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Les nouveaux mystères de Marseille tome 5 sur 13
EAN : 9782253120568
440 pages
Le Livre de Poche (08/10/2008)
3.85/5   40 notes
Résumé :
Marseille, avril 1906. Dans le parc de la propriété "La Mitidja" est retrouvé un cadavre... vieux de dix ans ! Quelques jours plus tard, un employé des lieux meurt brutalement après avoir reçu des lettres de menaces. Honoré Castellain, propriétaire et premier suspect, est soupçonné mais aussitôt relâché. En chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, Raoul Signoret se passionne pour l'affaire, aidé de son fidèle oncle Eugène Baruteau, chef ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Marseille 1906. Cette enquête sur fond de colonialisme va faire voyager notre petit reporter jusqu'à Béziers et en Algérie à la recherche de l'identité de la morte retrouvée enterrée dans le jardin d'un grand propriétaire marseillais dont la famille a fait fortune dans ce département algérien qui est encore la France. Ensuite, le contremaître est explosé à la nitroglycérine et un ouvrier est exécuté par deux tueurs en plein bar... heureusement que Raoul est suspendu un temps par son affreux directeur pour cause d'insubordination quand il critique le colonialisme dans son article lors de l'ouverture de l'Exposition Coloniale qui se tient dans sa ville. Puis il est invité par son ami d'enfance Edouard Castellain, le fils du propriétaire suspecté, à des séances de spiritisme et de tables parlantes dont il va découvrir la supercherie avec l'aide de sa belle épouse Cécile.
J'aime beaucoup cette série des Nouveaux Mystères de Marseille parce qu'habitant cette ville, je la découvre au siècle dernier dans une ambiance surannée mais délicieuse.
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Dans la série des "Nouveaux mystères de Marseille", les meilleurs volumes sont ceux où une touche de fantastique ou de surnaturel vient ajouter du piment à l'enquête. En bon matérialiste athée qu'il est, Jean Contrucci nous démonte toujours les machinations diaboliques de personnes, prêtres ("La faute de l'abbé Richaud") ou charlatans (le présent volume et quelques autres), qui abusent le chaland en lui faisant croire à un monde invisible. Malgré tout, ça tient en haleine, et bien. Dans "Le spectre de la rue Saint-Jacques" c'est le spiritisme, tel qu'il était en vogue dans les salons bourgeois à la Belle Époque, qui est visé. Dans la famille Castellain, on vit de la culture de la vigne en Algérie et de l'importation à Marseille du fameux vin de la Mitidja. Ce commerce "juteux" rapporte beaucoup d'argent mais fait des jaloux au sein même du clan familial. le squelette d'une jeune femme, retrouvé enterré dans "La Mitidja", nom de la propriété Castellain à Marseille, va être l'occasion de quelques règlements de compte internes et va réveiller des secrets de famille que l'on croyait bien enfouis. Les "esprits" s'en mêlent pour désigner Honoré (sic !), le patriarche arrogant, comme le coupable idéal. C'est sans compter sur l'astuce et la ténacité de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au "Petit Provençal" et son oncle Eugène Baruteau, chef de la police marseillaise, qui une fois n'est pas coutume vont travailler main dans la main pour démonter cette sinistre machination. Cécile (la femme de Raoul) se met en danger une fois de plus. Bien écrit, humoristique à souhait, bourré de références historiques (l'auteur est un des meilleurs connaisseurs de l'histoire de Marseille), ce polar constitue un des fleurons de la série.
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L'histoire se déroule à Marseille au début du XX ème siècle et l'intrigue commence par la découverte d'un cadavre vieux de 10 ans. Peu de temps après cette découverte macabre, un employé des lieux est lui aussi retrouvé assassiné. L'enquête policière piétine puisqu'un suspect est arrêté mais bientôt relâché. Raoul Signoret, journaliste pour le journal «Le petit provençal» s'intéresse à l'affaire, bien décidé à découvrir le mystère et d'en être le premier informateur public. Il entraîne avec lui son oncle Eugène Baruteau, chef de la police. Mis à pied peu de temps après pour avoir refusé de chanter les louanges du colonialisme, Raoul est alors dégagé de toute obligation mais toujours déterminé à percer l'énigme qui se cache derrière ses étranges meurtres. Aussi, se retrouve-t-il engagé, avec son épouse Cécile, dans d'inexplicables séances de spiritisme. Peut-on toujours tout expliquer de façon cartésienne et logique ? Et si le meurtrier (ou la meurtrière) était en réalité un fantôme?
Roman envoûtant très bien écrit, de façon claire et légère. Chaque page nous donne envie d'aller plus loin pour découvrir enfin le «clou» de l'affaire. Mêlant spiritisme et communion avec les non-morts (les fantômes dont les âmes sont toujours présentes sur terre), ce roman est intriguant jusqu'au bout. Jean Contrucci est également l'auteur d'autres romans intitules «Les nouveaux mystères de Marseille» et je ne m'aventurerais pas à en faire la critique puisque je ne les ai pas lus mais je suppose qu'ils doivent être tout aussi entraînants.
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Je sais, je lis les épisodes des Nouveaux Mystères de Marseille dans le désordre… mais c'est sans influence sur le plaisir renouvelé de cette lecture.

Ce roman constitue en effet le cinquième opus de la série. Il se situe au printemps 1906, pendant l'Exposition Coloniale se tenant pour la première fois en France sur les terrains de ce qui deviendra le Parc Chanot. Car l'intrigue se noue cette fois dans la famille d'un très riche négociant en vins, propriétaire d'un immense domaine viticole en Algérie, d'un hôtel particulier rue Saint-Jacques et d'une propriété d'agrément dénommée La Mitidja, sise sur la commune résidentielle de Saint-Julien.

C'est dans le parc de cette résidence qu'une lettre anonyme conduit à la découverte d'ossements humains vieux d'une dizaine d'années et qui ont partiellement échappé à la destruction par la chaux vive à laquelle ils étaient destinés. le meurtrier n'avait sans doute pas de notions de chimie suffisantes ou était bien maladroit….Il n'a pas arrosé avec suffisamment d'eau…Mais qui est la victime ? D'autant plus troublantes sont, à quelques jours de cette macabre découverte, la mort plus que suspecte d'un patron carrier, puis de l'amant de sa femme, puis enfin de deux jeunes malfrats retrouvés dans les collines…

Le couple indissociable que forment Raoul Signoret, reporter judiciaire au Petit Provençal – journal socialiste à ne pas confondre avec le Petit Marseillais, journal calotin – et son oncle vénéré Eugène Baruteau, patron de la police marseillaise, va donner la mesure de ses compétences en démêlant un écheveau de présomptions difficile à manier. Ce qui conduira Raoul et sa douce Cécile jusqu'en Algérie, en passant par quelques séances de spiritisme, loisir fort à la mode en ce début de siècle pourtant si riche en progrès technologiques…

La critique sociale – ici, le colonialisme – est toujours sous-jacente, surtout vue à travers les yeux d'aujourd'hui. Ce qui me ravit toujours autant dans ces lectures n'est pas là. C'est la peinture du bonheur conjugal et familial, et les descriptions homériques des repas du dimanche midi ou du samedi soir devant le coucher de soleil flamboyant du cabanon. Et puis les excellentes recettes de Thérèsou, la tante de Raoul, comme celle de la soupe au pistou que je retrouve ici, après celles des alouettes sans tête, telle que ma mère et mes tantes les pratiquaient du temps lointain de ma jeunesse.

J'en déduis – peut-être à tort – que l'auteur est heureux en ménage comme je le suis ….Encore une bonne raison de lire ses ouvrages !
Lien : http://www.bigmammy.fr
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En 1906, à Marseille, un cadavre vieux de dix ans est découvert sur la propriété d'un notable. Quelques jours plus tard, un employé est trouvé mort sur les lieux. Les soupçons se portent aussitôt sur le propriétaire, Honoré Castellain, suspect évident avant d'être mis hors de cause.
Raoul Signoret, journaliste au Petit Provençal, mène alors l'enquête à la recherche d'informations et travaille en tandem, pourrait-on dire, avec son oncle, le chef de la police marseillaise.
Comme pour les autres livres de la série, on trouve en trame de fond de l'enquête, les évènements historiques de la période. Ainsi, en avril 1906, l'exposition coloniale à Marseille fait la une et les gros titres de tous les journaux. La Belle Epoque c'est aussi la grande vogue des séances de spiritisme chez les bourgeois ... et donc, quoi de plus normal d'être amenés à visiter les esprits de la rue Saint-Jacques.
C'est toujours un grand plaisir de suivre les enquêtes de Raoul Signoret et l'on attend la suite avec impatience.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On peut d'ailleurs être un grand savant et un grand naïf. Savez-vous que Chasles, le grand mathématicien, collectionneur de lettres autographes, s'est fait refiler par un escroc des lettres signées Jeanne d'Arc ou Cléopâtre et n'y a vue que du bleu ? Il ne s'étonnait même pas que la reine d'Egypte écrivît en français !
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- Figurez-vous que ce qu'on vient d('entendre c'est une mine qui a pété dans la carrière de Fondacle. Et vous savez qui vient de la faire péter ? Botazzi. Juste au moment où on vous parle de lui et on vous dit qu'il a un caractère de cochon : Boum ! Il nous engueule par mine interposée. Si on avait voulu le faire exprès...
- Allons le trouver, proposa Raoul. Il m'a l'air de péter de joie. Profitons-en.
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- Vous savez, Gu, comme disait si justement Montaigne, "si haut qu'on soit placé ..."
- Eh bien ?
- " ... on n'est jamais assis que sur son cul !"
- Il disait ça Montaigne ?
- Parfaitement.
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Les deux femmes appartiennent à plusieurs organismes caritatifs grâce auxquels les bourgeoises espèrent du ciel le pardon des saloperies commises par leurs maris.
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Hmm! Méfions-nous de l'eau qui dort .J'en ai vue d'autres ,des bécasses à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession.Elles étaient redoutables pour deux.
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