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EAN : 9782709637947
263 pages
J.-C. Lattès (24/08/2011)
2.64/5   14 notes
Résumé :
L’Hôtel-Dieu, un matin d’hiver. Thierry va chercher Charles, son fils. A vingt ans, Charles vit une descente aux enfers : la drogue, les dettes et un chagrin d’amour. Il aura fallu cette nuit terrible pour que Thierry mesure toute la détresse de son fils. Pour ne pas s’effondrer, et pour aider Charles à goûter à nouveau à la vie, le père et le fils vont entreprendre ce récit à deux voix, sans en connaître la fin. Où l’on découvre que les failles, la peur de grandir,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La première réaction serait de se dire "mon dieu, mais pourquoi tant de difficultés à vivre et à vivre heureux, eux qui ont tout ?"
Pourtant, on se rend vite compte que ce n 'est pas parce qu'on a tout justement, que la vie en est facilitée. Et ce récit à deux voix montre combien il peut être difficile de vivre et de grandir dans ces milieux très parisiens, très bobo, où tout est apparence.
Un drame survient dans ce petit monde bien huilé, et chacun s'enferme dans sa propre douleur, et chacun cherche à donner un sens à la vie, à sa vie.
Un père qui fait des enfants comme il change de femme, un fils qui se noie dans l'alcool, la drogue et les amitiés sulfureuses, dans un univers de luxe et d'apparence.
On ne ressort pas indemne de ce livre. Quelques beaux moments mais au final un malaise devant cette famille cultivée, qui cite en permanence de nombreux auteurs, comme si la vie de fiction pouvait s'appliquer à la vie réelle. Et cette quête de sens aboutit souvent à l'échec. On finit par se dire que tout cela relève d'un beau gâchis.
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Livre sans prétention. Pour celles et ceux qui aiment Charles CONSIGNY, cela leur permettra de mieux le cerner. C'est un bouquin écrit à quatre mains, le père et le fils. Les chapitres s'enchaînent alternativement par l'un et l'autre. Ce bout d'autobiographie commence avec le père. Le papa donne sont point de vue sur la vie mais surtout sur ses enfants (ex. : il se demande ce que peut bien penser l'un ou l'autre sur telle chose, comment chacune et chacun ont appréhendé la mort d'une de leur soeur...) car Thierry CONSIGNY a sept enfants. J'ai trouvé ce père un peu léger sur le regard qu'il porte sur ses progénitures, sur leurs problèmes, un peu désengagé.
Pour Charles, j'ai ressenti un récit plus authentique, plus de souffrance, des questionnements sans réponse. Il ne parle quasiment pas de sa mère.

Avis personnel : ce qui m'a frappé c'est le décalage qu'il y a lorsqu'on le voit à la télévision et sa solitude, ses angoisses, ses excès dans sa vie de tous les jours. Il a ce visage poupin et le regard un peu ailleurs, ce qui provoque chez autrui de la tendresse pour lui et l'envie de le protéger de je ne sais quoi.
Lu en septembre 2018 - Prix du livre chez JC Lattès : 17€.
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« le soleil, l'herbe et une vie à gagner » est un roman autobiographique à deux voix.

Le père, Thierry Consigny évoque le passé dont la noyade de sa fille, son divorce, ses enfants, ses liaisons. Son discours est empreint de remords. Il reconnaît ses infidélités, le mal ainsi causé à ses femmes et ses enfants.
L'étalage de luxe et de cette vie bourgeoise m'exaspère un peu et j'ai eu du mal à croire à ses regrets et ses envies de suicide.

Le discours du fils, Charles, est violent, franc et curatif. Son amour pour Nathan est omniprésent, sincère et inaltérable, sûrement en opposition aux amours légères de son père. Il « vomit » son dégoût de la vie. Il ne supporte plus la vie de son père, celle des habitants de l'île Saint Louis, des gens de la mode.
Est-ce la mort de sa soeur, l'inconstance de son père qui ont pourri sa vie, altérer sa façon d'aimer ?

L'ensemble des deux textes amène le lecteur à réfléchir sur le couple, l'éducation, la mort, l'homosexualité, la drogue, les familles recomposées.

Le style littéraire est riche et les auteurs font de nombreuses références aux oeuvres littéraires.

Le père et le fils se dévoilent énormément dans ce roman et ces confessions sont très courageuses. Leurs expériences peuvent être utiles au lecteur et en ce sens, ce récit, très personnel n'est pas une simple confession polémique mais une réelle réflexion sur un mode de vie.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Le titre était alléchant, et un écrit à deux voix d'habitude j'aime.
Mais cette lecture est décevante, je ne trouve rien à partager avec les personnages égoïstes qui évoluent dans un univers de fête, de plaisirs, de coke, et de meubles de famille...
(lu 2013)
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Le style (ou son absence) rend la lecture extrêmement pénible. Un jeune homme qui a totalement intégré son oppression répand son homophobie pourtant cause de son mal être. La description de cette famille tradi et ultra privilégié vais son pesant de cacahuète . on pourrait croire une caricature
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critiques presse (1)
LeFigaro
23 septembre 2011
Dans Le soleil, l'herbe, et une vie à gagner de Charles Consigny et Thierry Consigny, l'un se demande ce qu'il a fait de sa vie, l'autre ce qu'il veut en faire. […] Un beau livre de confessions qui donne à méditer.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Aujourd'hui j'arrive mieux à le vivre, et rassurez-vous je ne suis pas "une folle", je suis un jeune garçon normal, comme tous les autres, qui préfère juste les autres garçons normaux.
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Page 108 : Spinoza a écrit que "les pires tyrans sont ceux qui savent se faire aimer".
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