Vector

Jason Papparis, négociant en tapis, décède d'une infection virulente, moins de 24 heures après son hospitalisation...
Brad Cassidy, jeune skinhead de 22 ans, est retrouvé crucifié, écorché et lacéré de nombreux coups de couteau...
Les corps sont confiés au service de médecine légale de Jack Stapleton et Laurie Montgomery.
Les deux médecins légistes vont nous permettre de découvrir peu à peu des liens insoupçonnés entre ces cadavres et une opération mystérieusement baptisée "Carcajou" par ses auteurs.
Sur fond de terrorisme biologique, Robin Cook nous entraîne une nouvelle fois dans un thriller médical palpitant...
Après Toxine et la sécurité alimentaire, Vector et ses armes biologiques permettent de concilier lecture de thrillers et réfléxions sur des sujets malheureusement d'actualité.

Un bon vrai polar, une histoire palpitante avec des personnages bien sympathiques, sauf quelques exceptions, comme il fallait, pour ajouter du piquant. Ce thriller basé sur le terrorisme bactériologique est fascinant, et surtout bien effrayant, du début à la fin. le décor nous promenant dans les rues de quartiers de New York. Il ne faut pas s'arrêter à cette histoire romancée sur les dangers de terrorisme bactériologique. Robin Cook, comme dans tous ses romans, aborde des thèmes sociétaux, ici le grand danger provenant de groupuscules skinhead aryens, les problèmes des minorités ou disparités raciales, religieuses et sexuelles. Beaucoup de sujets portant à réflexions en plus du plaisir de lecture.

Jack Stapleton est médecin légiste de New York. Il a perdu toute sa famille dans un accident d'avion et en reste très marqué dans sa façon de vivre tous les jours. Il se retrouve avec un cas de charbon, bien qu'étant rare, il pense retrouver la source de l'infection. En fait, une bande de skinhead se nommant "l'Armée du peuple aryen" veut faire un attentat aux armes biologiques. Ils sont aidés pour cela par un immigré russe , chauffeur de taxi en Amérique, mais ayant fabriqué ces armes en Russie étant jeune. L'histoire est palpitante et la fin pleine de surprise.

Cook Robin
Vector
Livre d'actualité si on l'adapte un peu.
L'auteur note d'abord : un vecteur est un support de transmission d'un agent infectieux d'un humain à un autre. Maitriser celui qui permettrait une diffusion massive et rapide : tel est l'objectif de quelques laboratoires militaires ultrasecrets dans le monde mais aussi de réseaux de terroristes
Ici trois personnages, l'un conducteur de taxi, russe d'origine ayant travaillé en Sibérie dans un laboratoire de virologie et d'épidémiologie ; deux pompiers membres des groupes aryens américains.
Contre le gouvernement, les migrants, les étrangers quels qu'ils soient, les musulmans etc
Pour eux le gouvernement souffle le chaud et le froid, dit blanc, puis noir, puis gris et personne ne sait qui croire ni que faire, mais le peuple est écraser par ces danses indécises.
Ils décident de fabriquer un mini laboratoire pour multiplier le virus du charbon et du botulisme qu'ils veulent injecter dans un grand bâtiment fédéral par les tuyauteries de ventilation
Youri explique que lorsqu'il travaillait au laboratoire, un mauvais entretien des filtres a provoqué une forte propulsion de particules du virus et infectes des milliers de personnes et décédées aussi.

Enquêtes, recherches etc. la suite pour le lecteur bien entendu.

J'adore, j'adore, j'adore. Je crois que je suis en train de me faire une overdose de Robin Cook sans me lasser en plus.

Dans ce roman, il nous parle des armes chimiques de destruction massive. le suspense est au rendez-vous. On a beau connaitre tous les tenants de l'histoire depuis le début on ne peut pas lâcher le livre tellement on veut savoir comment les choses vont se dérouler et se résoudre pour nos héros.
Je dois avouer que je suis déjà repartie dans une autre oeuvre de l'écrivain.