854s/67957.jpg|2960816]), Joe Sagar passe son temps à tomber sur Carioca Jones, une ancienne actrice de 3D sur le retour, avec laquelle ses relations sont plus qu'ambigües. D'ailleurs, en un sens, je crois bien que c'est elle la véritable héroïne de ces histoires, vues par l'un des innombrables profiteurs qui gravitent autour d'elle.Dans le roman qui ouvre ce livre, on le suit donc, dans ses amours contrariées et tumulteuses, et surtout dans sa tentative misérable (car encombrée de tout un fatras de consdéirations personnelles qui l'empêchent systématiquement d'aqgir) de libérer les prisonniers de droits communs de leur obligation de donneurs d'organes. Oui, dans cet univers, les prisonniers de droit commun, pour payer leur dette à la société, ont l'obligation de donner leurs organes aux citoyens libres quand ceux-ci ont des accidents. Ce qui crée tout un tas de tensions et de situations à haut potentiel dramatique, comme par exemple celle qui ouvre le roman.Dans les nouvelles qui lui font suite, l'auteur exploite d'autres aspects de sa drôle de planète.Je crois sincèrement que l'auteur a essayé de bien faire. de mettre en scène des personnages crédibles dans une situation qui ne l'est pas moins.Seulement je trouve que tout tombe un peu à plat. Et pour une raison bien simple : son personnage principal, celui autour duquel mon adhésion de lecteur doit se cristaliser, est un indécis chronique, un personnage qui ne peut jamais se résoudre à agir, sauf peut-être de la plus déplorable des manières.Pourtant, il y a du potentiel dans cette Péninsule.Avec des prisonniers de droit commun qui servent de stocks de pièces de rechange, mais aussi d'esclaves, on aurait pu construire je pense quelque chose de bien plus puissant. Il aurait bien sûr fallu essayer d'éviter l'écueil de la métaphore esclavagiste, sur lequel, tel un bateau de son roman, l'auteur s'échoue lamentablement.Avec ses splendides planeurs lancés par des foilers à moteur, il aurait également pu construire sa civilisation sur d'autres bases de déplacement, comme on a pu le voir dans d'autres romans.Hélas, l'auteur préfère rester dans une veine proche de celle de [b:Vermillion Sands|70238|Vermilion Sands|J.G. Ballard|http://photo.goodreads.com/books/1170723811s/70238.jpg|2194523] ou de [b:Desolation Road|278284|Desolation Road|Ian McDonald|http://photo.goodreads.com/books/1226634592s/278284.jpg|2698837] : une espèce de nostalgie au soleil, un monde abandonné de ses hordes de touristes, au sein duquel ne restent plus que queelques inadaptés et marginaux. Seulement, évoquer cette nostalgie, c'est tenter de saisir entre les pages une espèce d'évanescence autrement plus délicate que les peaux de slicte qui font la spécificité du personnage princcipal.Et en l'occurence, c'est un échec cuisant.Un échec suffisament cuisant en tout cas pour que je me permette de vous déconseiller cette lecture.
9782757833780"
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Ce livre est un recueil regroupant un roman et quatre nouvelles qui ont pour cadre un lieu commun, la Péninsule, lieu dont on apprend peu de choses, rescapé d'un quelconque apocalypse dont on ne sait rien.
Avec "Les crocs et les griffes", le roman qui ouvre l'ensemble, le lecteur va faire la connaissance de Joe Sagar, éleveur de slictes, créatures extraterrestres dont les peaux sont "récoltées" lors de leurs mues pour en faire des vêtements et autres accessoires de mode, convoités pour leurs curieuses capacités à transcrire les émotions de la personne qui les porte.
Sur ces terres isolées au milieux des eaux, les prisonniers peuvent s'ils le désirent participer au programme PDC, qui, contre une remise de peine, consiste à entrer au service d'une personne et à lui servir en cas de besoins de réserve d'organes ou autres parties du corps. le principe est horrible et la force du roman réside dans sa noirceur, Michael Coney "se contentant" d'exposer les faits et ne prenant partie pour aucun des camps qui s'opposent, à savoir ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ce système. Et ne comptez surtout pas sur une quelconque fin heureuse, les choses ne s'achevant tout simplement pas puisqu'à l'issue du roman le monde continue de tourner sur sa lancée.
Les nouvelles sont à l'avenant. On y retrouve notamment Joe Sagar, toujours cette noirceur ambiante et on y découvre vaguement plus cette terre étrange, à la fois si proche et si lointaine de la nôtre.
L'ensemble distille un curieux climat, nimbée parfois de nostalgie, et qui m'a fait penser au bout du compte au recueil (hautement recommandé) de Ballard, "Vermillion sands".
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Péninsule de l'écrivain britannique de science-fiction Michael G. Coney est en fait plus qu'un roman. Il s'agît d'une intégrale rassemblant un roman Les crocs et les griffes et quatre nouvelles parues entre 1976 et 1979, bref cinq histoires se déroulant dans le même univers post-cataclysmique. ...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Douglas , pendant ce temps , tentait de se debarasser de Nag , la murène , que ses doigts luisants attiraient irresistiblement sans doute parce qu'elle y voyait un leurre d'un type nouveau . L'animal était enroulé autour de ses jambes et tendait le cou dans l'espoir de mordre l'acier brillant .
"Carioca , voulez-vous éloigner cette saloprie ? grogna-t-il en s'efforçant de ne pas renverser son gin .
-Oh ! mon pauvre ami , elle ne sait pas se tenir , fit Carioca en tirant Nag par son collier orné de pierres précieuses . Elle aime tant les gens ! "
La murène n'avait pas de cou et le collier était extremement serré si bien qu'on devinait la forme de l'oxygénateur derrière les branchies . Le poisson me semblait tout à fait sociable et je me demandait combien de temps cela durerait . Le prédécesseur de Nag , l'infortuné Wilberforce , était célèbre en raison de son temperament agressif .
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