Connaissance des Arts, n°686

[Revue – Connaissances des arts – 2015 – Hors série – n° 686] – "Elisabeth Louise Vigée-Lebrun au Grand Palais" – Fascicule hors série de la revue "Connaissance des arts" septembre 2015 – format 29x22cm, 66p. (EAN 978-2758006428 – ISBN absent)
Publié à l'occasion de l'exposition organisée à Paris par le Grand Palais, du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016, sous le titre "Elisabeth Louise Vigée le Brun".

Contrairement à mes habitudes, j'avoue ne point avoir acheté le gros catalogue de l'exposition : j'aime bien Mme Vigée le Brun, mais après une bonne centaine de portraits étroitement juxtaposés, et se ressemblant tout de même furieusement, j'étais comme qui dirait plutôt rassasié, voire proche de l'indigestion.
Plus positivement : j'ai d'autant plus facilement renoncé à l'achat de ce catalogue qu'il se trouvait sur les présentoirs en concurrence avec les "Souvenirs" de cette même Mme Vigée le Brun, qui venaient d'être luxueusement réédités chez Citadelles et Mazenod (édition sous l'égide de Patrick Wald Lasowski), et qui comprend – outre les textes des trois volumes originels – de somptueuses restitutions de pratiquement tous les portraits peints par cette artiste.

Bref, je me suis donc contenté du fascicule de "Connaissances des Arts", qui présente toujours la même qualité des textes et des reproductions (non, je n'ai aucune action ni obligation dans le capital de cette revue). Parmi les articles, je relève tout spécialement celui de Geneviève Haroche-Bouzinac intitulé "une demeure modèle" présentant le bâtiment que fit agrandir et restructurer le mari de l'artiste, ce monsieur Lebrun, marchand d'art, ainsi que celui de ce même auteur intitulé "Un carnet inédit" présentant la teneur de ce carnet de notes tenu par Mme Vigée le Brun probablement entre 1801 et 1805. La galerie des "portraits commentés" est également intéressante, mais il manque tout de même un article consacré exclusivement aux autoportraits, qui sont à mon sens les tableaux les plus significatifs de cette oeuvre.

Confidence : le portrait de la baronne de Crussol Florensac (1785) m'a accompagné pendant des années comme fond d'écran sur mon ordinateur, et je me proposais de l'adopter aussi sur Babelio ; mais il sert de vignette à un autre adepte de Babelio, je me suis donc satisfait de Vertumne et Pomone, autre expression de la grâce du XVIIIe siécle...