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EAN : 9782264055415
408 pages
10-18 (07/06/2012)
3.41/5   37 notes
Résumé :
Julian est gros, adore la coiffure, rêve de glamour. Sa mère le voit déjà en superstar, au grand dam de son père, fan de sport et de bière. Il faut dire que la Tasmanie paumée des seventies, on n'aime pas les excentriques. De vilaines déceptions en grandes désillusions, Julian devra braver tout ce petit monde. À moins qu'une rencontre insolite ne lui offre une célébrité inattendue...
Que lire après Julian Corkle est un fieffé menteurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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D'après sa mère, Julian Corkle – le narrateur – est promis à un brillant avenir, et, pourquoi pas ? à être une star du petit écran à l'image de Dick Dingle, le présentateur vedette de la télévision de Tasmanie, où ils vivent. Mais Dick Dingle, bien que marié, a la réputation d'être homosexuel, et cela ne plaît pas du tout au père de Julian. Surtout que Julian semble suivre la même orientation, lui qui déteste le sport et souhaite avoir des poupées comme cadeaux, qui adore aussi les célébrités, notamment Liz Taylor, les journaux à scandales et la coiffure. Julian va pourtant apprendre à rester discret au collège comme au lycée, afin de ne pas être pris comme tête de Turc par les autres garçons, à l'affût du moindre signe contraire à ce qu'ils pensent être la virilité, soutenus qu'ils sont par la loi, dans un pays où l'homosexualité, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, est encore sévèrement réprimée. ● Julian est un personnage ambivalent, car s'il est attachant il a aussi des côtés horripilants et ridicules. Il a le don pour se fourrer dans des situations cocasses et pour rater ce qu'il entreprend, pensant pourtant que le moindre petit boulot qu'il commence va le mener au statut tant envié de « star du petit écran ». Il nous fait rencontrer une foule de personnages secondaires pittoresques et hauts en couleur. ● D. J. Connell raconte la jeunesse de son personnage avec beaucoup d'humour et d'optimisme, laissant entendre que l'intolérance ne sera pas toujours de mise et que les différences doivent pouvoir s'épanouir. ● Un premier roman très sympathique qui se lit avec plaisir.
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Lorsque Julian Corkle naît, un jour de 1965, sa mère sait d'instinct qu'il fera de grandes choses. Il grandit donc pétri de la certitude qu'il sera une star. C'est dans le show-business, sur scène ou à la télévision, qu'il montrera l'étendue de son talent, de son charisme, de son sex-appeal. Mais la Tasmanie n'est pas prête pour un tant de glamour. Son père se désespère d'avoir un fils qui préfère les poupées, la mode, la coiffure aux voitures ou au hockey et au collège, il lui faut rester discret pour ne pas devenir une cible. Les ''tapettes'' se font tabassées et Julian tient trop à sa peau pour faire des vagues. Quand son père est muté à Hobart, la capitale de l'état, Julian est déstabilisé. Il doit se faire de nouveaux amis, subir les disputes incessantes de ses parents et par dessus tout trouver sa voie. Car le temps passe et Julian n'a toujours pas percé !

L'histoire d'un petit grassouillet sûr de lui, persuadé d'avoir un Destin, persévérant malgré les petites déconvenues ou les échecs cuisants.
Exaspérant et grotesque, mais aussi attachant, Julian Corkle est le symbole de la différence. Un garçon qui prend soin de sa tenue, qui adore coiffer sa mère, qui vénère Liz Taylor, qui aime les garçons, cela n'a rien de conventionnel dans ce pays de tondeurs de moutons et de joueurs de hockey ou de cricket, dans ce pays où l'homosexualité est punie par la loi.
Avec beaucoup d'humour, D.J. Connell raconte l'intolérance, les préjugés mais aussi l'optimisme. Car Julian Corkle a beau rester dans l'anonymat, rater tout ce qu'il entreprend, se ridiculiser plus souvent qu'à son tour, il n'en demeure pas moins confiant en sa bonne étoile, celle qui le guidera vers le succès. Une ode à l'acceptation de sa différence pleine de fraîcheur et de bonne humeur.
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Julian est adolescent plus qu'enrobé qui préfère les garçons aux filles.
Depuis sa naissance, sa mère lui promet un brillant avenir sous les projecteurs.
Et Julian y croit et tentera tout pour devenir célèbre.
Un livre que j'ai trouvé très long et plutôt agaçant.
Je n'avais qu'une hâte, en terminer avec cette histoire.
J'ai lu toute la fin en diagonale.
Ni l'histoire ni le style ne m'ont convaincue.
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Voici un amusant croisement entre "The Full Monty" et "Priscilla, folle du désert".

Le roman se raconte à la première personne et raconte l'enfance et l'adolescence de Julian Corkle, natif de Tasmanie d'origine irlandaise. Soutenu par sa mère envers et contre tous, il est certain d'être fait pour être une star, la plus grande cela va de soi.

Le roman se focalise principalement sur son adolescence dans les années 70. Julian est fan des célébrités (Liz Taylor en particulier), de la coiffure, des potins, de la boustifaille et... des garçons. c'est là qu'est l'os dans une île où l'homosexualité constistue alors un délit passible d'emprisonnement. Son père et son frère aîné ne lui facilite pas la tâche, loin de là! Quant à sa soeur, elle se préoccupe trop de son hockey pour lui mettre des crosses dans les roues.
A travers le récit de son héros, D.J Connell montre en filigrane les problèmes de la société de cette époque: difficultés économiques, alcool, intolérance... Julian, le "Pinson du Sud" se rêve une vie de VIP, de strass et de glamour alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans le costume du looser de service. Mais toujours demeure l'humour dans le ton du récit.

Si on n'évite pas quelques clichés sur les homosexuels, ce roman reste une bonne découverte. Il ne me laissera sans doute pas des souvenirs inaltérables mais au moins a-t-il le mérite de faire rire, du fait des situations cocasses dans lesquelles se fourre sans arrêt Julian.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman sans prétention qui nous parle de la vie d'un ado dans l'Australie des années 70.

La vie de Julian Corkle débute sous les meilleurs auspices, puisque dès sa naissance, sa mère est persuadée qu'il deviendra une star.
Seulement quelques difficultés se présentent bien vite : Julian aime le maquillage et la coiffure, les tissus raffinés... et les garçons. Ce qui, à l'époque du récit, n'est pas exactement bien vu par la société.
Du coup, les relations du jeune garçon avec son père et son frère aîné sont assez compliquées. Julian ne peut exprimer ses goûts et sa personnalité sans avoir droit au surnom très élégant de "tapette" de la part de son frère et sans se prendre de baffes de la part de son père.

Une fois qu'il quitte l'école, le jeune adolescent décide de prendre sa vie en main et de partir à la conquête de cette vie de star que sa mère lui a toujours promis. Et là, les difficultés commencent : Julian ment, dissimule et, surtout, il se prend déjà pour une star, ce qui passe mal avec certains de ses employeurs.
Les situations rocambolesques sont donc nombreuses. Et le tempérament peu raisonnable de Julian n'arrange rien, même si la fin de l'histoire réserve une belle surprise au jeune homme.

Ce roman se lit très rapidement et est très sympathique à lire. Seul bémol : le style parfois un peu décousu de l'auteure qui saute parfois du coq à l'âne. Il m'a parfois fallu quelques secondes avant de m'y retrouver dans le récit et de savoir où on en était dans l'histoire de Julian.
Mais bon, à part ça, c'est un roman qui mérite d'être découvert, surtout si vous souhaitez passer un bon moment de détente.
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critiques presse (1)
LaPresse
19 juin 2011
On sent qu'une partie du mordant et de l'ironie de la romancière, de l'acidité du portrait qu'elle trace d'une société bien-pensante, a été... lost in translation
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Il est quelle heure ?
Je dois être à mon travail à cinq heures.
- L'heure de la bière, je pense.
Trévor se marre en consultant sa montre digitale.
- A vue de soif, il est trois heures !
(...)
" Avec la bière, on ne se trompte jamais ! ", est une des phrases favorites de mon père.
p. 256
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