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Harry Bosch tome 20 sur 27
EAN : 9782702156506
432 pages
Calmann-Lévy (04/05/2016)
  Existe en édition audio
3.68/5   411 notes
Résumé :
Lorsque, dix ans après les faits, le mariachi Orlando Merced succombe à ses blessures, l’inspecteur Harry Bosch hérite d’un vrai cas d’école à enseigner à la jeune inspectrice Lucia Soto. Hormis une balle retrouvée à l’autopsie, les pistes sont inexistantes. Plus ennuyeux, et dangereux pour Bosch, Lucia semble beaucoup s’intéresser à un autre dossier, et mettre son nez là où il ne faut pas. Très ébranlé par la nature de cette deuxième affaire, Bosch décide de passer... >Voir plus
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3,68

sur 411 notes
Dans la grande tribu des auteurs de polars, il en est encore d'importants qu'il me reste à découvrir, il en est même certains dont je devrais avoir honte de ne connaitre que le patronyme... Mais bon, amis "Babéliotes" on a tous nos préférences, ceux dont on ne peut pas rater la sortie du dernier opus.
Pour moi, qui prône pourtant la diversité et l'éclectisme, Michael Connelly est incontournable.
Si ma dernière rencontre avec Harry Bosch, le flic cher à l'auteur (Dans la ville en feu), m'avait laissé sur ma faim, je viens de retrouver l'appétit, et quel appétit mes amis... gargantuesque...puisque j'ai dévoré ce Mariachi Plaza en quelques heures.
Proche d'un candidat au poste de gouverneur et dix ans après avoir été la cible d'un tireur non identifié, un homme meurt des suites de ses blessures.
C'est à Harry Bosch qu'est confiée l'enquête.
Associé à une jeune inspectrice et sous la pression permanente de sa hiérarchie et des politiciens en campagne.
Avec ses manières bien à lui, parfois en marge de la légalité, ce bon vieux Hieronymus (Ne riez pas, c'est son vrai prénom), à quelques mois de la retraite, aura à coeur de découvrir le coupable de ce crime.
Sa jeune collègue, quant à elle, ressort des archives un vieux dossier qui la touche de près. Il lui faudra convaincre son mentor et l'entrainer dans sa quête de la vérité sur cette affaire qui vit des enfants périr dans un incendie d'origine criminel.
Connelly ne fait pas dans le sanglant ou la surenchère de violence, il fait dans l'investigation et l'enquête de terrain. Son flic est un fonceur qui va au contact.
Michael Connelly pointe du doigt les travers d'une société que le pouvoir politique tente de contrôler. Bosch est un poil à gratter que même une hiérarchie aux ordres a du mal à gérer.
Une fois de plus, l'auteur réussit à tenir son lecteur en haleine tout au long de ce roman. L'un des meilleurs de la série consacrée à son policier, il me semble.
Mais, encore une fois, je ne suis pas objectif... Je suis fan...
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Joyeux Noël à tous !

Je suis de retour après 12 jours d'absence .... c'est long pour lire 350 pages. Ce n'est pas que ce roman était mauvais ou qu'il ne m'a pas plu, mais parce que je me suis adonné un peu plus que d'habitude à ma deuxième passion, les jeux de société !

Découverte d'un nouvel auteur pour moi, chose que j'apprécie tout particulièrement. Et une entrée en matière un peu lente à mon goût mais qu'est ce que j'ai bien fait de continuer ma lecture. Dans ce policier, la tension monte crescendo pour finalement nous livrer un dénouement comme je les aime .... Non, tout ne se résout pas d'un coup de baguette magique et tout ne se termine pas dans le meilleur des monde .... c'est la vrai vie qui est décrite dans ce roman. Certaines choses tournent bien et d'autre beaucoup moins bien.

N'est ce pas ça la beauté de la vie? Comme disait l'autre : "La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !"

Donc un roman qui m'a permis de passer un agréable moment. Je m'en retourne maintenant lire ... un nouveau livre .... une nouvelle règle de jeu .... entre les deux mon coeur balance !

Avant d'oublier : "Je vous souhaite une excellente fin d'année 2016 à tous et une année 2017 livresque et ludique à souhait."
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Que c'est bon retrouver ses vieilles chaussettes que l'on enfile avec le vieux pull. C'est comme ça, pour moi, retrouver Bosh et ses manières et ses récriminations et ses attitudes. Mais attention, on vieillit.
Ce n'est pas rien le 20e volet des enquêtes de Harry Bosh . le dernier ? Hum...
Bosh est encore bien là, aux affaires non résolues, avec une jeune recrue, héroïne malgré elle, et tous les deux devront bosser sur une "vieille/nouvelle" affaire. Harry doit transmettre à Lucy, la recrue de son département, les façons de faire (oui les siennes) , son savoir, ses compétences car la porte de la retraite est toute grande ouverte pour Bosh. Il forme la relève.
Mais Lucy, en plus de cette "vieille/nouvelle" affaire du meurtre d'un musicien à Mariachi Plaza, a tout autre chose en tête: élucider l'incendie criminel commis il y a 20 ans, jamais résolu, dans la garderie qu'elle fréquentait enfant. Évidemment, Bosh s'en mêlera.
Encore ici Connelly maitrise le style qui reste assez convenu mais ça, on le sait. Par contre, Bosh change. Il m'a semblé moins bourru, plus retenu, plus affable, même concilant et prévenant. Il est presque devenu un gentil. Vrai, il veillit. Vivre avec une adolescente, lui parler, la regarder grandir et évoluer, ça nous ramollit les principes semble-t-il. Mariachi Plaza nous donne l'impression que c'est la dernière fois que Bosh passe les portes du LAPD. Même si tout n'est pas réglé. Il revoit d'anciennes connaissances, se souvient de ses vieux partenaires ou relations. J'y ai senti un peu de nostalgie. Saluons cette belle connivence entre Connelly et Bosh ! Mais vraiment ? La dernière fois au LAPD? Un leurre ?
À suivre....
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Encore une aventure d'Harry Bosch qui avait échappé à ma vigilance. Je suis la championne des lectures aléatoires qui ne tiennent pas compte des dates de parution... Je retrouve donc notre héros officiant encore au service des "Cold Cases" alors que je l'avais connu plutôt désoeuvré en jeune retraité dans "Jusqu'à l'impensable".

Le voilà en binôme avec une jeune inspectrice Lucy Soto, chargés tous les deux de résoudre une affaire classée depuis 10 ans. A cette époque, un mariachi avait été victime d'un tir éloigné lors d'une représentation. Aucun suspect n'avait été arrêté et l'homme avait survécu à ses blessures, restant cependant paralysé par le projectile logé dans son dos. Sa mort récente ayant permis au médecin légiste d'extraire la balle, il est désormais possible de déterminer l'arme qui l'a tirée et donc de rouvrir l'enquête. Rapidement, Bosch s'aperçoit que sa coéquipière profite de sa position pour se pencher sur un autre affaire non résolue. En 1993, un incendie criminel avait fait de nombreuses victimes parmi les occupants d'une crèche clandestine et Lucy, alors enfant, avait fait partie des rares survivants. Bosch comprend parfaitement qu'elle ait à cœur de trouver le ou les coupables de ce crime impuni. Ils vont donc mener officieusement les deux affaires de front.

Pour moi, ce titre est loin d'être le meilleur de Michael Connelly. Dans ses ouvrages où officie Mike Haller, l'avocat de la défense, l'auteur décortique les mécanismes de la justice américaine. Ici, je trouve qu'il a agi de la même façon. Tout est d'une précision chirurgicale dans le déroulement de ces deux enquêtes. Certes, le travail est impeccable mais cela manque cruellement d'âme. Connelly ne joue pas ici avec les sentiments, la relation de Bosch avec sa fille n'est que très peu évoquée, la vie personnelle de l'inspecteur est au point mort. En plus, le fait de s'occuper des "cold cases" ne fait pas grimper le taux d'adrénaline, le sentiment d'urgence et l'action n'étant pas toujours au rendez-vous. Je me suis aussi un peu perdue entre les protagonistes de ces deux affaires menées de front. On y retrouve comme d'habitude son lot de corruptions politiques et de querelles policiers-journalistes mais on peut y ajouter une belle leçon de transmission de savoir entre les deux générations réunies par ce duo.

Le tout dernier paragraphe (très émouvant) a contribué généreusement à atténuer ma déception première et j'accorde au final un 11/20 à cette aventure d'Harry Bosch, personnage auquel je suis quand même très attachée, depuis le temps que je parcours les rues de L.A. avec lui.

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Il y a dix ans, un mariachi se fait tirer dessus sur une place bondée alors qu'il jouait tranquillement avec son groupe. Classé comme « balle perdue lors d'une fusillade entre gangs », l'affaire est vite posée sur une étagère, d'autant plus que le bonhomme n'est pas mort. La balle s'est logée dans sa colonne vertébrale mais il a fallu dix ans pour qu'une septicémie l'emporte, permettant le coroner de retirer la balle pour lancer Harry Bosch sur l'affaire. Notre bon vieux héros va évidemment balayer les conclusions bien hâtives de l'époque pour donner à l'enquête une nouvelle direction, bien plus tordue. Il sera accompagné par la jeune Lucia Soto, une « bleue » que Bosch va superviser et qui se révèlera pleine de ressources.
A l'affaire principale du mariachi va s'ajouter une seconde enquête simultanée qui concernera le passé de la jeune femme, aussi complexe que la première. Ils devront découvrir les origines d'un incendie survenu il y a vingt ans, qui a tué une groupe d'enfants dans une garderie illégale au sous-sol d'un immeuble (d'ailleurs, le titre VO est The Burning Room). Autant vous dire qu'ils vont pas compter leurs heures sup', les deux enquêteurs. Comme à son habitude, Michael Connelly donne à son roman un rythme effréné qui emporte le lecteur sans jamais relâcher le tempo. Souvent dans la série, l'auteur souligne l'importance de l'élan d'une enquête, une fois que les pièces se mettent à bouger il ne faut plus s'arrêter et suivre le mouvement. Ce constat s'applique en miroir à la lecture du roman. Comme Harry, le lecteur peut difficilement lâcher l'affaire, et encore une fois on lit un Harry Bosch en quelques jours.
La relation entre Soto et Bosch est vraiment intéressante, on découvre une inspectrice qui pourrait constituer la relève du vieux briscard. Ce dernier va donc l'observer et l'encadrer pendant l'enquête en réalisant son potentiel au fur et à mesure. Les deux se complètent et se découvrent en même temps, et ça donne pas mal d'épaisseur à ce nouveau personnage. Au-delà de ça on retrouve l'entourage connu du héros, sa fille, ses collègues, la presse, les procureurs, sa hiérarchie qui lui met la pression.
Cette pression s'accentue avec tout l'aspect politique qu'elle prend assez rapidement. Les requins sont en campagne et n'apprécieront pas vraiment que les petits secrets qui traînent sous leur tapis soient découverts, la presse s'y met, la hiérarchie est sous pression, Harry et Lucia doivent garder la tête froide. L'univers est maîtrise dans ses moindres détails. Les procédures, les rôles de chacun, les raisonnements et les fausses pistes, tout est crédible et se déroule avec une fluidité hallucinante, mais connaissant l'auteur on n'en est presque pas surpris. Connelly fait dans la mécanique parfaitement huilée, la précision et la psychologie. On est au coeur des rouages complexes de la justice que l'auteur connait parfaitement bien et arrive à retranscrire dans chacun de ses romans. C'est jamais racoleur, grossier ou tape-à-l'oeil, on a l'élégance du polar qui ne prend pas son lectorat pour des débiles.
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critiques presse (1)
LeFigaro
11 juillet 2016
Aux mauvaises langues qui prétendent que Connelly écrit toujours les mêmes livres en moins bien (comme Ian Rankin ou Philip Kerr), ce roman apporte le plus beau démenti.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Ils avaient un camp près de Castaic où ils tiraient au fusil, entraînaient leurs recrues et écoutaient des tonnes de speed metal. Bref, le groupe de haine de base... beaucoup de grand discours et pas grand chose d'autre. Le plus audacieux qu'ils aient jamais fait a été de publier un manifeste raciste et de distribuer des tracts pour inviter les gens à une journée ouverte à leur camp d'entraînement. On les surveillait de près, on avait infiltré un de nos agents dans leur clubhouse et il a été déterminé que ç'avait tout du "tu-causes-tu-causes-mais-tu-fais-rien". Qu'ils ne lanceraient jamais la guerre et que quand elle viendrait, ils se contenteraient de jouer les majorettes.
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Avec deux cafés, un latte et un ordinaire, posés sur un plateau maintenant les gobelets en place et les empêchant de se renverser, Bosch entra dans la cabine d'ascenseur du tribunal pleine de monde. Ne sachant pas trop comment le juge prenait son café, il lui apportait aussi une tranche de cake à la banane et un muffin aux myrtilles dans un sac. Ce serait à elle de choisir.
(...) La salle était vide à l'exception de son assistante qui se tenait dans son réduit à droite du siège du magistrat. La tête baissée, elle travaillait l'emploi du temps du matin et ne remarqua pas Bosch qui s'approchait.
- Meme ? lança-t-il.
Elle en bondit presque de son fauteuil.
- Je m'excuse, dit-il, je ne voulais pas vous faire peur. Je me demandais si je ne pourrais pas entrer voir le juge un tout petit instant. Je lui ai apporté un café, ou un latte.
- Hmm, lui renvoya-t-elle. Elle boit du thé et l'infuse elle-même.
- Oh.
- Mais moi, un petit latte...
- Bien sûr.
Il dégagea le gobelet de son port d'ancrage et le lui posa sur son bureau.
- Vous pensez qu'elle préférera un muffin ou une part de cake à la banane ?
- Elle suit un régime.
Sans un mot, il posa son sac sur le bureau.
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le travail de policier se réduisait de plus en plus à des tâches administratives. Claviers d’ordinateurs et téléphones portables, tels étaient maintenant les outils essentiels de l’enquêteur moderne. Les inspecteurs s’installaient dans des fauteuils à douze cents dollars et portaient d’élégants souliers design à glands. Avec les chaussures à semelles épaisses avait disparu la prévalence de la fonction sur la forme, celle d’une époque où le mot d’ordre de tout inspecteur était de « se bouger le cul et d’aller frapper aux portes ».
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Il lui serra l'épaule et la laissa. Puis il prit sa mallette sur son fauteuil et se dirigea vers la sortie. Il n'y était pas encore lorsqu’il entendit quelqu'un applaudir dans son dos. Il se retourna et vit que c'était Soto debout à côté de son bureau.
Bientôt, Tim Marcia se leva dans son box et se mit lui aussi à applaudir. Puis ce fut au tour de Mitzi Roberts, puis de tous les autres inspecteurs. Alors Bosch se mit dos à la porte, prêt à la pousser pour sortir. Et là, il hocha de la tête pour remercier tout le monde, leva le poing à hauteur de poitrine et le serra fort. Et franchit la porte avant de s'en aller.
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Écoutez-moi bien, Lucia,dit-il. Vous auriez perdu votre temps aux cambriolages Je ne travaille avec vous que depuis quelques semaines, mais je sais déjà que vous êtes un bon flic et que vous ferez une excellente inspectrice. Arrêtez de vous rabaisser. Comme vous venez d’en faire l’expérience, il y aura toujours des gens pour le faire à votre place. Vous aurez juste à ne pas les écouter.
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Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Neuf Dragons » de Michael Connelly, traduit par Robert Pépin, lu par Jacques Chaussepied. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/les-neuf-dragons-9791035413835/
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