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EAN : 9782842655648
238 pages
La Decouvrance (07/07/2008)
3.15/5   10 notes
Résumé :

Le célèbre navigateur et explorateur britannique, James Cook (1728-1779), a réuni dans cet ouvrage quelques extraits de ses journaux de bord tenus durant ses trois voyages successifs autour du monde : 1768-1771, 1772-1775 et 1776-1780.

C'est au cours du dernier voyage qu'il disparut en défendant ses hommes lors d'une émeute aux îles Sandwich (Hawaï). Il a parcouru l'océan Pacifique, de l'océan Antarctique au détroit de Béring, des côtes de l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un récit de voyage captivant, et aussi bien émouvant.
Ce livre est composé d'extraits, ce qui nous évite sans doute les passages les plus fastidieux. Cook relate les conditions de navigation, la volonté inébranlable d'améliorer les cartes marines par l'exploration des mers inconnues, dans de fragiles coques de bois, à la voile. On est saisi d'émotion lors des tempêtes, on frémit avec l'équipage quand le vaisseau frôle des récifs, tout cela géré par Cook avec un grand sang-froid et une certaine modestie : on sent l'homme de devoir, passionné, déterminé mais sans vanité aucune. Il est aussi passionnant quand il justifie ses choix de navigation et les noms donnés aux terres découvertes.
Et puis les rencontres avec les "naturels" : Cook a avant tout le souci de l'approvisionnement et de la sécurité de son équipage, troquant de la nourriture, des animaux contre des clous et des perles de verre (une arnaque, soit dit en passant). Mais il se fait de véritables amis parmi les Tahitiens par exemple, et montre malgré tout un certain respect des populations locales, décrites sans jugement (y compris les anthropophages néo-zélandais), sans trace du racisme qui sera inventé au siècle suivant pour justifier la colonisation.
On aimerait parfois en savoir plus sur le mode de vie des îles où le vaisseau séjourne, mais on sent le désir sans relâche de reprendre la mer et de poursuivre les explorations.
Par contre, cette édition manque cruellement de cartes, et c'est frustrant de lire que le dessinateur du bord a réalisé nombre d'illustrations, sans pouvoir les admirer.
La traduction est très convenable mais l'édition comporte pas mal de coquilles.
Challenge Globe-Trotter (Îles Cook)
LC thématique de juin 2022 : "Titres à rallonge"
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Je ne connais rien à la navigation, ne sais pas grand chose des grands explorateurs, si ce n'est ce que j'ai appris en cours et ça remonte à... loin ! Mais nous n'en avons pas besoin ici. C'est le journal de bord du Capitaine Cook, narrant ses voyages autour du monde, et principalement en Océanie (Tahiti, Nouvelle Zélande, îles Marquises, Sandwich, et îles Cook) . Cook n'est pas un écrivain, et cela se ressent, ça manque de... liant. Il relate essentiellement et factuellement ses rencontres avec les naturels, leurs découvertes de la faune et la flore, les us et coutumes de ces peuples, pas toujours accueillants, voire même quelques fois cannibales. On découvre également de belles illustrations, des portraits d'indigènes, des paysages, des outils... de ces écrits ressort le respect que le Capitaine Cook avait envers son équipage et toutes les personnes rencontrées. Il essayait toujours de parlementer. A chaque escale des trocs se font avec les autochtones, échanges de nourriture principalement, contre des clous, des armes etc.
Le Capitaine King prend le relais pour la dernière partie du récit, suite à la mort du Capitaine Cook dans de tragiques circonstances.
Quelles vies ont eu ces hommes, ces grands découvreurs, j'admire leur courage.
Je tenterais certainement une biographie qui sera, je n'en doute pas, passionnante.
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Ce livre est tiré directement du journal de James Cook, c'est du direct, et comme il n'y a pas de notes pour contextualiser le récit, on a du mal à comprendre qui est qui parmi les voyageurs et même où on est, avec le peu d'informations que nous livre Cook. Ça manque de cartes aussi.
C'est très intéressant, mais il faut soi-même faire l'effort de replacer le récit dans son contexte historique, faire des recherches sur internet (C'est l'occasion de voir les magnifiques illustrations auxquelles on a échappé).
Cela dit, quand on a fait cet effort, c'est un livre marquant, qui reste en mémoire et qui nous laisse cette impression d'avoir fait le voyage avec lui.
Le premier récit passe par Tahiti et les iles de polynésie, jusqu'à la Nouvelle Zelande et le voyage, émaillé de rencontres et de difficultés de communication nous fait mesurer le courage de ces pionniers de l'exploration, qui risquaient leur vie à chaque accostage, face à des "naturels" au mieux méfiants, au pire hostiles, rarement amicaux. Finalement c'est la maladie qui va décimer le tiers de l'équipage lors de leur retour !
Le deuxième est beaucoup mieux écrit, et il nous fait part de ses sentiments, de ses sensations de manière beaucoup plus fluide, l'écriture étant plus travaillée. Il pousse jusqu'aux glaces du grand sud.
Le troisième est émouvant parce que terminé par le capitaine King, dans une confusion fatale dont le capitaine Cook, si habile jusqu'alors, n'a pu se sortir !
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J'avais commencé cette lecture avec un peu d'appréhension, craignant de m'ennuyer, mais j'ai été agréablement surprise. N'ayant pas l'habitude de lire des carnets d'explorateurs ou de naviguateurs, je pensais que leurs écrits ne seraient qu'une suite de détails précis sur la navigation (longitude etc), or non. Cela est agréable de sortir de sa zone de confort !

Dans ces carnets, James Cook nous narre les trois voyages qu'il a pu effectuer, découvrant certaines îles, vérifiant l'exactitude d'autres. Il semblait être une personne courageuse, osant sans cesse aller dans des zones dangereuses.

J'ai apprécié les détails concernant certains peuples, les "naturels", comme il les appelait, notamment leurs us et coutumes. Les récits sont agrémentés de croquis que j'ai beaucoup aimé, nous présentant des tenues traditionnelles, des bijoux et instruments de musique, mais aussi des armes, divers objets ou les plantes découvertes (entre autres).

J'ai été étonnée de voir parfois la facilité avec laquelle le capitaine Cook et ses matelots arrivaient à échanger avec les naturels, et le plaisir de ces derniers à recevoir des clous et de la verroterie.
Certains peuples étaient beaucoup plus amicaux que d'autres et j'ai appris avec tristesse la fin malheureuse du capitaine.

Lecture donc très agréable et dépaysante qui m'a permis de sortir de ma zone de confort. J'y ai pris du plaisir et pense retenter ce genre de lecture par la suite !

P.s : le site Gallica est une véritable mine d'informations et je remercie chaleureusement les gens qui ont scanné les pages une à une avec beaucoup de patience !
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C'est fou ce qu'on peut trouver sur le site Gallica ! Ici un bouquin écrit en vieux français et traduit de l'anglois relatant les voyages d'un type qui n'avait pas froid aux yeux.
J'adore les récits de marins, d'exploration mais là c'est un peu brut, il n'y a pas de contexte, le carnet de bord est toutefois intéressant. Sa découverte de îles des Amis (actuel Tonga), Ulitea (Raiatea en Polynésie française), et en Nouvelle-Zélande, notamment sur les îles Cook qui portent encore son nom.
Il y a des croquis des îles, des descriptions détaillées des passages que son navire emprunte et des côtes qu'il aborde. Quand je lis qu'il a reprit la route vers 16h avec un vent très frais, j'ai des étoiles dans les yeux, c'est une passion étrange que j'ai depuis ma jeunesse, pourtant j'ai le mal de mer, j'ai peur quand je ne vois pas mes pieds dans l'eau et je n'aime pas le poisson mais les bateaux et les explorations… j'aurais pris le risque si j'avais vécu à cette époque.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous entretinmes par signes avec ces deux guerriers pendant environ un quart d'heure, et afin de gagner leur bienveillance, je leur jetai des clous, des verroteries, et d'autres bagatelles qu'ils acceptèrent et dont ils parurent fort contents, je leur fis signe que nous avions besoin d'eau et je tâchai de les convaincre, par tous les moyens que je pus imaginer, que nous ne voulions leur faire aucun mal. Ils nous répondirent par quelques gestes que je pris pour une invitation à débarquer ; mais lorsque le bateau s'avança, ils parurent de nouveau déterminés à s'y opposer.
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Ceux qui connaissent la nature humaine ne seront pas étonnés que la douleur que devaient ressentir ces jeunes sauvages, qui venaient de voir périr leurs parents sous leurs yeux, ait tout à coup fait place à la joie extrême qu'ils éprouvèrent en se voyant délivrés des terreurs d'une mort qu'ils croyaient certaine, et traités avec bonté par les mêmes hommes qu'ils regardaient comme leurs bourreaux; leur joie se peignit sur leurs visages et dans tous leurs mouvements.
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les indiens hesiterent pendant quelques temps, puis ils s'avancérent sous la poupe du bateau, et reçurent d'un air de satisfaction les clous qu'on leur offrait. mais tout à coup ils parurent avoir conçu le dessein d'aborder notre bâtiment et de s'en emparer.
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Pendant cette conversation, notre Écossais réjouit infiniment les Tahitiens en jouant de la cornemuse. Le roi fut si charmé de son talent, qui était médiocre, qu'il lui fit donner une grande pièce d'étoffe.
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Dans l'île, on ne donne point de viande aux chiens qu'on nourrit pour la table, mais seulement des fruits à pain, des noix de coco, des ignames et d'autres végétaux. Les Taïtiens
apprêtent de la même manière toutes les chairs et tous les poissons qu'ils mangent.
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Videos de James Cook (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Cook
Conférence proposée par le Conseil Scientifique Par Romain Bertrand Les Grandes découvertes sont avant tout des grandes navigations : le paysage maritime est le décor privilégié d'un exploit qui fut longtemps pensé comme exclusivement européen. La peinture de la scène du « premier contact » avec les humanités distantes use et abuse pareillement du bleu lagon : c'est le plus souvent sur une plage que prennent place les rituels de prise de possession des Espagnols aux Antilles et dans le Pacifique, au sommet des falaises surplombant une anse ou une crique que les Portugais dressent – amers aussi bien que stèles – les padrões marquant leur progression vers l'océan Indien. Convaincus de leur supériorité technologique, les Européens sont cependant tôt décontenancés par les bâtiments et les compétences de leurs interlocuteurs ultramarins. En matière d'ars nautica, les pilotes arabes, les armateurs indiens, les capitaines malais, les constructeurs javanais et les marins polynésiens rivalisent fréquemment avec eux – et parfois leur dament le pion. En 1512, Albuquerque loue l'ampleur et la précision d'une carte marine javanaise où figurent la Chine, le Golfe persique, le Brésil et le Portugal. En 1769, James Cook s'étonne et s'émerveille du savoir nautique du maître de navigation tahitien Tupai'a. À l'époque moderne, la maîtrise pratique et la connaissance sensible du milieu maritime forment ainsi l'une des plus importantes arènes d'expérience commune entre Européens et Asiatiques. Étonnant paradoxe : si les mondes en présence se disputent les armes à la main chaque once de terre, ils ont en partage d'avoir le pied marin
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