Entrer dans l'hiver de la vie, étape difficile s'il en est, surtout quand au cortège du deuil et de la solitude vient se greffer celui de la précarité et de la maladie.
Marcelline semble cumuler son petit lot de casseroles quand Ferdinand son veuf de voisin la découvre à moitié ensuquée par les émanations de gaz qui se sont échappées de sa cuisinière. A-t-elle voulu passer l'arme à gauche?
Ferdinand, n'ose surtout pas poser les questions qui pourraient froisser. Il entoure sa voisine d'une délicate bienveillance et repart bien décidé à suivre tout cela d'un peu plus près.
Une ambiance qui rappelle Les enfants des marais, le très beau roman de
Georges Montforez que
Jean Becker a si bien adapté au cinéma.
Un sujet pas évident : vieillesse, deuil et solitude, traité avec humour et délicatesse.
À lire au coin du feu...
Un roman qui rapproche les générations.
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