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Les Annales de la Compagnie Noire tome 2 sur 13

Alain Robert (III) (Traducteur)
EAN : 9782290329924
413 pages
J'ai lu (01/04/2005)
4.3/5   468 notes
Résumé :
D'étranges disparitions se succèdent dans la ville de Génépi : cadavres et vivants se volatilisent, proies d'un mystérieux commerce nocturne. Y aurait-il un rapport avec le château noir, cette sombre éminence qui domine la ville, cette verrue monstrueuse qui semble croître de jour en jour ? Possible... La Dame, elle, semble prendre la menace très au sérieux et dépêche la Compagnie sur place pour voir de quoi il retourne. Coincée entre l'horreur qui grandit aux abord... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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sur 468 notes
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Glauque mais prenant ;

Second round avec la compagnie noire. Ni bonne ni mauvaise, juste des soldats et des épées à louer dans une atmosphère de fantasy moyenâgeuse. le quatrième de couv fait référence à Sergio leone pour sa façon de revisiter les Western. Juste analogie. On patauge dans la boue, la fange, on en a jusqu'aux genoux...

Dix ans déjà au service de la Dame, la compagnie s'est forgée une fameuse réputation de nettoyeur de pestilence rebelle, où qu'elle se mette à sentir. Pas si vicieuse qu'on le prétend, mais la terreur la précède où qu'elle aille et les rebelles flanchent et démissionnent à la simple évocation de son arrivée.
La compagnie est envoyée dans la province de Tally, pour mater une énième rébellion avant que la Dame ne l'envoie à Génépi où un très énigmatique château noir attire son attention.
Génépi : Une sale petite bourgade où l'on crève de froid dans la rue, et où les cadavres disparaissent. Corbeau, déserteur avec Chérie (voir Les Annales de la Compagnie noire tome 1) y joue d'ailleurs un rôle primordial.
Mais quel secret recèle ce château noir ? quel secret poursuit la compagnie noire ? la promesse de son anéantissement ?

Ce second tome nous plonge plus profondément encore dans les noirceurs de l'univers crée par l'auteur. Notamment à travers un nouveau personnage "guest star" : Marron Shed, un être veule, poltron, naïf et mesquin mais qui se découvre au fur et à mesure des ressources noires, des résidus insoupçonnés de courage qui font que finalement on va finir par s'intéresser à son devenir.
Il y a moins d'action dans ce tome, où la dimension épique est quasi totalement absente. Il n'y a pas de héros au grand coeur, mais du sale type à la pelle, menteur, tueur. Digne de la compagnie noire quoi...
Cette compagnie noire justement, assez discrète finalement dans ce second tome, presque un personnage secondaire au profit d'individus comme Shed et quelques incontournables comme Toubib.
Une histoire très lente. A ce stade (début de l'action page 280) on ne parle plus d'histoire longue à démarrer. C'est noir certes, mais toujours un peu mou. Dommage.

Un second tome qui marque un tournant dans le devenir de la compagnie noire. La suite à voir : La Rose blanche.
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Ce tome 2 confirme que les Annales de la Compagnie Noire ne sont pas faites pour moi.

J'admets qu'il me semble de meilleure qualité que le premier. le style est plus aéré, les chapitres plus courts, je l'ai lu avec plus de facilité.

Ce qui me dérange le plus n'est pas le fond mais plutôt la forme. Il y a là tous les éléments réunis pour me plaire, pourtant :

Je ne m'attache à aucun personnage, peut-être un peu à Corbeau (et quand je lis les dernières lignes, je ne peux que rire nerveusement ...)

Les asservis (qui pourraient être effrayants à souhait) ne m'évoquent rien, c'est à peine si j'arrive à me les représenter, leur façon de combattre à bord de tapis volants et à l'aide de sorts farfelus me laissent sur la touche.

Je pense également que vivre le récit par le regard de Toubib qui, comme son nom l'indique, est davantage médecin que guerrier, me frustre beaucoup : j'ai toujours l'impression d'avoir assisté aux événements que de loin, jamais dans la tourmente, jamais au coeur du brasier. L'acier et la sueur s'égrènent au fil des chapitres et pourtant, dès que ça chauffe, nous voilà relégués au second plan, tout au-dessus des gradins, où on ne peut voir que des lancés d'oeufs colorés, de poussières corrosives, de fils multicolores et entendre des BAM et des bam-bam-bam, pour nous faire comprendre que ça a l'air de péter sec là-bas. Ce n'est pas ce que j'aime dans un récit de Fantasy (aussi Dark soit-elle, d'ailleurs)

Peut-être suis-je trop jeune pour apprécier les aventures de la Compagnie Noire ? N'aurais-je pas sauté de joie en lisant un truc pareil si d'aventure, j'avais été capable de lire quoi que ce soit en 1984 ? (je suis né 4 ans plus tard :) ) C'est peut-être générationnel : les cinquantenaires bien tassés se rappelleront leurs premiers amours en lisant les Annales de la Compagnie Noire et je ne pourrai pas les comprendre, comme je ne pourrai pas comprendre le fait qu'ils écoutent tant Depeche Mode... générationnel, je vous dis.
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Ce 2ème Tome est excellent ! Moins de batailles que dans le 1er roman mais le scénario est très fouillé, captivant et l'ambiance qui s'en dégage est palpable ce qui donne un coté " DARK fantasy " beaucoup plus prononcé que dans le précédent.
L' histoire ( qui se passe 6 ans après la défaite " bactériologique" des Rebelles au château de la Dame ) tourne autour d'un Château Noir d'obsidienne mystérieux dans la ville de Génépi ou la pauvreté est à son comble et ou les morts jonchent les rues régulièrement dû en grande partie à un hiver très rigoureux.
L' histoire au trois quarts va reposer sur un personnage " Shed " propriétaire d'une auberge endetté trouillard et lâche qui pour survivre et garder son établissement va devoir s'associer avec un de ses clients " Corbeau " qui lui est en fuite depuis la fin du 1er tome avec sa petite protégée " Chérie " qui est apparemment " la Rose Blanche " que tous les rebelles attendent. de ce fait ils vont vendre afin de gagner de l'argent des corps morts ou vivants à ce château maléfique. Pour quelle raison le château en a besoin, à vous de le découvrir...
Mais la Dame dépêche le " toubib " et ses acolytes de la Compagnie Noire à Génépi afin qu'ils y fassent une enquête concernant les étranges disparitions de ces cadavres. de là, différentes péripéties haletantes vont suivre jusqu'à la fin du roman. le côté le plus intéressant du Roman a été pour moi l'évolution vers le côté obscure de " Shed " et de voir jusqu'ou est capable un homme pour s'en sortir ainsi que le personnage principal le " toubib " qui devient de plus en plus " humain " et le "maître à jouer" dû à son caractère posé et très réfléchi.
Le style est beaucoup plus fluide que dans le 1er avec des descriptions plus importantes ( est-ce dû à l'auteur ou à un changement de traducteur ? ) et reste très visuel avec des dialogues qui sonnent toujours aussi juste allant dans le vif du sujet. Une fois que vous avez commencé, il est difficile de ne pas continuer jusqu'à la fin sans s'arrêter. de plus on se prend de plus en plus d'affection avec les personnages de cette Compagnie ou commence à s'éveiller chez eux une certaine conscience
Je suis déjà pressé de retrouver le toubib, Qu'un Oeil, Gobelin et tout le reste de sa clique et m'en vais commencer à lire le 3ème car l'auteur a réussi a créér pour l'instant de ce cycle une addiction. Il est certain que si les 11 autres sont de cette facture je vais tous me les enquiller en peu de temps. Sur ce, bonne lecture....

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Allez hop un bon 5 pour ce tome 2!
J'ai réellement pris plaisir à retrouver tous ces mauvais gars de la Compagnie Noire, Toubib, Gobelin, Qu'un oeil, Corbeau et tous les autres.
Même constat que pour le premier tome: il m'a fallu quelques pages avant de plonger vraiment au coeur de l'histoire, laquelle, il faut bien le dire, ne brille pas par son évidence au début. Donc perdu au début et du mal à accepter l'écriture de l'auteur. les chapitres sont courts, voire très courts, on passe d'une ambiance à une autre sans trop savoir de quoi il retourne, on ne peut que subir ce parachutage à donner la gerbe sans trop sa plaindre. Mais passées les premières nausées, on se sent mieux, on entre progressivement dans cette histoire qui se dessine délicatement mais sûrement. L'auteur dose parfaitement l'arrivée de tous les éléments pour la construire et prouve au passage sa grande maîtrise du récit qui se concentre sur quelques personnages importants. Importants pour l'histoire mais également pour le cycle entier. En effet le rôle que prend Toubib au profit d'autres ( c'était déjà le cas dans le tome 1), ne se limite pas à cette histoire. En atteste le dernier quart du bouquin qui se veut plus révélateur qu'on ne pouvait s'y attendre.
Outre l'histoire, j'ai particulièrement aimé la réflexion sur le mal, sous jacente que j'y ai décelé. En effet, l'auteur nous propose une seconde grille de lecture alors qu'il place face à une incarnation de ce qui semble être le mal absolu, ses personnages, qui sont loin d'être des bons samaritains. de plus il joint à la danse de nouveaux dont les moeurs et la morale n'ont rien à leur envier. Mais l'auteur place l'argent au centre de son histoire et propose une réflexion sur la cupidité. Car c'est bien la cupidité et rien d'autre qui permet, par le biais de l'argent et des talismans ( bien que peu présents, ces babioles endossent un rôle essentiel), au château de grandir, de vivre, d'exister... Vous aurez sans doute noter que je parle de celui ci comme d'un personnage. Et c'est bien parce que c'est le cas. En soi il n'est que l'incarnation d'une chose bien sombre dont je tairai l'ampleur, et pour laquelle vous devinez qu'il joue le rôle majeure. Mais l'auteur le considère réellement comme un personnage, et il ne peut en être autrement. Celui ci incarne la toute puissance malfaisante, une entité démoniaque, abjecte, noire qui dégouline d'horreur, et qui est réduite à l'argent. du moins dans les 3 premiers quarts du bouquin avant que les choses ne s'enveniment.
Bref j'ai adoré ce bouquin, tout comme le premier, tout comme sans doute le suivant...
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la Compagnie Noire s'est rangée aux côtés du « mauvais » camp. Cette dichotomie est toute théorique tant les salopards appartiennent aux deux factions, avec toutefois un penchant assez net pour les Rebelles. En effet, ces hommes n'hésitent pas à abuser de tout et de tous (viols de jeune fille muette, assassinats, pillages,…), alors que nos mercenaires se contentent du strict minimum en terme d'exaction et font même preuve d'une once de chevalerie en se portant au secours de jeune fille muette. Ce sera une fois de plus le cas avec le Château Noir, Toubib et sa bande devront faire des choix et parfois dans en s'efforçant de sauver la veuve et l'orphelin. Parfois.

Les comportements des uns et des autres ne sont pas totalement cartésiens, et le lecteur se plonge donc dans une histoire ou la distinction entre le bien et le mal est toute relative. Les événement nous sont contés par l'intermédiaire des Annales de la Compagnie Noire, tenues par le médecin de la troupe Toubib, sans doute le plus expansif et volubile de tous.

Alors, est-ce une reprise des éléments d'une tambouille dont l'alchimie a parfaitement opéré ?

Glen Cook ne choisit pas la voie de la facilité; et si lors du premier tome nous avions une intrigue somme toute assez linéaire transmise d'une seule voix, le Château Noir nous invite à suivre l'aventure sous deux angles différents et presque opposés.

Ainsi, plongeons-nous dans les quartiers chauds de Génépi, qui est pour moi un digestif à base de plantes fort savoureux. En revanche, si pour Glen Cook, l'alcool coule à flot dans les artères de Génépi, il s'agit non pas d'une boisson mais d'un coupe gorge de première catégorie dans la puanteur et la déliquescence ne sont ralenties que par les températures polaires y régnant. En ce lieu « magique et divertissant », se tient une auberge qui n'en a que le nom, le Lis. le patron Marron Shed est un poltron reconnu et abusé par la plupart des malfrats du coin. Autre particularité du triste sire, il a le don de s'endetter de manière chronique, c'est un panier percé. Il ne doit son salut jusqu'à présent qu'à sa jeune employée, belle et muette, couvée et protégée par un énergumène assez mystérieux et effrayant. Il sa fait appeler « Corbeau »…

Pour autant, l'action n'est pas recalée au fond la classe, le lecteur aura le loisir de suivre quelques échauffourées, des coups bas, des trahisons, des peines de coeur (si,si), et un ultime combat de virtuose.

Bref, je suis presque aussi conquise que lors de ma découverte. Presque, car le début est un peu poussif à mon goût, et la quasi absence d'un de mes personnages préférés tempère ma flamme.


Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le lot du mercenaire ne comporte ni déontologie ni choix moral. Fondamentalement, le mercenaire s'abstient de tout questionnement éthique, ou, au mieux, redéfinit les critères traditionnels pour les accorder aux exigences de son mode de vie. Ses grands problèmes deviennent la manière dont il s'acquitte de son travail, son efficacité en mission, son degré d'adhésion à l'inébranlable fiabilité requise par ses camarades. Il déshumanise le monde extérieur à son équipe. Alors tout ce qu'il accomplit, ou ce à quoi il assiste, devient plus ou moins insignifiant tant que la Compagnie n'en fait pas les frais.
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Les gens ont besoin de haïr, il leur faut incriminer quelqu'un à qui imputer la responsabilité de leur propre médiocrité.
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Je ne crois pas au mal absolu. Je me suis déjà expliqué à ce sujet dans certains passages des annales, et d’une façon générale cette opinion transpire dans ma façon de rapporter toutes mes observations depuis que je suis le rédacteur en titre de ces chroniques. Je nous trouve comparable à l’ennemi, et je crois que les notions de bien et de mal sont déterminés par après les événements par ceux qui survivent. Il est bien rare de trouver parmi les hommes une incarnation de la bonté ou du mal. Lors de notre guerre contre les rebelles, il y a huit ou neuf ans, nous avons lutté dans le camp réputé mauvais. (…) Au moins, les salauds dans cette affaire étaient francs du collier.
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Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Tous tètent le sein de la mort. Tous s'inclinent devant ce monarque silencieux. Ce souverain des ténèbres lève un doigt. Une plume volette et se pose à terre. Nulle raison dans son chant. Les bons partent jeunes. Les mauvais prospèrent. Il règne sur les seigneurs du chaos. Son souffle apaise toutes les âmes.
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On ne demande pas à un type armé d'un canif d'abattre une forêt et de bâtir une ville. Il n'est pas outillé pour cela.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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